La fondation de France veut bétonner la colline de Pagnol pour lutter contre le cancer
Dans le quartier de la Treille (11e), la Fondation de France espère vendre un terrain de 1,3 hectare passé en zone constructible lors de la révision du plan local d’urbanisme. Un projet à l’encontre des valeurs de l'organisme selon le référent environnement au niveau régional qui a quitté son poste depuis.
Mohammed El Guettaa s'occupe de ce terrain abandonné depuis plusieurs années. Photo : Rémi Baldy
Commentaires
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Des fois Marsactu j’ai du mal à comprendre vos choix éditoriaux… Faire un article et décrier une organisation de la sorte par rapport à un projet immobilier découlant d’un don d’un particulier ayant dicté sa volonté, pour une dizaine de baraques ? Mais quelle importance ?
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Bonjour,
cette histoire nous a semblé digne d’intérêt car elle illustre concrètement le lent phénomène de déprise des terres agricoles et naturelles dans les franges de Marseille (et la métropole en général), que nous avons traité sous l’angle macroscopique ici https://marsactu.fr/cest-mon-data-ou-sont-les-22-000-hectares-de-terres-agricoles-betonnees-depuis-25-ans/
Il éclaire de plus un enjeu du futur PLUi que nous n’avions pas détaillé lors de notre précédente analyse (https://marsactu.fr/les-sept-points-chauds-du-plan-durbanisme-de-la-metropole/), à savoir l’évolution des constructibilités des zones d’urbanisation “maîtrisée” (UM).
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“bétonner la colline” pour la construction de 10 maisons, c’est pas un peu mensonger et surtout putaclic comme titre??
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Les bétonnières sont à l’oeuvre partout dans Marseille, pas un mètre carré n’y échappe, mais vers la Treille, où il reste encore de la nature malgré une pression immobilière folle depuis des années, c’est particulièrement hallucinant.
Gaudin, amateur revendiqué de pagnolades, n’aura même pas protégé ce patrimoine. Même ça ce n’est que de la com’ (tout comme pour les “noyaux villageois”, en réalité livrés aux promoteurs).
#BétonPartout
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Acte 1 : terrain inconstructible.
Acte 2 : terrain constructible avec un maximum de 160 m2 par lot.
Acte 3 : terrain constructible avec un maximum de 300 m2 par lot.
Acte 4 : ?
Tout va bien : y a bon le béton. Alors qu’il faudrait arrêter l’étalement urbain et le mitage des zones naturelles, on continue en klaxonnant. Mais c’est pour la bonne cause, hein. Et tant pis si les futurs propriétaires des cabanons construits là-bas n’auront qu’une solution pour se déplacer : la bagnole, et son cortège de nuisances.
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