À Marseille, un bon club de foot doit savoir jongler avec les stades
À Marseille, un bon club de foot doit savoir jongler avec les stades
"Marseille Capitale Européenne du Sport en 2017 sera la capitale du sport pour tous", avait déclaré Jean-Claude Gaudin, en février dernier lors de la remise des trophées aux champions marseillais. Le Club athlétique gombertois (CAG), antique club de football créé en 1921, espère voir ces belles promesses se concrétiser rapidement, inquiet de devoir s'entraîner et jouer ses matchs à domicile sur un terrain jugé dangereux et vétuste. L'équipe dirigeante du CAG promet, si la situation devait se prolonger, "d'aller s'entraîner au Vieux-Port, au pied de l'Hôtel de Ville pour attirer l'attention du maire".
L'histoire commence il y a trois ans lorsque "un mercredi, jour de l’entraînement des plus jeunes, le CA Gombertois s’est retrouvé devant un stade aux portes closes". Ce terrain stabilisé, perché sur un petit plateau surplombant Château-Gombert, est bordé de deux lotissements aux larges allées, composés de villas avec petit jardin arboré, les collines en toile de fond. Ce havre de paix ne s'est jamais vraiment accommodé du bruit et du désordre qui serait généré par l'équipe locale. Le bruit des entraînements en semaine – tard le soir – et des matchs du week-end – tôt le matin – les problèmes de circulation dans le lotissement mettent les nerfs des riverains à rude épreuve. "Un jour de match, le véhicule des pompiers n'a pas pu accéder au terrain, tellement les voitures étaient garées n'importe comment", se désole Richard, témoin de la scène habitant face au stade. Au club, on raconte qu'un riverain est venu un jour discuter avec un fusil. Une anecdote qui, à défaut d'être avérée, en dit long sur la fraîcheur des relations. Sous la pression des riverains, l'adjoint délégué aux sports de la ville Richard Miron ferme les portes du stade.
L'art de gérer les créneaux
Du jour au lendemain, l’équipe dirigeante doit se démener pour assurer l’entraînement de l’ensemble de ses équipes. Ainsi, suivant leur catégorie, les 440 licenciés sont dispersés sur plusieurs terrains alentours. Les plus jeunes partent s'entraîner sur le "terrain d'aventure" géré par la mairie des 13e et 14e arrondissements qui n'est pas tracé. Les gens viennent même y promener leurs chiens. Les autres classes d'âge déménagent au stade Mallet, où "il a fallu pousser le club résident de la Rose pour pouvoir s'entraîner", rapporte Jean-François Sunda, entraîneur au club. Trouver un nouveau terrain d'entraînement en milieu d'année est un véritable casse-tête.
Chaque année, la mairie centrale doit, en effet, répartir 82 236 créneaux, selon le dernier pointage de son "plan stade", entre les différents usagers (fédérations, scolaires,…) de ses équipements sportifs. La fédération de football, par l'intermédiaire du district de Provence, en récupère 30 à 35% pour les répartir entre les différents clubs de la ville en fonction des souhaits que chacun aura pris soin de lui remonter au mois de juin. "Malgré nos efforts, certains clubs sont en difficulté. Les enfants de Belsunce ou des Minots du Panier, par exemple, doivent aller s'entraîner dans le 12e, le 13e ou le 14e", indique, un brin fataliste, Jean-Pierre Givone, le secrétaire général du district. De son coté, la mairie explique, à raison, qu'il serait compliqué de démolir un immeuble pour construire un stade dans ce secteur. Néanmoins, l'allocation des créneaux reste l'une de ses principales mission et un véritable défi. Pour le relever, Richard Miron, reconduit ce vendredi dans son mandat de délégué au sport, devra faire valoir ses talents d'arbitre et de conciliateur.
Sport pour tous, confort pour qui?
Dans ces conditions, le CAG perd des licenciés, il n'en compte plus, aujourd'hui que 280. Malgré tout, le club ne s'est pas démobilisé. Au fil des ans, il s'est vu attribuer la totalité des créneaux du stade Mallet mais il doit faire face à une autre enjeu : l'état des équipements. A force de relances, l'association réussit à obtenir un container, placé aux abords du terrain, pour stocker le matériel d'entraînement et un coup de peinture dans les vestiaires pour faire illusion. "De toute façon, les équipes que nous recevons préfèrent se changer dehors !", s'emporte Jean-François Sunda. Le terrain, lui, est en piteux état et désespère les délégués du district de Provence qui assistent aux rencontres. Richard Miron nuance, rappelant que "l'équipe première en PHA [Promotion d'honneur poule A, ndlr] s'entraîne sur le stade réhabilité des Olives et ils sont ravis".
L'adjoint délégué au sport trouvera néanmoins dans la rénovation des stades vieillissants un sujet à traiter rapidement, sous peine de voir se jouer un nouveau championnat sous ses fenêtres. De plus, l'échéance Marseille capitale européenne du sport en 2017, doté d'un adjoint spécial en la personne de Frédérick Bousquet, va relancer le débat sur les objectifs des différents plans concernant les infrastructures sportives. Faudra-t-il se féliciter avec Richard Miron de la réalisation prochaine du stade Delort qui sera inauguré en 2015 et aura coûté 20 millions d'euros ? Ou s'inquiéter du flou du calendrier des chantiers à venir dans le cadre du plan stade ? Le stade de Château-Gombert, lui, coule des jours heureux, abritant une équipe de baseball respectueuse du voisinage. Un parking flambant neuf vient même de voir le jour à deux pas du terrain.
Commentaires
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Le bilan “sport” et les équipements sportifs sont complètement catastrophiques pour la seconde ville de France.
Gymnase inexistants, idem pour les piscines, pas assez de stades….. Mais c’est pas Miron l’adjoint au sport, le looser qui se permet d’insulter ses adversaires mais qui est incapable de mener à bien sa tâche. Allez on pourra ressortir le même article dans six ans rien n’aura changé, pourquoi ce malpropre ferait-il dans les années à venir ce qu’il n’a pas fait lors de sa précédente mandature ?
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“Sous la pression des riverains, l’adjoint délégué aux sports de la ville Richard Miron ferme les portes du stade.”
Je viens de comprendre pourquoi M. Miron ferme les piscines : elles attirent du monde. Le mieux est donc d’empêcher les minots d’apprendre à nager (http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/12/17/marseille-brasses-coulees_4336040_3224.html) : à terme, on pourra se passer de piscines, faute d’usagers sachant nager. Ca, c’est de la politique à long terme !
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Oui il faut article sur les piscines. Enfin quand on voit l’état de celle qui sont ouvertes et le parc de celles fermées dont Luminy on se demande ou est passé le budget de maintenance des équipements.
L’équipe à Gaudin ne joue t’elle pas la montre pour nous sortir son fameux coup de la DSP ou PPP pour faire reprendre la gestion des piscines à une société amie faisant du coup passer le prix d’entrée de 1€50 à 5€ comme c’est le cas à St Giniez.
Derrière les beau discours c’est toujours le contribuable qui trinque!
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JC Gaudin a trouvé que Mr Miron avait tellement bien fait son travail qu’il la reconduit dans ses fonctions, faut dire que les marseillais ont fait de même avec Gaudin, alors arrêtons de nous plaindre du Maire et demandons des comptes à ceux qui ont voté pour lui.
C’est sous leurs fenêtres qu’il faut aller jouer au foot dans tous les arrondissements où Gaudin est arrivé en tête, on peut même sélectionner par bureau et véritablement aller jouer dans les quartiers qui ont plébiscité la gestion Gaudin.
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“pourquoi ce malpropre ferait-il dans les années à venir ce qu’il n’a pas fait…” Oui Mironton, et on continue : d’autant plus que les listes Gaudin ont emporté les suffrages des marseillais !!!!
Et pourquoi on changerait une équipe qui gagne ?????
En plus, si on décrypte correctement la politique Gaudin, liée à la sociologie des différents secteurs….les deux lotissements de Château Gombert ne sont sûrement pas des logements sociaux !
Miron soigne tout simplement son électorat !
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À part sur les domaines qui ne dépendent pas d’elle ou très partiellement (rénovation urbaine, dynamique culturelle pendant 2013 notamment) quel est véritablement le bilan de l’équipe qui a été reconduite sur la propreté, la vie quotidienne (sport, social, écoles) : rien, nada et quand on demande on se fait menacer. Courage, on en a encore pour six ans…
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Le stade de chateau Gombert et le club CAG existaient bien avant que ne soit construites les villas. Mr Miron a viré le CAG uniquement car des proches de lui résident dans ce lotissement. Il n’y a jamais eu les désagréments cités dans l’article. Seulement les résidents ne voulaient plus voir les mercredis aprés midi et vendredis soir, des gosses issues des cités défavorisées comme “le clos la rose”, “val plan” ou “la renaude” venir s’entrainer prés de chez eux.
Mr Miron est délégué au “sport pour tous”. Mais c’est qui “tous”, car les gosses du 13ème n’en font pas partie.
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félicitations au club de Château-Gombert et tout s’est éducateur d’avoir fait un excellent travail dans une mauvaise conditions bon courage
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et le stade de la marine avec un club st gabriel 2 niveaux ligue qui ce demande ou il joue le dimanche .
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