Activités périscolaires : la Ville de Marseille projette le désordre généralisé

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le 23 Juil 2014
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Activités périscolaires : la Ville de Marseille projette le désordre généralisé
Activités périscolaires : la Ville de Marseille projette le désordre généralisé

Activités périscolaires : la Ville de Marseille projette le désordre généralisé

L'adjointe au maire Danièle Casanova a annulé une bonne partie de ses vacances et certains fonctionnaires ont été contraints de faire de même. Mais telle une étudiante peu assidue envoyée à la repêche en septembre, la Ville de Marseille ne peut en vouloir qu'à elle-même sur ce coup-là. À force d'avoir repoussé politiquement la réforme des rythmes scolaires décidée par le gouvernement, la mairie a fini par se laisser dépasser par un projet qu'elle espérait a minima repousser d'un an. Mais le ministère de l'Éducation n'a accordé aucun délai. La Ville se voit donc contrainte de cravacher en plein mois de juillet pour tenter de remplir une case du nouvel emploi du temps : les activités périscolaires du vendredi après-midi.

C'est le sens d'un appel à projets lancé le 17 juillet à destination des structures susceptibles de proposer aux minots une pratique sportive, culturelle, éco-citoyenne, etc. Elles ont jusqu'au 8 août pour soumettre des activités dans les 444 écoles publiques de la ville. A la mairie ensuite de les trier et de les valider. "Nous n'avons pas la possibilité de le faire nous-mêmes, explique Danièle Casanova. Il faut tout de même compter sur vingt activités par école environ. C'est une philosophie : nous avons choisi de ne pas recruter, nous préférons miser sur les structures existantes."

De fait, la participation de la mairie se limitera quasiment à subventionner les associations intéressées puisqu'il est même demandé aux porteurs de projets d'organiser le transport entre l'école et le lieu des activités. Autorité organisatrice, la Ville devra tout de même détacher un agent du service de la jeunesse par école pour superviser l'ensemble.

"La mairie mise sur un échec"

Dans l'opposition socialiste, la conseillère municipale et adjointe en charge de l'animation dans les 15e et 16e arrondissements Nadia Boulainseur participe chaque semaine à une réunion de pilotage en mairie centrale. Elle fustige un désengagement : "Un appel à projets, ça dit bien ce que ça veut dire. La Ville ne fait rien et c'est au tissu associatif de construire le projet. La mairie gère cela au dernier moment, par-dessus la jambe et mise sur un échec pour décrédibiliser la réforme." Qui plus est, pour l'élue de secteur, "les associations s'en désintéressent : elles ne vont pas se bousculer au portillon".

On retrouve des griefs assez semblables dans la bouche de Gaëlle Berge, coordinatrice départementale de l'Union des centres sociaux. Elle insiste :

On a reçu cet appel à projets avec une certaine colère. On n'a pas été consulté tout au long du processus. Et, par manque d'anticipation, on se retrouve à répondre entre le 14 juillet et le 8 août alors que certaines structures sont en vacances et d'autres sont mobilisées sur des centres de loisirs.

Face à ce qui ressemble fort à une procédure d'urgence, Danièle Casanova accuse, droit dans la ligne Gaudin, le gouvernement. "Si nous en sommes là, c'est parce que le gouvernement s'est entêté et a imposé cette réforme sans tenir compte des réalités des communes. Aujourd'hui, on est sur les chapeaux de roues : ce n'est pas pour rien que l'on avait demandé un moratoire", se rebiffe l'ancienne directrice d'école.

Une autre vision conduirait à dire que Jean-Claude Gaudin a perdu le combat qu'il avait engagé et poursuivi à l'extrême contre le gouvernement. Preuve d'une forme d'aveuglement politicien qui a occulté la gestion quotidienne, son adjointe émet même – aveu étonnant – des doutes sur la légalité de la procédure aujourd'hui mise en place : "On a choisi ce système de subvention par projet car nous n'avions pas le temps de faire un appel d'offres européen qui aurait – au mieux – abouti en mars prochain. Il n'est d'ailleurs pas dit qu'on ne soit pas obligé de le faire. Selon ce que cela va finalement coûter, la Cour des comptes peut nous dire que l'appel à concurrence n'était pas suffisamment large… Mais de toute façon, cette année, on fonctionne comme ça, on ne peut pas faire autrement."

C'est "facultatif", insiste la Ville

Dans les clous ou pas, l'appel à projets poursuit sa route mais pourrait laisser certains écoliers sur le bas-côté le vendredi après-midi selon Gaëlle Berge : "Avec parfois huit écoles dans la zone d'un seul centre social, on risque clairement de se retrouver dans certains quartiers avec des enfants laissés seuls dès le vendredi midi. Plus généralement, comment on recrute soixante animateurs pour le mois de septembre pour un an, sans connaître le budget ? C'est juste impossible. Il va y avoir un temps à la rentrée où rien ne pourra être proposé."

Dans son appel à projets comme dans sa communication, la mairie insiste en effet sur le caractère "facultatif" de cet après-midi. Elle évoque aussi "une montée en puissance au cours du premier trimestre", manière élégante de prédire un flou artistique pour la rentrée. Le rapport KPMG censé apporter une assistance à maîtrise d'ouvrage se révèle en effet d'une aide limitée : au moment de la commande comme du rendu, l'hypothèse du vendredi après-midi d'activités n'existait pas. Le cabinet d'audit n'a donc pas émis de recommandation à ce sujet, même si, dans son panorama, il a examiné le cas lyonnais où le vendredi après-midi a été aussi retenu dans l'urgence avec un pilotage par la Ville et des activités payantes. Tout juste a-t-il fourni à la mairie un inventaire des salles disponibles dans les écoles, des structures sises à proximité des établissements et des activités qu'elles seraient enclines à dispenser. Bref, "des choses que nous avions déjà et que les services auraient pu compiler", grince un élu de premier plan dans la majorité qui a tiqué sur la facture de 200 000 euros.

Où auront lieu les activités ?

Pour le néophyte, il se révèle pourtant éclairant. De nombreuses écoles ne disposent pas de salles d'activités ou ont vu au fil des années celle-ci accueillir une classe supplémentaire. Pour certaines, il n'existe pas non plus d'équipements à proximité immédiate pouvant accueillir les enfants. Inquiétant quand on sait que l'utilisation des salles de classes est elle soumise à "l'accord des directeurs d'école après avis du conseil d'école", ce qui s'annonce compliqué étant donnée la réticence connue de nombreux enseignants à ce prêt.

À l'arrivée, comment réagiront les parents face à ce désordre généralisé ? Personne ne se risque réellement à des pronostics puisqu'aucune enquête n'a été réalisée auprès d'eux. Pour l'heure, la Ville se base sur le seul décompte des demi-pensionnaires du vendredi pour estimer les participants potentiels aux activités. "Certains centres sociaux ont distribué des questionnaires en fin d'année et ne retombent pas du tout sur les mêmes chiffres", s'agace Gaëlle Berge. Elle conclut : "Il va falloir se montrer pédagogue sur le côté progressif des activités car aujourd'hui, on nous impose quasiment de ne faire qu'une garderie en début d'année. Auprès des familles qui ne viennent pas spontanément vers nous, cela risque de renforcer une image négative des centres sociaux où l'on fait du macramé."

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    heureux, car ce foutu texte socialiste va de lui même être un échec. ah, quand la démagogie ps est au pouvoir, voilà ce que cela donne!!! à quand l’échec total de ces politiques de gauche? vite très vite j’espère….

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  2. jdeharme jdeharme

    Vous devez être sacrément endoctriné pour critiquer ainsi les socialistes parce que la démagogie à l’ump on connaît aussi. Mais bon moi ça me fait bien rigoler votre soit disant échec des socialistes parce que un parti qui comme l’ump en ce moment ne sait même pas se gérer affaire bygmalion par exemple serait il capable de gérer un pays voire même une ville. Allez cher anonyme calmez vous bientôt vous serez surpris mais qui a endetté le pays de 500 milliards en 5 ans ?

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  3. jdeharme jdeharme

    500 milliards de dépenses en plus et pour quel résultat, on l’attends toujours, allez un indice il semblerait que ce soit entre 2007 et 2012

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  4. Anonyme Anonyme

    Notre maire et sa majorité se sont montrés IRRESPONSABLES en faisant de la politique sur le dos des enfants, et maintenant c’est le foutoir, comme d’habitude à Marseille. Et ce sont les enfants qui trinquent.

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  5. Gepetto Gepetto

    Les activités périscolaires c’est la responsabilité des parents.
    L’école doit apprendre à lire et à compter et même ça elle ne sait pas le faire.

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  6. cdo cdo

    Dans une école au moins, si les enfants vont à l’étude le soir, il faudra payer 3€ de l’heure par enfant étant donné qu’aucun-e instit n’est volontaire pour faire l’étude… c’est donc une asso (les AIL) qui auront la charge de ce temps d’étude qui devient maintenant payant. Je parle bien d’une école publique dont la ville à la responsabilité et qui délaisse le financement à la charge des parents… Le principal est que le toit du stade vélodrome soit fini pour débuter la saison… la ville a ses priorités… avec ses valeurs du foot bien connues… Allez Montpellier!

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  7. Allo Allo

    On a qu’à leur proposer des activités piscine… Naaaan, je plaisante !!!

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  8. Lucabella Lucabella

    L’appel à projet lancé par les services de la ville de Marseille ne concerne que l’aspect organisationnel, sans d’ailleurs être clair sur les financements potentiels.Il n’y est à aucun moment question de projets ,de co éducation, de lien avec les enseignements. La réforme des rythmes scolaires est vidée de tout sens. C’est honteux, indigne. C’est mépriser les enfants , leurs parents mais aussi les enseignants. Mr Gaudin et sa majorité font , une fois de plus, la démonstration de leur incompétence.

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  9. Trésorier Trésorier

    L’école devrait avant tout apprendre à lire, écrire et compter, ce qu’elle ne sait pas faire du tout.
    La France dépense énormément, et mal, dans l’éducation avec un résultat médiocre voire nul, et surtout décroissant.
    La mairie est en charge des infrastructures des écoles primaires, pas du contenu ou des effectifs éducatifs. Seulement des ATSEM.
    L’Etat devrait arrêter de mettre à la charge des communes des normes ou des obligations qu’il ne finance pas.

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  10. Anonymairedemarseille Anonymairedemarseille

    et si on faisait visiter les nouveaux lieux culturels dont la ville s’est doté et se dotera d’ici quelques temps, on pourrait leur faire visiter les terrasses du port, les voûtes de la major, marseille grand est, la galerie du stade, le nouveau centre bourse, ou les docks non ?
    Cela satisferait également le dessein de la mairie à savoir de former de plus en plus de consommateurs et de moins en moins d’acteurs culturels… histoire de relancer la ville comme ils disent…

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  11. Fleur13 Fleur13

    Toute cette réforme n’est pas en plus pour encourager le travail des femmes La plupart devront gérer les accompagnements supplémentaires et les complications horaires.

    Personne se soucie non plus des familles monoparentales… parce que quel employeur va vouloir jouer le jeu et aménager les horaires en fonction des rythmes scolaires ?

    enfin, les horaires vont être très différents selon les écoles. Dans le privé la réforme n’est pas appliquée et rien est prévu pour une prise en charge des enfants le mercredi en journée complète…

    ceci ne préfigure rien bon. Il fait trouver des systèmes D. La réforme aurait dû être un projet éducatif, elle ne sera même pas un projet adapté à la réalité des personnes qui travaillent. Par contre c’est un bon moyen pour précariser un peu plus des familles déjà en difficulté car j’ai bien peur que le coût de la réforme (qui soit dit en passant se retrouvera parait-il dans nos impôts !) se matérialise par des coûts gardes périscolaire en plus sans aucun bénéfice pour nos enfants.

    ces commentaires ne sont pas politiques mais réalistes

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  12. MrMiolito MrMiolito

    JC Gaudin avait annoncé clairement avant les élections municipales qu’il ne mettrait rien en place pour cette réforme.
    Or il se trouve que 118 342 électeurs ont voté à droite (sans compter les 67 988 à l’extrême droite…), soit 51,82 % des 228 360 votes exprimés le 30 mars 2014, ont confirmé que oui, c’était vraiment Gaudin qu’ils voulaient 6 ans de plus.
    Et par ailleurs 176 395 électrices et électeurs, soit 42,72 % des 412 940 inscritEs à Marseille, n’ont pas jugé utile de de déplacer pour venir dire qu’ils voulaient changer de maire.
    Combien de parents d’élèves parmi ces 294 737 électrices et électeurs, soit 71,4 % des inscrit(E)s quand même, se retrouvent aujourd’hui peinés (poue le dire poliment) par leur choix, ou leur non-choix ?
    Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi. Va falloir que ça rentre, ça !

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  13. piéton de Marseille piéton de Marseille

    On va assister pendant 5 ans , les derniers de Gaudin, à une suite de de décisions qui ne seront jamais prises pour le bien des Marseillais.
    Gaudin ne se présentera plus, il va juste faire profiter ses amis de ses pouvoirs. 5 ans c’est long quand on voit les autres villes progresser alors que Marseille s’enfonce dans les dettes. La prochaine c’est le stade vélodrome que l’on va payer… et qui rapportera gros à d’autres(se serit bien de connaitre les noms de ceux qui profitent des grands travaux : stade, terrasse du port, L2…).

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  14. Hervé Menchon Hervé Menchon

    Encore une UMProvisation à Marseille !

    Lancer des appels d’offres au moment où les meilleurs postulants ne sont pas là ou sont occupés ailleurs, c’est déjà étrange.
    Puis demander à ceux là même qui postulent, le contenu des activités proposées, alors que les écoles sont fermées et que les locaux et moyens pédagogiques ne sont pas connus du postulant; tout ceci en concertation avec des équipes pédagogiques qui ne sont pas joignables en période estivale … entre voyance et roulette russe, la mairie improvise.

    Pauvres minots, le premier trimestre s’annonce catastrophique, sauf bien entendu pour le public du privé …

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  15. Anonyme Anonyme

    reforme qui part d’une bonne idée pour arriver à un non sens: un week end qui débute des vendredi midi. C’est les enseignants vont être contents

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  16. Anonyme Anonyme

    reforme qui part d’une bonne idée pour arriver à un non sens: un week end qui débute dès vendredi midi. C’est les enseignants qui vont être contents !

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  17. Mistral Boy Mistral Boy

    Lancer un appel un projet pour 444 écoles et 42240 enfants le 17 juillet pour un démarrage la 3e semaine de septembre est totalement irréaliste et inconscient sauf si on veut que ça ne fonctionne pas.
    Quand Mme Casanova reconnait en plus qu’ils auraient du faire un appel d’offre dans les règles elle donne le bâton pour se faire battre, ou l’excuse pour ne pas mettre en place la réforme.
    Face à un tel niveau d’incompétence et de refus d’appliquer la loi il est temps que le gouvernement sanctionne la Ville et ses élus.
    Si on ajoute à cela la gestion catastrophique de la location du Stade Vélodrome et la gabegie financière à venir on pourrait même envisager une mise sous tutelle de la Ville, ce qui laisserait à son Maire plus de temps pour faire campagne pour les sénatoriales puisque c’est la seule chose qui l’intéresse.

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  18. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Pauvre Madame Casanova, qui n’a aucun argument et reproche à d’autres sa propre incompétence… Accuser le gouvernement de s’être “entêté” ? Mais qui est-ce qui s’est entêté à ne surtout rien faire entre janvier 2013 et juin 2014 pour préparer l’application de cette réforme, sinon elle-même et son éclairé mentor Gaudin ? Comme dirait l’autre, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.

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  19. jdeharme jdeharme

    L’ump ou le fn en fait parfois difficile d’y voir une vraie différence.
    1998 ce n’est tout de même pas si loin. Hervé Mariton suit alors Charles Millon qui se fait réélire Président grâce aux élus du front national. Les vice-présidents dont Hervé Mariton (à la Culture) doivent alors faire allégeance à ces élus, à leurs idées, à leurs programmes.
    Alors aujourd’hui l’ump contre les rythmes scolaires c’est comme l’ump de 1998 contre la culture.

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  20. Guido Guido

    MISE SOUS TUTELLE!
    comme une fois autrefois!L’État nous doit cela.
    Avec des arguments de tous ordres,sociaux-économiques,judiciaires,sanitaires et compte-tenu de l’indigence de tous nos politiques sous mandats

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  21. Anonyme Anonyme

    on parle, on parle… Et les tatas dans tout ce merdier. Meme pas tenues au courant.Quand des remplaçantes vont faire la sortie des classes a 16h30 parce que la tata est en maladie.Comment va t’elle savoir s’il faut donner l’enfant au papa ou a la maman en cas de divorce. Nous sommes des pions

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  22. Anonyme Anonyme

    “Ne peut s’en vouloir qu’à elle même”? attention Marsactu, vous allez être privés d’activités périscolaires et obligés d’aller en soutien de français!

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  23. Anonyme Anonyme

    Si j’ai bien compris ce sont des associations subventionnées avec nos impôts qui vont s’occuper des enfants dès que l’école sera finie parce que la Ville est incapable de gérer? Perso, je pense que ce n’est pas à la société de payer, mais aux parents. Le rôle de l’école est d’instruire et d’enseigner et pour ça elle est vraiment à la dérive. Pour le reste, quand on met des gosses au monde, il faut assumer.

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  24. mourad mourad

    Faites des activités de qualités prenez des bac+3 et bac+5 pour monter des projets de haut niveau des APS et de l’arts par de vrais professionnelles.

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  25. Anonyme13 Anonyme13

    Cette reforme je ne sais pas si c est vraiment pour le bien etre des enfants il aurait mieux vallut garder le meme rythme et voir diminuer le temps de bacances scolaire et pour repondre a 1 commentaire nos enfants nous les asdumons mais quand on a une activite profesionnels ce n est pas envisageable de demander aux payron de nous ammenager notre temps de travail apres peut etre c est a nous de payer mais aprrs tout l ecole n est pas gratuite et je pense aux familles monoparentales alors finalement on parle qu il y a beaucoup de personnes inactives cela veut dire que finalement il faudrai que les femmes cesse leur activites c est au gouvernement et vommunes a penser aux desagrement causes aux parents pas aux parents

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