Habitat indigne : les pouvoirs publics mettent en scène leur première réhabilitation commune
Créée en 2021, la SPLA-IN, le bras armé de la métropole, l'État et la Ville de Marseille pour la rénovation des logements privés dégradés, démarre son premier chantier. Pour l'occasion, les institutions se félicitent du travail mené en commun. Six ans après le drame du 5 novembre 2018, quatre immeubles sont sur le point d'être réhabilités.
Martine Vassal, Franck Caro, Benoît Payan et David Ytier visitent un immeuble en travaux rue Jean-Roque (6e). (Photo : ML)
Commentaires
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Pour moi et pour beaucoup de gens, le nom de la Rue Jean Roque sera à jamais associé à celui de la Machine à Coudre, petite salle de concert rock légendaire et chargée de souvenirs… et autre victime collatérale du 5 novembre 2018, étant pour sa part juste à l’arrière des immeubles effondrés Rue d’Aubagne.
Salutations amicales (et rock !) aux lectrices et lecteurs qui y ont pensé en lisant cet article.
Philippe, Claire, J2P et les autres : on a pas oublié !
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4 millions qui vont se transformer en 6 dans 2 ans à la fin des travaux, pour 16 appartements, soit 375.000 euros par appartement, j’espère qu’ils sont grands à ce prix là. 2 fois le prix que ça aurait couté à un privé ou de les démolir et reconstruire.
Le mieux c’est : « Trois ans, c’est un record de démarrer un chantier pareil. Ça va faire des petits.”
Ils n’ont pas honte, dans le privé les travaux seraient achevés, les appartements déjà loués depuis bien longtemps. Sacrée administration.
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Vous avez raison, c’est tellement mieux de toujours détruire pour tout reconstruire ! Franchement, rasons toute la rue on ira plus vite. Et puis, c’est tellement plus économique d’avoir des immeubles construits à la va vite et mal isolés.
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Scrogneugneu, c’est vrai, ça. Pourquoi tenter de réhabiliter avec un peu de respect pour le patrimoine ? Les Allemands nous ont montré comment faire il y a quelques décennies : tout raser à la dynamite. Je ne sais pas si la dynamite doit être privée ou publique, cependant 🙄
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Ben …l’entreprise mandatée est privée, le cabinet d’archi est privé…il vous faut quoi? Ah juste cracher sur le public qui est privé en fait…
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Parce que ce ne sont pas tes copains du béton qui ont été choisis, Martine ?
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Quand on ne connaît rien au monde de la construction qu’elle soit publique et privé on garde ses commentaires qui sont juste la pour polluer .
Je vous invite à lire les publications de la CERC sur le logement en région vous y apprendrait peut être quelque chose qui rendra vos commentaires pertinents une prochaine fois
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3 ans pour démarrer un chantier et créer « une structure plus souple ». Tout est dit .
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Dans le “privé ” il faut 5 ans pour démarrer un chantier de cet ordre aujourd’hui 🙂
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Le plus important c’est le lancement du concret des opérations….Même si au risque de facher beaucoup de monde cette opération de communication est un peu ridicule…On voit le côté pas naturel des élus avec des casques probablement mis pour la photo..
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Mdr, casque que Franck Caro a posé de travers sur sa tête, sans doute pour la première fois de sa vie 😂😂😂
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2 opérations comme cela et vous construisez une école de 10 classes, soit 200 élèves environ.
Réhabiliter l’ancien patrimonial est louable, pour l’histoire, la culture et l’identité. Mais c’est incompatible avec les revenus modestes des habitants actuels à Marseille : ils n’ont ni les moyens d’assumer les travaux, ni ceux d’entretenir.
Alors on y met de l’argent public, de manière disproportionnée, en paupérisant tout le monde. Je suis d’accord que choisir entre gentrifier à toute vitesse (remplacer les habitants pour faire venir ceux qui ont les moyens de l’investissement) et raser pour laisser pousser les (hideux) bâtiments modernes, c’est cornélien. Mais paupériser tout le territoire pour ne pas avoir à choisir, en pompant des budgets investissables autrement, c’est pire.
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Mouais…Pas très convaincant comme démonstration….
Et suis pas sûr de l’équivalent du prix pour 2 écoles au même endroit lol
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Non mais bien sûr, surtout ne faisons pas différemment, ça s’est prouvé tellement vertueux par le passé. C’est hallucinant qu’aujourd’hui on en vienne même à critiquer des opérations qui réhabilitent le bâti locatif de manière qualitative. Mais c’est sûr que des gens bien logés, c’est pas si important.
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“l’opérateur doit livrer, à l’hiver 2026, 16 logements locatifs sociaux ”
il y a quoi que vous ne comprenez pas dans cette phrase ? “sociaux” ?
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Il faudrait ajouter aux coûts directs de réhabilitation le coût des salariés de la splain, plus celui des agents des 3 collectivités qui suivent le projet depuis 6 ans !
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