Le gouvernement envisage à nouveau de réformer le mode de scrutin électoral à Marseille

Meccano
Bref
le 4 Fév 2025
9

La réforme potentielle de la loi PLM — Paris, Lyon, Marseille — n’en finit plus de connaître des rebondissements. Nouvel épisode, donc, avec cette fois, François Bayrou qui remet l’ouvrage sur le métier, nous apprend Le Parisien. Le Premier ministre a reçu Sylvain Maillard et David Amiel, les deux députés Renaissance qui s’étaient précédemment attelés à la rédaction d’une proposition de loi sur la refonte du système électoral dans les trois plus grandes villes de France.

Selon Le Parisien, le Premier ministre est très favorable au changement du mode de scrutin, qui permettrait que l’on ne vote plus par secteur à Marseille, mais que les électeurs élisent directement le locataire de la mairie centrale. François Bayrou souhaiterait donc que ce texte soit examiné à l’Assemblée nationale “la troisième semaine de mars, sur le temps gouvernemental, avant d’arriver au Sénat avant l’été”, écrit Le Parisien. C’est peu dire que le timing est serré. Les prochaines municipales sont prévues en mars 2026 et l’usage veut que, si changement de mode de scrutin il y a, il intervient au plus tard un an avant l’échéance.

Sitôt évoquée, cette éventualité a fait réagir. Notamment le président (Renaissance) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, qui y voit un “tripatouillage” dans les colonnes de La Provence. À ses yeux, une telle réforme diminuerait les chances de la droite de l’emporter en 2026 et, à l’inverse, favoriserait la majorité sortante de Benoît Payan (divers gauche), qui se montre, lui, favorable à ce changement de mode de scrutin.

Source : Le Parisien
Coralie Bonnefoy

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. BRASILIA8 BRASILIA8

    Renaud Muselier de Renaissance accuse ses collègues de Renaissance de vouloir favoriser un divers gauche/macro compatible à Marseille au détriment de la droite
    Doit on en conclure que Mr Muselier serait un Renaissance/Droite

    Signaler
  2. julijo julijo

    voilà une idée qu’elle est bonne !!! puissent-ils aboutir rapidement.

    muzo parle de “tripatouillages” et là on peut lui faire confiance, il connait !

    Signaler
  3. Peuchere Peuchere

    Cette loi elle date de 1982 !!
    Et d’un coup, à un an des municipales, les memes qui l’ont voté et soutenu pendant des décennies la trouve mauvaise.
    C’est tellement gros qu’on voit l’entourloupe de suite.
    Defferre a tripatouillé en 82. Payan veut tripatouiller en 25

    Signaler
    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Et Muselier ne tripatouille rien, ce saint homme (qui vient de perdre son Pdt de ses futurs JO)

      Signaler
    • Richard Mouren Richard Mouren

      Que vient faire M.Payan là-dedans ? La réforme de 82 a été nommée loi Deferre car il était ministre de l’intérieur. Si nous pouvons être débarrassés de toutes ces mairies de secteur, vite vite faisons-le. Une précision pour Marsactu : le maire n’est pas directement élu par les citoyenss, il est élu par les conseillers municipaux élus par les citoyens.

      Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Ben justement, cette loi date de 1982. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de l’Huveaune depuis lors, et beaucoup de ses effets pervers ont été mis en évidence. Par exemple l’art consommé de s’occuper uniquement de 4 secteurs sur 8 pour gagner les élections à Marseille, en abandonnant purement et simplement les autres. Et Muselier a fait partie des artistes.

      Ca ne date pas d’aujourd’hui que certains trouvent cette loi “mauvaise”. Les réflexions sur sa réforme ont commencé, au minimum, lors du premier quinquennat de Macron, à l’instigation de députés de sa majorité de l’époque (notamment Mohamed Laqhila), et Macron lui-même y est favorable : https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/loi-plm-trois-questions-sur-le-mode-de-scrutin-municipal-controverse-de-paris-lyon-et-marseille-2046882

      Cette loi ne concerne pas seulement Marseille, mais aussi Lyon et Paris : remettre ces trois villes dans le droit commun, rien de plus, ne ressemble pas tout à fait à un “tripatouillage”. Voir l’oeuvre de Payan tout seul, qui n’est ni ministre ni député ni macroniste, dans une évolution qui concernerait ces trois villes est probablement lui faire porter un chapeau un peu trop grand.

      Signaler
    • Pascal L Pascal L

      Comme d’habitude le commentaire de Peuchère vaut autant que son pseudo !

      Blague à part, c’est assez étonnant que les trois plus grandes villes de France, au prétexte qu’elles sont découpées en arrondissements, échappent à la loi commune (c’est le cas de le dire) et sont dotées d’un système électoral qui ressemble à celui des présidentielles aux USA, fort peu démocratique au bout du compte, mais qui dure, peut-être parce qu’il arrange bien ceux qui comptent.

      Signaler
    • jacques jacques

      On calme sa joie ! Les élections sont en 26.

      Signaler
  4. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Rhhoooo le pauvre Muselier voit s’éloigner sa villégiature du Parc de Bagatelle…

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire