Après des mois de résistance, la paillote du Mama Beach fermée par les pouvoirs publics
Le Mama Beach, bar-restaurant installé sur une plage du Prado depuis de nombreuses années ne dispose plus d'autorisation d'occupation depuis avril. Les services de l'Etat et de la mairie ont dû intervenir pour fermer le lieu. Et ce malgré la résistance des gérants, dont un certain Kévin Guedj, bien connu des fans de téléréalité.
Le Mama Beach sur la plage du Prado le 24 juillet 2024. (Photo : VA)
Commentaires
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Encore une illustration parfaite de ces rentes de situation que certains croient acquises ad vitam aeternam. Et ceux-ci vont dire à qui veut l’entendre “on nous empêche de travailler”, “il y a trop de règles en France” etc…
Mal habitués surement par des décennies d’irrespect des règles juridiques, administratives, d’urbanisme, de respect de l’environnement etc…
Combien de dossiers de ce type à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône ?
Les choses avancent, semble-t-il…
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Mais quelle bonne nouvelle ! Et à 2 jours des JO. Les kékés du Mama… Musique à fond, After et tout le bastringue Désagréables si l’on est pas clients le matin, presque refoulés si on s’ installe devant les blocs de pierre, voilà leur réalité. Et l’hiver, ce qui reste part au vent.
Je me réjouis
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Le menfoutisme marseillais dans toute sa splendeur. Et leur avocat-conseil est du même niveau d’intelligence que les kékés de la téléréalité.
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Marseille a si longtemps été la capitale du laisser-faire et du je-m’en-foutisme que certains sont persuadés d’être dans leur bon droit même quand ils sont complètement hors des clous. Les règles, OK, mais “on n’a pas le temps”, “c’est les JO”, “c’est ridicule” : des arguments d’une robustesse juridique à toute épreuve.
On a eu récemment un autre exemple, dans le même secteur géographique, de commerçant pressé de faire du fric sans s’embarrasser de fioritures inutiles à ses yeux : https://marsactu.fr/a-borely-des-travaux-sans-autorisation-enflamment-le-voisinage/
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Ce laisser-faire et ce je-m’en-foutisme s’expliquent aussi par le peu réaction de la Mairie et de la Préfecture
Quand il s’agit d’évacuer des squatteurs les actions sont plus rapides et la présence d’un serrurier est requise
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@Brasilia vraisemblablement le peu de réaction des autorités semble contredit par le contenu de cet article et l’ensemble des autres paillottes démantelées ces dernières années.
Le parquet aussi s’est réveillé depuis le passage de la procureure Laurens (de 2020 à 2024) alors que son prédécesseur Tabarens laissait tranquillement les dossiers prendre la poussière
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à ruedelapaixmarcelpaul
Sans doute l’effet J.O. il faut donner une belle image comme la réfcection de certaines voies
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Pas du tout. Tout comme les paillotes plagistes de l’Escale Borély qui ont reculés l’an dernier derrière le cheminement piétons, Mama B aurait dû s’aligner aussi. Mais ça n’a plus et il y a eu résistance. A l’ancienne, avec arrangement, ils y ont cru… C’est très bien ainsi, justement à 2 jours des JO
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ay caramba encore raté !
Il suffit de lire Marsactu pour constater que la municipalité avait décidé de saisir préfecture et tutti quanti en 2022 pour débarrasser le littoral des bars à kékés
https://marsactu.fr/bref/demolitions-prevues-pour-des-lieux-de-restauration-et-de-fete-des-plages-du-prado/
eh oui ça a pris deux ans, c’est long, mais préparer un dossier judiciaire béton (le cas de le dire) pour ne pas avoir de recours au tribunal, ça prend du temps. Et sur un calendrier marseillais, finalement, deux ans, c’est relativement court.
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Oui on peut se persuader aussi que les poules ont des dents. On peut croire en n’importe quoi pour continuer à avoir raison…
C’est dans l’air du temps…
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Quand j’étais minot les deux blocs en dur abritaient pour l’un des toilettes publiques (que l’on pourrait réhabiliter?), pour l’autre un petit snack tenu par un couple de gens plutôt âgés, mes yeux d’enfant d’alors n’arrivaient à leur donner un âge exact.
Pour la modique somme de 18 francs la dame préparait des pan bagnats délicieux plus gros que ma tête, il m’en restait toujours pour le goûter, bien imbibés d’huile. Sur la carte du mama beach on pouvait lire, sans rire : “oeufs au plat faits maison 25 euros”. Il y a des choses que l’inflation ne saurait expliquer.
Allez ciao les cakes
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