Portrait d’un “pollueur” de l’usine Alteo de Gardanne
Il est de l’autre bord, celui des pollueurs. Christian Merono est salarié de l’usine Alteo à Gardanne depuis 40 ans. Secrétaire du comité d’entreprise pour Force ouvrière, il a connu toutes les périodes de l’usine de traitement d’alumine qui vient d’obtenir une nouvelle autorisation de rejet en mer. La Marseillaise dresse son portrait : “On nous accuse de tuer la Méditerranée. S’entendre traiter de tueurs, croyez-moi, c’est dur. Mes enfants vont se baigner à Cassis. Si c’était dangereux, je ne les laisserais pas y aller…”, glisse-t-il.
Il assure que les méthodes de filtration mises en place par l’entreprise permettent d’éliminer la majeure partie des polluants : “On a eu pendant longtemps un rejet global qui incluait 99% de boues. Aujourd’hui, ces résidus solides sont stockés à Mange-Garri, on ne renvoie plus que de l’eau !”. Il s’étonne donc d’une opposition si vive jusqu’au sommet de l’État. Pour lui, la question de l’emploi industriel prime : “Les Gardannais sont attachés à l’usine. Ici, tout le monde l’appelle encore Péchiney. C’est ancré. Pour moi, elle fait partie de la famille. C’est une vieille dame de 120 ans, il faut bien s’occuper d’elle !”
Source : La MarseillaiseVous avez un compte ?
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