Le 30 mai, 109 maires montent au Sénat pour défendre une autre métropole
L'air est encore chargé d'électricité. A l'invitation de l'Union des maires, les 109 maires et les sénateurs des Bouches-du-Rhône viennent de clore une nouvelle réunion sur leur combat pour une autre métropole dans l'auditorium des archives départementales. Le texte de la future métropole vient d'être validé par la commission des lois du Sénat et doit être entrer dans le vif du débat le 30 mai prochain. A cette occasion, ceux qui ne veulent plus qu'on les appelle "les antis" métropole et encore moins des "opposants à Marseille" monteront à Paris pour manifester devant le Sénat. "Les barrières politiques sont tombées. Quelle que soit leur couleur politique, sept sénateurs sur huit soutiennent notre combat", se félicite Georges Cristiani, maire de Mimet. Le dernier étant Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille.
Certes, ils espéraient que la commission des lois leur emboîte le pas mais le projet du gouvernement n'a été modifié qu'a minima. "Jean-Pierre Sueur a travaillé nos côtés, reconnaît Sophie Joissains, sénatrice UDI et membre de la commission. Après lors d'une réunion et en l'absence du rapporteur de la loi, la commission des lois a décidé de ne pas reprendre nos amendements. Nous avons obtenu le report de l'entrée de la vigueur de la métropole en 2016 et l'élaboration du Plan local d'urbanisme au niveau des conseils de territoire". Ils espèrent encore faire passer une période d'expérimentation de 2016 à 2018 sous la forme d'un syndicat mixte renforcé "à l'issue de laquelle si on n'a réussi à construire un projet de territoire, alors le gouvernement pourra nous imposer la métropole", reprend Georges Cristiani. Le plus remonté de tous est le maire d'Allauch et sénateur socialiste, Rolland Povinelli, qui se souvient qu'il est monté à Paris au moment de l'entrée en vigueur de la loi Sarkozy sur les métropoles : "Je suis allé voir la présidente des élus socialistes, une certaine Marylise Lebranchu et elle m'a dit « si on gagne, c'est réglé ». Ensuite, je suis allé voir le président du groupe socialiste à l'Assemblée qui m'a dit la même chose. Et, rue de Solférino, le premier secrétaire de l'époque, un certain Hollande m'a assuré de la même chose". Le sénateur serait même prêt à une action radicale "mais je ne veux pas le dire devant la presse". Une surprise pour 30 mai ?Vous avez un compte ?
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