Derrière l’exposition Picasso, le Mucem toujours en quête de son identité

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le 6 Mai 2016
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Pablo Picasso, "un génie sans piédestal", grande exposition estivale du Mucem qui relie l'artiste aux arts et traditions populaires vient d'ouvrir ses portes. Si l'exposition fait sens, le choix d'un si grand nom, gage de réussite, interroge sur la stratégie muséale du Mucem, à la recherche de son identité.

La guenon et son petit,  Pablo Picasso, 1951, Bronze, collection particulière
La guenon et son petit, Pablo Picasso, 1951, Bronze, collection particulière

La guenon et son petit, Pablo Picasso, 1951, Bronze, collection particulière

En bas du Mucem, une foule se presse, à l’assaut du cube de Ricciotti. Deux heures d’attente sont annoncées pour découvrir la nouvelle exposition, “Picasso et les arts et traditions populaires, un génie sans piédestal”, qui court jusqu’au 29 août. Quelques jours plus tôt, l’affluence des journalistes conviés à la visite de presse annonçait déjà […]
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Commentaires

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  1. LaPlaine _ LaPlaine _

    On peut raisonnablement penser que les collections issues des Arts et traditions populaires ne sont pas suffisamment “attrayantes” pour rayonner nationalement (sans parler de l’international..) Il manque depuis sa conception un réel fond attractif et pérenne à ce musée dont le contenu n’est pas à la dimension de son contenant et de sa situation.

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  2. Giulia Giulia

    Je suis complétement d’accord avec le propos de Frédéric Maguet. De plus, à chaque exposition, le manque de cohérence entre les objets choisis et de vraies réflexions qui font le “lien” et qui orientent les visiteurs, témoignent de la fragilité (voire de l’absence) du projet scientifique qu’il y a derrière…

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  3. catherine catherine

    Le Mucem a-t-il les moyens de ses ambitions nationales et internationales ? A-t-il une équipe scientifique solide et qui ait formulé un véritable projet ? Je ne suis pas sûre que la réponse soit oui. Il serait intéressant de connaître son budget et de le comparer à ceux de quelques musées importants en région : le Louvre Lens par exemple, et quelques autres. Cet équipement lancé en pleine période de restrictions budgétaires drastiques et par la grâce de l’année européenne de la culture (sans laquelle il n’aurait probablement jamais vu le jour, vu ses déboires antérieurs et l’absence de politique culturelle de notre municipalité éclairée, mais passons…), est donc comme un grand vaisseau qui cherche sa route et tente des “coups” médiatiques pour attirer le public à l’intérieur des espaces et pas seulement dehors, pour le site exceptionnel et la beauté du cadre….

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  4. catherine catherine

    PS: ce qui n’enlève rien à l’intérêt de cette exposition Picasso! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit!

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  5. Lagachon Lagachon

    C’est plutôt intelligent comme stratégie d’alterner des expositions ethnographiques ou historiques parfois difficiles d’accès mais très intéressantes et avec un projet scientifique clair, et des expositions qui “font du chiffre”.
    L’idéal étant de faire les deux dans la même exposition, mais peut-on raisonnablement demander au Mucem de sortir 3 expositions exceptionnelles par an ?

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  6. didier L didier L

    Evidemment les râleurs de service sont à la manœuvre, tellement plus simple quand on ne tient ni les manettes ni les cordons de la bourse … Cette exposition Picasso m’a paru fort intéressante, grand public certes, belle place au taureau, un ” culte méditerranéen” s’il en est, bref accessible et riche à la fois … l’expo sur la cartographie de l’Algérie n’est sans doute pas assez ” méditerranéenne” pour la FSU et puis vous ne parlez pas dans cet article de l’expo Jean Genet que j’ai beaucoup apprécié, on peut certes considérer que Genet n’a pas grand chose à voir avec la Méditerranée là aussi, trait d’union entre les Palestinien et les Blacks Panthers, cela paraîtra aussi tiré par les cheveux à quelques esprits acariatres, mais bon il n’empêche que ces trois expos dans des genres totalement différents nourissent la réflexion et la connaissance de ceux qui les ont vues. Pour finir, dur dur évidemment de faire vivre un musée par les temps qui courent, mais les râleurs professionnels devraient proposer au lieu d’être dans le reproche perpétuel, ils finissent par perdre toute crédibilité.

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