"A Marseille, les locaux sont moins chers et le cadre de vie est incroyable"
"A Marseille, les locaux sont moins chers et le cadre de vie est incroyable"
"Le dernier jour, quand un hôtelier veut vendre ses dernières chambres, plus il est tard, plus le risque de ne pas y arriver est grand, et plus il est amené à être généreux au fur et à mesure que la journée passe". C'est sur ce constat de départ que Nicolas Salin et son associé Sébastien Houzé ont développé une appli, d'abord sur iPhone, et aujourd'hui sur Android :
Notre job est d'aller trouver des prix moins cher que sur Internet. On dégriffe, c'est-à-dire qu'à midi, à l'ouverture de nos ventes, ils vont être aux mêmes tarifs que les meilleurs prix que vous allez trouver sur Internet. Et petit à petit, tout au long de la journée, les prix vont descendre, jusqu'à un montant que l'on a négocié avec les hôteliers.
Comme souvent chez les start-up le plus difficile ce n'est pas que de trouver l'idée, mais c'est de l'exécuter, et surtout de trouver les financements pour le faire. Pour ça, Nicolas Salin a fait pour l'instant un parcours sans faute. Après une première levée de fonds de 400 000 euros l'an dernier auprès de business angels – dont Didier Blaise le fondateur de l'entreprise aixoise Allopneus.com et Alain de Mendoça de promovacances.com – Verylastroom vient de lever le mois dernier 1,5 millions d'euros, cette fois auprès de trois fonds : A plus finance, Sigma et Extend AM. Ce dernier étant spécialisé dans l'hôtellerie. "Ce sont des gens qui nous connaissaient presque de l'intérieur, on bossait avec des hôtels qu'ils avaient à leur portefeuille". Nicolas Salin y voit un signe de confiance supplémentaire pour son modèle économique.
20 emplois crées
Ces 1,5 millions vont être investis dans des recrutements : "Nous avons doublé notre équipe et nous serons une vingtaine avant la fin d'année". Mais également dans du marketing, afin de recruter cette fois des utilisateurs, avec l'objectif d'en avoir un million avant la fin d'année, contre quelques centaines de milliers aujourd'hui. Nicolas Salin voit loin et souhaite aussi développer la base d'hôtel, "notamment à l'international : nous avons 1000 hôtels aujourd'hui en France, 200 en Espagne et en Belgique" détaille le start-upper marseillais. Et Marseille justement ? Si c'est par hasard que l'entreprise s'est installée ici, Nicolas Salin s'en félicite : "Par rapport à mes confrères parisiens, ça coûte beaucoup moins cher de trouver des locaux, et le cadre de vie est juste incroyable". En attendant d'espérer devenir leader d'un marché de plusieurs milliards, où évoluent des monstres américains comme Booking.com ou Expedia, VeryLastRoom reste une des dernières sociétés européennes indépendantes. Et la seule avec vue sur mer… En espérant qu'ils ne se fassent pas avaler trop vite par des poissons beaucoup plus gros. Loin du made in Endoume.
Commentaires
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« Comme souvent chez les start-up le plus difficile ce n’est pas que de trouver l’idée, mais c’est de l’exécuter », bon rappel de l’importance de la faisabilité et du savoir faire dont un certain nombre d’intellectuels pourraient prendre de la graine. Il y a de « jeunes » candidats aux élections qui ont échoué, alors qu’ils avaient tellement de bonnes idées, glanées partout où leur profession d’intellectuels le permettait.
« Par rapport à mes confrères parisiens, ça coûte beaucoup moins cher de trouver des locaux, et le cadre de vie est juste incroyable. » C’est vrai aussi, créateurs d’entreprise à Marseille, cherchez dans le second marché de l’ancien des opportunités beaucoup moins cher, que le normé du marché du neuf. Et puis ça diffuse de l’emploi au sein du tissu urbain.
Vous n’avez pas le teint bien blanc et vous avez du mal à vous faire embaucher, passez un CAP et créez votre entreprise. Jouez le jeu et vous verrez que ça marche.
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Merci a Marsactu de denicher des pepites economiques locales.
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Il serait amusant de savoir quelles structures publiques ou para-publiques de PACA ont aidé cette startup…. Ou même la connaisse. Enfin si ils louent des m2 dans la région ont peut toujours se taper sur les cuisses !
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