L’interview Deluxe

Idées de sortie
le 17 Nov 2017
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L’interview Deluxe
L’interview Deluxe

L’interview Deluxe

Deluxe propose depuis dix ans une électro-pop résolument jubilatoire aux influences chaleureusement funk ou hip-hop. Après avoir sillonné la France et traversé les frontières (Nouvelle-Calédonie, Australie, Canada, Allemagne, Hongrie…) pour défendre son dernier opus, après cent quarante dates, les revendicateurs de la moustache parfaitement taillée achèvent le Stachelight Tour ce samedi au Dôme.

Ils clôtureront le chapitre de cette belle aventure à domicile, donc, en annonçant la date comme exceptionnelle. La soirée se promet d’être unique, généreuse et festive, à l’instar du groupe, forte de surprises et rebondissements. Un voile a déjà été levé sur quelques invités, à l’instar de Beat Assailant, A State of Mind ou encore le rappeur YouthStar (Chinese Man Records), qui n’ont pas hésité à être de la party pour offrir des performances scéniques exclusives.

Également présent, le Conservatoire philarmonique d’Aix-en-Provence interprètera, dans une dimension live et profonde, le morceau My World. Il ne reste plus que quelques jours pour récupérer les dernières places et, peut-être, devenir l’un des chanceux titulaires du Golden Ticket mis en jeu. En effet, deux heureux élus, tirés au sort, se verront ouvrir les portes de la salle de spectacle en avant-première pour un moment intime avec le groupe… L’impatience nous a conduit jusqu’à Aix, dans leur studio. Liliboy (voix) et Pépé (saxo) y ont répondu à nos questions. 

Après maintenant dix années de carrière, de salles prestigieuses, de dates à guichet fermé et une tournée à l’international, ça fait quoi d’être célèbres ?
On n’est pas certain d’être si connus que ca. En tout cas, on n’a pas eu de choc. Si on en est là aujourd’hui, c’est surtout parce que ca fait dix ans que Deluxe existe et qu’on se donne toujours rendez-vous au studio à 9h du mat’ pour bosser. On n’a pas encore de groupies qui pleurent à la fin des concerts. Et puis on ne fait pas vraiment de TV, on n’est pas si reconnaissables que ça. On est bien dans nos baskets.

Qu’avez-vous réservé au public pour ce concert exceptionnel ?

Comme déjà annoncé : les invités et un orchestre philarmonique. On insiste sur le fait que c’est notre dernière date, et que ca va être une grosse fête. On ne veut pas que ce soit un concert comme les autres, on souhaite vraiment s’en souvenir. On va être nombreux et ca va être incroyable. Dépêchez-vous de prendre vos places…
Pour ce qui est du Golden Ticket, ça donnera la chance aux deux gagnants d’assister aux balances et d’y découvrir un peu l’envers du décor, voir comment ca se passe et venir à notre rencontre pour discuter, échanger.

Heureux, donc, de retrouver le meilleur public du monde ?

À fond ! On a un peu joué en Espagne, mais samedi c’est la dernière date, isolée, on a trop hâte. On était sur un rythme ultra intensif cet été, entre les festivals et la tournée. Depuis, c’est devenu beaucoup plus calme. Et puis, surtout, c’est chez nous, c’est la maison. Marseille, meilleur public du monde !

Stachelight, votre dernier album, sorti en 2015, a été produit sous votre propre label, créé pour l’occasion. Quelles ont été les motivations qui vous ont poussés à quitter Chinese Man Records ?

On a eu tellement de chance de les rencontrer (NDLR : le groupe éponyme) ! C’est Chinese Man Records qui nous a introduits au monde et on en sera reconnaissants jusqu’à la fin de nos vies. Cela dit, ça faisait partie du rêve initial de Deluxe que d’être super indépendants en créant son propre label. C’était pour le plaisir, pour le projet, pour les rêves de chacun. C’était une case primordiale à cocher. On a toujours tout fait par nous-mêmes, de la composition des morceaux au montage des clips… C’était un point d’honneur pour nous d’être les décideurs (prononcé à l’anglaise) de A à Z. Comme une suite logique. D’une certaine façon, on a fait les choses à leur image, en créant nous aussi notre propre structure.

Qui rêveriez-vous d’inviter sur scène ?

Liliboy : Eddie Murphy
Pépé : James Brown

Votre rituel avant de monter sur scène ?

On en a beaucoup. Le dernier qui sort de la loge, par exemple, souffre de bisous dans les cheveux. On se fait une méditation une heure avant le concert aussi. On se met tous les six en cuillère pour se vider l’esprit et connecter nos chakras ensemble.

Quoi de prévu en 2018 ?

Un nouvel album… et un élevage de dauphins. On veut aussi profiter de ce temps « libre » pour réaliser les rêves de chacun. Parce que Deluxe, c’est une entité, mais on estime qu’il est important de donner de la place à l’individu. (Liliboy) En l’occurrence, je suis sur liste d’attente pour une dolphinoplastie. C’est une greffe de la nageoire dorsale, à ne surtout pas confondre avec un aileron. D’ailleurs, on arrête la tournée car j’ai eu enfin une réponse positive pour passer au bloc. L’année prochaine ne sera pas consacrée qu’à l’album, j’envisage de traverser l’Atlantique, mais je vais peut être commencer par la Manche. (Pépé) C’est pour ca qu’on a fait une grosse tournée, on ne peut pas cacher que tout ça a un coût. Le bonheur de chacun, c’est important.

Propos recueillis par Amandine El Allaui

 

Deluxe feat. Tumi, Beat Assaillant, ASM, Youthstar… : le 18/11 au Dôme (48 avenue de Saint-Just, 4e). Rens. : https://www.facebook.com/Deluxemoustache/

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