Privé de délégation et sous contrôle judiciaire, Sébastien Jibrayel sera jugé le 22 mai

Actualité
le 14 Mar 2025
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L'adjoint au sport Sébastien Jibrayel (PS), son père Henri, un adjoint de secteur et un président d'association comparaitront pour des faits présumés de violences volontaires en réunion, après l'agression de deux militants LFI. Sébastien Jibrayel a été privé de sa délégation par le maire de Marseille.

Sébastien Jibrayel, au conseil municipal du 28 février 2025. (Photo : ML)
Sébastien Jibrayel, au conseil municipal du 28 février 2025. (Photo : ML)

Sébastien Jibrayel, au conseil municipal du 28 février 2025. (Photo : ML)

Les mines sont tendues et les traits, tirés. Quatre hommes sont debout dans le box des accusés : l’adjoint au sport marseillais, Sébastien Jibrayel (PS) ; son père Henri, ancien député socialiste des Bouches-du-Rhône ; Lyece Choulak, adjoint dans le 15/16 chargé de la jeunesse et de la prévention ; et le président du club sportif et culturel El Carino, Mohammed A. Tous sont mis en cause pour des faits de violences volontaires en réunion, ayant entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) n’excédant par huit jours, et sont présentés, ce jeudi 13 mars, en comparution immédiate, procédure rapide qui permet de passer en jugement dès la fin d’une garde à vue. Trois des quatre prévenus ayant demandé le renvoi de cette audience, tous seront jugés le 22 mai prochain par le tribunal judiciaire de Marseille. Deux élus et un ex-parlementaire sur les bancs des prévenus, l’image n’est pas coutumière. D’autant que les faits reprochés sont lourds. Les quatre hommes sont accusés d’avoir porté des coups, de les avoir encouragés ou de ne pas avoir empêché l’agression de deux jeunes militants de la LFI qui venaient d’arracher des affiches à l’effigie de Sébastien Jibrayel, tout près de l’école Saint-Henri Raphel dans le 16e arrondissement de Marseille, le 18 janvier dernier. Retrait de sa délégation Dans la foulée de l’annonce de ce procès futur, le maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche), précise retirer à Sébastien Jibrayel sa délégation et l’ensemble de ses responsabilités municipales, sans toutefois préjuger de l’issue de la procédure judiciaire. “L’exemplarité est une ligne de conduite indispensable à l’exercice des mandats publics. (…) J’attends de tous les responsables politiques qu’ils témoignent de la même clarté et de la même fermeté vis-à-vis des élus mis en cause par la justice pour des faits de violences”, dit le maire de Marseille, pointant autant le délit présumé commis par son adjoint que la condamnation pour violences volontaires, le 14 février, du député insoumis Sébastien Delogu. Lequel assiste à l’audience ce jeudi, cette fois au premier rang du public. Après 48 heures de garde à vue, pendant lesquelles seul Henri Jibrayel […]
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Commentaires

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  1. Richard Mouren Richard Mouren

    Concernant M. H.Jibrayel, il est à noter que la Cour de Cassation ne juge que sur la forme et non pas sur le fond, donc les avocats vont chercher le plus petit détail de la procédure qui pourrait éventuellement montrer que leur client n’a pas été jugé selon les règles légales. Ça fait gagner du temps, beaucoup de temps et ça encombre les tribunaux qui auraient de plus gros matous à fouetter.

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  2. Lissia Lissia

    Bonjour
    Je n’ai pas encore eu le temps de tout lire mais perso, “une filade ” (cf le podcast), je n’ai jamais entendu ce mot-là…

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