[2023 sur Marsactu] Une année de révélations

Rétrospective
le 25 Déc 2023
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À l'heure de regarder dans le rétro, passage en revue de dix enquêtes qui ont marqué l'année sur Marsactu. Une fois encore, scoops et investigations au long cours étaient au programme.

[2023 sur Marsactu] Une année de révélations
[2023 sur Marsactu] Une année de révélations

[2023 sur Marsactu] Une année de révélations

Un empire de taudis

Des propriétaires indélicats, Marsactu en a rencontré beaucoup au cours des dernières années. Mais celui-ci s’est présenté directement à nous, prêt à faire un tour organisé de son patrimoine dispersé à travers Marseille, aussi délabré soit-il. En creusant, il s’est avéré que l’individu est très bien connu des services de la Ville, souvent impuissante face à ses combines.


À Aix aussi…

Chacun son tour. Un an après la Ville de Marseille, Marsactu révèle que la municipalité aixoise a aussi vu la justice ouvrir une enquête sur son garage municipal. Avec un scénario de présomptions semblables : siphonnage d’essence, disparition de pièces et réparations sur des véhicules privés.


Amitié suspecte

En 2022, Marsactu se penchait sur les pratiques douteuses du club de tir de Gignac, où la gestion des armes et des munitions semblaient hors de contrôle. Un club fréquenté par de nombreux policiers, mais pas seulement. Un an plus tard, nous dévoilions qu’un des procureurs du parquet de Marseille, André Ribes, s’était rendu sur place à plusieurs reprises à titre personnel, alors même que l’enquête était en cours. Des vidéos consultées par Marsactu attestaient que le patron du club avait sollicité le magistrat pour discuter de l’affaire.


Fumées hors de contrôle

Régulièrement montré du doigt pour ses rejets, ArcelorMittal accumule les condamnations, mais aussi les subventions de l’État. En mars 2023, Marsactu et Disclose révèlent que l’industriel implanté à Fos-sur-Mer a rejeté des taux de particules fines hors des seuils légaux pendant les deux tiers de l’année 2022.


À bicyclette (ou à scooter)

Leurs silhouettes à deux roues surmontées de sacs à dos glacières sont devenues des incontournables du centre-ville et au-delà. Au printemps, Marsactu lève le voile sur l’ampleur de la précarité des livreurs et décrypte les stratagèmes qui permettent à ce système de s’étendre, via des comptes d’auto-entrepreneurs bidons, loués et parfois même revendus, hors de tout cadre légal.


Un départ et des questions

Le 7 avril, le maire de secteur Printemps marseillais dans les 6/8 quittait son poste, à la surprise quasi générale, évoquant une “rumeur” le visant. Très vite, Marsactu était en mesure de révéler les faits derrière ces explications évasives : en 2017, Pierre Bennaroche était licencié par son employeur en raison d’un “comportement déplacé et récurrent à l’encontre des collaboratrices”.


“Tu dis « j’ai pris un coup sur la tête. Mais rien de grave ».”

Après les émeutes du début juillet, l’été est marqué par les rebondissements judiciaires qui suivent ces nuits de débordements. Comparutions immédiates pour les émeutiers, mais aussi enquêtes liées aux violences policières constatées à Marseille. Fin août, Marsactu révèle les manœuvres d’un fonctionnaire pour faire garder le silence à une victime, enregistrement à l’appui.


“Le plein de voix”

En 2020, à quelques jours du second tour des élections municipales, des enquêteurs débarquaient dans les locaux de la droite marseillaise, soupçonné d’avoir mis en place un système de récolte de procurations frauduleuses. Alors que 14 protagonistes se préparent désormais à un procès, Marsactu a décortiqué le dossier judiciaire. Celui-ci raconte en filigrane à quel point les élus s’appuient sur des rabatteurs de voix, en échange de logements et emplois distribués à des fins électoralistes.


Silence chez les musiciens

“Elle m’a brisée.” Une étudiante du conservatoire Pierre-Barbizet explique à Marsactu avoir été abusée par une enseignante de chant lyrique. Des accusations corroborées par plusieurs témoignages. Mais que la direction a tardé à prendre en compte.


Surfactures

Tous les petits arrangements entre amis ne se finissent pas toujours bien. Lors des élections législatives de 2022, un cadre local du RN a monté son entreprise de communication et proposé ses services aux candidats de son parti, moyennant 8900 euros pour un “kit” tout compris. Des candidats qui ont eu pour beaucoup la mauvaise surprise de voir leurs comptes de campagnes invalidés, révèle Marsactu en novembre. Motif : l’addition aurait été largement surévaluée.

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