Enquête participative : du Nord au Sud, la complainte des écoles vétustes
Alors que la Ville s'apprête à voter plus de 4 millions d'euros de travaux dans 18 établissements, nous avons pu collecter des témoignages sur près d'une centaine des 445 écoles marseillaises. Sanitaires inutilisables, murs moisis et classes "aménagées" dans le moindre espace libre pullulent tandis que les écoles en bon état sont considérées comme "une chance".
Enquête participative : du Nord au Sud, la complainte des écoles vétustes
Commentaires
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Il n’y a pas que le manque d’entretien des écoles, nous avons aussi le manque criant d’écoles sans parler des crèches.
Dans le 3ème arrondissement plus de 6000 nouveaux logements vont être mis en vente ou en location mais malheureusement les services publics ne suivent pas et en particulier la construction des écoles.
Dans le 3ème des préfabriqués à la caserne BUGEAUD et quelques classes supplémentaires à l’école RUFFI dans 2 ou 3 ans.
Les écoles à la caserne du Muy, Montalieu Extension, Docks lilbres 2 sont prévues en moyen/long terme mais nous savons ce que cela veut dire.
Les écoles DOCKS Libres, maternelle Félix Pyat, ilot Pelletant-ZAC Saint Charles, Friches de la Belle de Mai sont abandonnées (ou différées)
La rénovation du collège de Versailles a été abandonnée (alors qu’il y avait eu plusieurs réunions avec les élus) et maintenant on parle d’une reconstruction… mais quand !!
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Je ne comprend pas comment on peut manquer d’ecoles dans une ville ou il y a 50 000 habitants de moins qu’en 1975, avec unepart de jeunes inferieure.
J’etais eleve a l’ecole de la Feuilleraie (4eme). Pendant des annees, on a ferme des classes. On ne pourrait pas les reouvrir ???
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Pour ouvrir une classe, il faut dépasser un nombre d’élèves par enseignant sur l’école entière (les handicapés ne comptant pas pour des élèves), et non pas en fonction des locaux… La tendance étant – depuis 9 ans de Sarkozysme -à ‘On ne remplace pas un fonctionnaire (et donc des enseignants) sur 2 partant à la retraite’… les effectifs dans les classes augmentent.
Pour ouvrir une classe, il faut donc l’inscription d’élèves (non handicapés) nouveaux jusqu’à dépasser un seuil fixé par l’Éducation nationale (en fonction des zones zep, violence, rep+, etc.), ce qui créera la création d’un poste d’enseignant-prenneur d’otage supplémentaire.
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Il y a en effet les 2 règles qui jouent: effectifs et locaux. Dans quelques quartiers, les effectifs d’élèves sont au maxi des quotas éducation nationale, avec des classes mixtes (2 niveaux), et tout local éligible rempli, d’où absence de dortoir en maternelle, cantines trop petites et donc enfants n’ayant pas fini de manger à la reprise des cours, …
Mais si l’éducation nationale ouvre un poste relativement facilement, (en quelques jours ou mois), construire une école est une entreprise de très longue haleine et peu de locaux existants peuvent servir d’écoles … à moins de poser des préfabriqués sur une friche pour 1 an ou 2 ou 60 comme dans les quartiers nord ;o)
http://www.lemonde.fr/education/article/2016/03/31/le-combat-des-ecoles-marseillaises-pour-obtenir-reparation_4893211_1473685.html
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Par ailleurs, en ce qui concerne la nouvelle école Busserine, je tiens à préciser qu’elle est pleine de malfaçons ‘à la marseillaise’: en particulier l’absence de préau dans la cour pour 250 enfants…
Mais heureusement qu’à Marseille, il ne pleut jamais… Il n’y a pas plus besoin de préaux dans les écoles que de toit sur certain stade!
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la compromission des architectes avec les collectivités locales n’est plus à démontrer: sous le regard complaisant du conseil régional de l’ordre, les marchés publics locaux sont partagés par quelques mandarins bien inféodés aux élus… petit rappel: un procureur de la république s’est indigné que la plupart des attributions de marchés publics de maitrise d’œuvre soient truqués. On a les architectes qu’on mérite… et les bâtiments qui vont avec.
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ni besoin de piscine car il y a la mer et ses boues rouges, ou ses effluents de l’huveaune quand il pleut un peu fort !
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Neomars et Escartefigue, merci de vos elements mais ils ne repondent pas du tout a ma question.
On se plaint de l’etat des classes. Bon, la il s’agit d’entretien.
Dans l’article, on parle de problemes de locaux pour reouvrir des classes. On prend des bibliotheques et des salles de repos. Des dizaines de classes devraient ouvrir a la demande du rectorat et la mairie ne sait pas ou les accueillir.
Donc, alors que notre population est plus faible qu’en 1975 avec une part plus faible d’enfants et un accroissement de la part de l’ecole libre ou sont passees les classes publiques utilisees alors ????
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Je risque une hypothèse : les locaux éventuellement disponibles sont-ils situés dans les quartiers où il y a des besoins ?
Quand on regarde la carte que Marsactu a publiée récemment (https://marsactu.fr/bref/population-peripherie-marseille-croit-centre-depeuple/), il est clair qu’on ne peut pas se contenter d’un constat global de baisse de la population par rapport aux années 1970 ou 1980. Si cette baisse est réelle dans le centre-ville et dans certains quartiers des 15ème et 16ème arrondissements, il y a au contraire forte hausse dans la plupart des quartiers périphériques.
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