Privé de parc Borély à la dernière minute, le festival Étang d’arts tombe à l’eau
Cinq jours avant le coup d’envoi de sa 20e édition, les organisateurs annoncent l’annulation du festival Étang d’Arts. L’événement devait se produire à Borély, mais dans la dernière ligne droite, la mairie a refusé pour des raisons de préservation du parc.
Édition 2016 du festival Étang d'Arts au parc Borély (crédit Vincent Dubois)
“Le cabinet de la Ville de Marseille nous a adressé un refus catégorique quant à la mise à disposition du parc Borély.” La nouvelle est tombée mardi 9 mai via un message sur la page Facebook du festival Étang d’Arts qui devait se tenir le week-end prochain. La 20e édition de l’événement dédié à la culture locale n’aura pas lieu. Onze jours avant le début des festivités, l’organisation a reçu un mail de la mairie condamnant de fait la manifestation. Certes, l’avis est “favorable” mais sur “un autre site que celui du parc Borély” où l’événement est programmé depuis quatre ans. Magnanime, la mairie précise dans une parenthèse “voir parcs Ville de Marseille” en guise de solution de rechange, sans plus de coopération donc.
Pour les organisateurs, c’est un coup de massue. Certes, jusqu’en 2013, le festival se tenait au parc de la Mirabelle, mais dans un format plus modeste. Surtout, émises si tard, ces conditions équivalent à un avis défavorable. On voit mal en effet comment dénicher un espace capable d’accueillir autant de monde en si peu de temps.
“Nous attendions entre 15 000 et 18 000 personnes, ça fait beaucoup de déçus, regrette le chef de projet Andrey Gromov. Nous avions déjà engagé 6000 euros, les frais de dédommagement des artistes et autres acteurs du festival viendront alourdir nos pertes. Et puis que dit-on à la centaine de créateurs, artistes et associations que le festival voulait mettre en avant ?” Organisé par l’association Lumin’Arts, issue du campus de Luminy, Étang d’arts n’est pourtant pas un inconnu : il est implanté dans le paysage culturel marseillais depuis 1997. Il met en avant la culture locale et réunit chaque année des centaines de créateurs, associations, artistes et musiciens autour de la sensibilisation au développement durable et à l’économie solidaire. Cet événement gratuit avait réuni 18 000 personnes l’année dernière.
Parcours du combattant
Les discussions engagées depuis des mois, ainsi que Marsactu a pu le vérifier, avaient déjà changé la donne. Le dossier déposé mi-décembre est passé de service en service concerné et a récolté des avis favorables moyennant quelques ajustements. Les conditions émises par certains d’entre eux (sécurité, accessibilité, raccordement électrique…) étaient normales pour ce type d’événement. Elles ne bloquaient en rien le dossier, selon l’association.
L’organisation du festival s’est donc poursuivie tout l’hiver avec en ligne de mire la date du 3 et 4 juin, avant un premier coup de frein : “Nous avons alors eu une réunion de coordination début avril, explique Andrey Gromov. On nous a demandé de changer les dates pour laisser la place à La Marseillaise des Femmes (une course à pied, ndlr), alors que notre dossier avait été déposé trois mois avant.” L’association s’est donc adaptée et le festival a été avancé au 20 mai. “Il a fallu se débrouiller, travailler plus et plus vite. Mais on a quand même perdu une partie des participants et des frais engagés”, rappelle Maud Bernard, chargée de la logistique.
“Dans le souci de préserver le parc”
Le dossier Étang d’arts vient alors illustrer le parcours du combattant que connaissent de nombreux organisateurs d’événements. Contactée, la Ville justifie la décision finale sans ciller. “Le souci de préserver le parc et de ne pas nuire à ses utilisateurs” a primé, explique-t-on. Souci confirmé par l’adjointe déléguée aux Parcs et Jardins Monique Cordier, qui indique toutefois ne pas être intervenue dans ce dossier : “Il y a une volonté de diminuer les manifestations sur Borély, car le parc se dégrade. Le cabinet du maire l’a accepté et j’en suis heureuse.”
Mais la Ville ne souhaite pas dire pourquoi le couperet est tombé sur Étang d’Arts, d’autres événements pouvant disposer du parc. “On nous dit qu’il y a trop d’événements qui sollicitent Borély ces derniers temps mais ça fait quatre ans qu’on est là-bas et ça s’est toujours bien passé”, s’étonne Andrey Gromov.
La mairie refuse s’expliquer sur le caractère tardif de sa décision qui a condamné la tenue du festival. Problèmes de communication entre les services ? “Depuis le début il est question d’organiser le festival au parc Borély. Tous les services ont donné leur avis pour ce lieu et c’est au dernier moment que la mairie rappelle qu’elle veut préserver le parc en raréfiant les manifestations” s’étonne le chef de projet. Si la décision du cabinet du maire était parvenue plus tôt, elle aurait évité bien du travail aux organisateurs du festival, comme aux services de la ville.
Commentaires
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C’est lamentable.
Étant donné que la mairie refuse de s’expliquer et que la décision semble venir d’en haut, je vois deux hypothèses:
1. Les services municipaux ne sont pas capables d’assurer tous les événements prévus ce weekend (nuit européenne des musées, course nocturne, foulée des calanques…) et la priorité a été donnée aux événements nationaux et à ceux qui rentrent dans le cadre de la capitale du sport.
2. Les pelouses de Borély doivent être bien vertes pour parfaite la carte postale des nombreux plans aériens qui seront diffusés dans le monde entier lors de l’étape contre-la-montre du Tour de France.
Collègues commentateurs de marsactu, vos avis?
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En guise de commentaire, on se demande bien ce que ces élus et leurs services associés sont capables d’assumer pour cette ville qu’ils abandonnent jour après jour. Dans le prolongement de ce qui est écrit plus bas par Blaah le constat est celui d’une incurie généralisée.
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Bon, @Reuze; Vous êtes en train de nous indiquer que “nos” services municipaux (ni “nos” élus) n’ont pas encore découvert les vertus de l’agenda. Je pense que vous avez raison et, perso, je valide cette hypothèse. Les marseillais l’ont d’ailleurs déjà intégrée, vu leur longue expérience des interminables et chaotiques chantiers de la ville, du tramway à République en passant par la L2… … et en attendant la pleine… … …
Votre deuxième hypothèse me parait tout aussi pertinente, et on peut relever que sur cette ville, que pour conserver la verdeur des pelouses, il importe que l’herbe des initiatives associatives (la société civile, les corps intermédiaires…quoi) ne repousse jamais.
Rajout: Selon moi, les associations marseillaises ont bien tort, vu le mépris constant dans lequel elles sont tenues et ce qui leur en coûte, de répondre/coopérer/collaborer avec cette municipalité pour ses évènements bidonnés de la “culture” Kapitale au sport made in quatar en passant par les dimanches de broadway et autres joyeusetés. Un bon boycott d’un an ou deux, les obligeant à “travailler” avec des assos aixoises, lyonnaises ou strasbourgeoises (comme vu encore récemment) me parait bien la seule façon de pouvoir se faire entendre par cette bande de demeurés qui nous tient lieu de municipalité.
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Vous savez, pour la couleur des pelouses, il y a une solution (certes débile et ridicule) : la peinture. Ne riez pas, ça a été utilisé pendant l’euro de foot dernier dans certains stades.
Ça coute toujours moins cher que l’annulation d’évènements.
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Je parierais sur la fameuse synergie élus services, la recette gagnante des collectivités territoriales. La nullité des services potentialisée par le je m’en foutisme des élus, c’est ce mélange unique qui fait de Marseille la capitale européenne des administrations dysfonctionnelles. Une fierté.
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Vous avez bien raison, cette recette là n’est pas marseillaise. Avec deux petites précisions : -difficile de savoir qui potentialise la nullité de l’autre, cela semble strictement réciproque. – Concernant la synergie, c’est pas qu’elle soit totalement inexistante, c’est plutôt qu’elle est placée et mobilisée ailleurs, un ailleurs qui ne s’explique, selon moi, que par l’histoire contemporaine de la ville, le defferisme (dont il convient de célébrer l’anniversaire (1947-2017), placée dans les liens délétères entre les institutions “”représentatives””, et en particulier dans le fait que le maire soit membre d’honneur de l’impérial syndicat.
A l’encontre de ceux qui nient le fort particularisme institutionnel de marseille (hativement taxé de “cliché”), je tiens à dire qu’en quarante ans de carrière, avec presque autant de municipalités (en bretagne, normandie, lorraine, languedoc, et même en…Paca) et à raison d’environ 3 à 4 évènements sur voie publique organisés ou supervisés par an, je n’ai jamais vu l’ombre du quart de la moitié de coup de ce genre là. (ni bien sur, de maire adhérent d’honneur…).
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Le procédé est particulièrement dégueulasse, et j’espère que la Ville envisage un dédommagement pour l’association qui a trimé sur cet événement en pure perte.
Ceci dit, je ne conteste pas qu’il faille un peu limiter la pression sur le parc Borely. C’est même plutôt une bonne idée. Mais on n’est peut-être pas obligé de l’appliquer sans délai et avec une telle brutalité. Je me demande par conséquent si le motif indiqué pour refuser à cette manifestation l’accès à ce parc est bien le *vrai* motif…
La Ville n’est pas toujours aussi regardante : en dehors de la Marseillaise de pétanque, qui encombre le parc chaque année pendant plusieurs jours, on se souvient qu’elle n’avait pas vu d’inconvénient, en 2013, à ce que s’y tienne un concert de Guetta (23000 spectateurs attendus) – finalement annulé. Et, en 2008, elle avait laissé s’y dérouler une course de voitures anciennes (sic) dans les allées du parc quasiment privatisé (re-sic) pour l’occasion.
Au fond, les petites assoc culturelles sans moyens et sans relations bien placées sont les plus faciles à virer…
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La pression sur le parc Borély est grande parce que c’est le seul espace adapté à des manifestations de cette taille et avec une accessibilité en transports correcte.
Les autres parcs ne sont pas des solutions parce que leur agencement ne s’y prête pas du tout, comme le parc du 26e centenaire, ou qu’ils sont trop petits, comme Longchamp et le Pharo.
Il n’est pas normal qu’une ville de cette taille n’ait pas de solution alternative réaliste pour des manifestations de plein air.
On aurait par exemple pu aménager le Parc Chanot et les abords du Vélodrome de telle façon que les espaces extérieurs, parkings, parvis des deux établissements constituent un grand espace modulable, utilisable pour des manifestations de plein air.
La ville a préféré, comme presque partout, densifier ces parcelles avec des immeubles et des hôtels (un hôtel de 300 chambres est encore prévu sur l’emprise du Parc Chanot, côté Rabatau).
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Sans oublier le centre commercial Prado Vélodrome.
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@ Reuze
Il y a les plages du Prado à proximité, mais il faut voir dans quel état sont les pelouses. A certains endroits c’est complètement râpé, plus un brin d’herbe, car le site a accueilli des cirques tout l’hiver, les énormes Bouglione, Médrano et Pinder, et la Biennale des arts du cirque.
De plus en plus d’évènements ont lieu là (des festivals ayant lieu au J4 auparavant, etc.) et le site s’en ressent.
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@Cehere: oui, les plages du Prado sont une solution mais essentiellement pour les activités comme les cirques qui installent une grosse structure. Pour les manifestations de plein air, j’ai l’impression que le risque météo (essentiellement le vent) est beaucoup plus grand sur les plages qu’à Borély, qui est mine de rien relativement abrité.
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Une preuve de plus… s’il en faut encore… de la nullité de cette équipe municipale marseillaise. Lamentable!
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La mairie ne sait pas travailler correctement, ne respecte pas les organisateurs d’évènement, mais sait bien s’approprier leur travail quand il s’agit de communiquer (Culture 2013 / Sport 2017). La désinvolture des réponses démontre à la fois l’amateurisme et le mépris dont font preuve les équipes municipales, sur ce sujet comme sur bien d’autres (Education, Transports).
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Ce genre d’incurie est condamnable devant les tribunaux administratifs et les organisateurs ont droit à une juste indemnisation pour ce dysfonctionnement des services municipaux.
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C’est pathétique … mais tellement attendu. Rappelons que cette année c’est Sport et pas Culture, on ne peut quand même pas tout gérer en même temps pas vrai ?
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La médiocrité des édiles marseillais dans toute sa splendeur.
Ça me rappelle l’interdiction au dernier moment de l’amarrage du Rainbow Warrior de Greenpeace au quai des Belges (alors que celui-ci a fait le tour des ports d’Europe et de france) pour une question de taille. Quand on voit le Belem, ou “mieux” des méga-yachts à qui l’on offre parfois l’emplacement, on mesure en effet la taille… du foutage de gueule.
Là le motif politique était évident, pour Étang d’Arts, il semble que ce soit juste une incompétence crasse de la mairie.
Oui Borély se dégrade. Un parc ça s’entretient, Monsieur le Maire et Madame l’adjointe (Vous allez laisser proliférer longtemps les ragondins ? on attend de fêter les dix ans d’abandon pour rouvrir le pavillon du lac ? La serre tropicale classée à l’état de ruine on attend qu’elle tombe toute seule pour la raser ? on laisse un seul bloc de sanitaires jusqu’au XXème siècle ? on entretient et on augmente les aires de jeu décrépies et ridiculement petites du plus grand parc de la deuxième ville de France ?)
Ah, quand il s’agissait d’accueillir David Guetta, Monsieur le Maire et son équipe se souciaient moins de l’état de la pelouse, il se dit même qu’ils finançaient grassement.
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les sanitaires, je voulais dire jusqu’au XXIIème siècle, et pour préciser au cas où, je n’exprime pas un souhait concernant la serre tropicale, mais une crainte.
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S’agissant de la serre tropicale, je pense que l’intention est claire : on attend qu’elle tombe pour conclure qu’il n’y a plus rien à sauver. Vieille technique souvent utilisée par notre municipalité. Il faudrait 800 000 euros pour la sauver, c’est-à-dire tout de même pas grand chose à l’échelle du budget de la ville. Mais il est vrai que le jardin botanique est désormais fermé en permanence, ou presque…
Je n’ai pas voulu être trop long, mais votre remarque sur les ragondins me démangeait aussi : il y a cinq ans, on en comptait un ou deux ; aujourd’hui, ils sont quinze ou vingt. Pas la peine d’habiter à côté des digues du Rhône pour savoir ce que ces bestioles (par ailleurs charmantes) peuvent faire comme dégâts aux berges.
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Concernant la serre, c’est limpide. Comme la mairie ne peut pas vendre ça au privé pour le transformer en [insérer ici n’importe quoi] de luxe, elle la laisse tomber en ruine.
Technique habituelle, éprouvée à l’Hôtel Dieu, à la Villa Valmer, etc.
Pour les ragondins, dieu sait que je ne suis pas favorable à l’élimination des animaux, mais c’est une espèce invasive.
Or, avec leur multiplication, ils sont en train de devenir une attraction du parc, et les gens les nourrissent (ils viennent manger dans la main). Le jour où la ville va se réveiller, j’imagine déjà les pétitions pour sauver les sympathiques bestioles, alors que si elle avait son boulot à temps, il n’y aurait pas eu de problème.
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Cette ville est victime de la malédiction du I. Incurie, impéritie, impuissance auxquels je rajouterai …imbécilité.
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Incompétence, incontinence…
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C’est bien aussi…on peut ajouter inculture?
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Voilà, on a un bon stock de concepts (avec les propositions de Félix plus bas) pour créer une fantastique manifestation pluriannuelle : #MCI “Marseille Capitale de l’I…”
La thématique changera chaque année. On commence par quoi en 2017 : inculture ou impéritie ? Je suis très partagé.
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incapacité (à prévoir), impréparation (à un évènement qui revient chaque année), inaptitude (à urbaniser avec des espaces verts pour éviter la pression sur les rares qui existent), ignorance (de ce qui se fait ailleurs pour prendre de bons exemples) ?
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Au détour d’une lecture je tombe sur ça, par la promotrice de la tournée “l’age d’or du rap français” (le “âge tendre et tête de bois” du rap) qui ne passera pas par Marseille…
Pas besoin d’être un féru du genre pour savoir que Marseille fut une place forte du rap en France, où elle rivalisait avec Paris + le 9-3.
” Pourquoi Marseille ne fait pas partie des dates de la tournée ?
Lors de la date parisienne il y avait IAM, ils ont mis le feu, ils sont extra. Je les ai sollicités pour la tournée mais ils ont déjà celle de l’École du Micro d’Argent. C’était trop difficile d’être sur les deux.
Mais ce n’est pas à cause de ça que je ne vais pas à Marseille. On a essayé mais c’est une ville qui est trop compliquée. Si ce n’est pas Soprano au Dôme, ça ne marche pas”.
http://www.clique.tv/valerie-atlan-part-deux-age-dor-du-rap-francais/
“L’exception culturelle” marseillaise.
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je pense qu’elle se dedouanne facilement en donnan t comme raison la ville . Typiquement parisien comme reaction
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c’est… c’est … comment dire ?…
Consternant. affligeant.
vous avez tout dit dans vos commentaires.
mais comment (et quand ?) va-t-on réussir à se débarrasser de cette clique ?? est ce possible vu les ramifications ?? (non je ne parle pas des ragondins !)
au moins vous m’avez fait rire avec la “malédiction du I .” !
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Les services n’ont rien a voir dans la decision finale . Le trois quarts des elus non plus ils sont aux ordres du cabinet . Apres la décison tardives viens seulement du fait que l’information monte au Cabinet que à la fin du processus et non au debut .
Dommage que marsactu ne fasse pas un articles de fond sur les annulations des petits festivals , des blocages fait a tous par la Ville sous escuse de securite ,Et sur le fonctionnement des dimanches de la canebiere .
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