Le tribunal annule les permis de construire accordés sur le site Legré-Mante
Le tribunal administratif annonce avoir annulé les deux permis de construire accordés sur le site de l’ancienne usine Legré-Mante (8e). Cette décision donne suite aux recours de plusieurs associations de riverains et de défense de l’environnement, qui avaient entraîné un procès en juin dernier. Ces permis autorisaient la construction de plusieurs immeubles comprenant des résidences, des bureaux et des commerces, sur le site pollué.
Dans un communiqué, la juridiction motive sa décision, expliquant d’abord que le projet souffre d’un “défaut d’information du public” contraire au code de l’urbanisme. Et surtout, qu’il ne respecte pas la loi littoral, “en ce qu’il renforce de manière significative l’urbanisation de ce site périphérique” situé à la Madrague de Montredon. Le tribunal administratif pointe la nouvelle “densité urbaine” qui serait générée par ce projet. Ainsi, ce dernier devrait changer de “nature” afin d’être conforme à la loi, et aux enjeux de dépollution de cette ancienne usine.
Commentaires
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Excellent nouvelle en effet 👍😜
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C ‘est bien la mairie qui a délivré le permis de construire ?
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L’ancienne municipalité (la” mairie” n’y est pour rien. La partialité vous aveugle.
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C’est partiellement vrai, Jacques : un premier permis effectivement déposé sous l’ancienne mandature, mais mis au placard par les nouveaux arrivants… qui ont accordé le second.
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On ne peut que se rejouir de cette décision. Reste une réalité : Gingko reste le propriétaire du site. La patience paie toujours, car le foncier ne fait que gagner en valeur.
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Jacques , qui vous parle de l’ancienne municipalité . Prenez une tisane de verveine , cela vous calmera .
La jurisprudence “Villa Valmer” ne présage rien de bon pour ce dossier , aussi.
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Ginkgo, An Edmond de Rothschild private equity fund, saura t-il apprécier toujours le charme des friches industrielles et préserver la poésie urbaine des tags qui les recouvrent ?
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Les habitants de la Madrgue de Montredon vont continuer à avoir devant leurs portes une friche industrielle, avec des toits en amiante, des sols pollués.
Les squatters indélicate vont continuer de detruire petit a petit la belle bastide du XIX e siècle de la famille Rostan d’Ancézune
Les quartiers sud vont continuer d’attendre la revitalisation de leur cadre de vie.
Le Parc national des Calanques va encore garder ces ruines à ses portes…
Un témoin important du patrimoine industriel et de l’histoire de Marseille va encore attendre sa mise en valeur
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Tu peux rappeler la part de Rotschild dans Ginkgo stp ? Ainsi que celle de la Caisse des Dépôts et Consignations (donc l’État) et celle de la Banque européenne d’investissements stp ?
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