La Ville veut ausculter les Marseillais pour mieux traquer l’impact de la pollution de l’air
D'après une enquête participative, la qualité de l'air serait la principale préoccupation sanitaire des Marseillais. Partant de ce constat, la mairie s'apprête à lancer une étude épidémiologique d'ampleur. Pour ensuite peser sur les acteurs majeurs de la pollution.
Le poids de la pollution des navires de croisières est régulièrement pointé du doigt. (Photo : Margaïd Quioc)
Commentaires
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Les 10 millions d’euros de cadeau de la mairie au GPMM votés en conseil municipal sont scandaleux.
Les énormes méfaits des bateaux de croisières sur la qualité de l’air et la santé de centaines de milliers de marseillais sont déjà au delà du probable, c’est du quasi certain, et il est urgent et responsable de très fortement limiter le nombre de ces villes-HLM flottants et polluants dans la rade de Marseille.
Une mesure plus qu’urgente : interdire aux enfants l’accès aux terrasses des Terrasses du Port, une précédente étude a démontré que la pollution est là par moments incroyable. Respirer la fumée des bateaux juste au dessus de leurs cheminée lors de leurs départs et arrivées, il ne faut pas !
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Bonjour, la Mairie de Marseille a une position résolument anti-croisière et n’investira donc pas, a priori, sur cette partie ! Il y a beaucoup d’autres choses à faire pour réduire la pollution d’origine portuaire (connexion électrique des ferries, par exemple).
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“on pourra pousser pour les pistes cyclables par exemple”, énumère l’adjointe”… Avant ça il faudra peut être s’occuper sérieusement de la pollution sur nos 240 km2.
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Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission. » (Clemenceau, 1841/1929).
Besoin de faire une étude,la nième pour savoir que cette ville est polluée ,sale et mal entretenue.
Notre “bon” maire est soit un excellent comique, soit il nous prends vraiment pour des quiches.
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La pollution est bien connue et mesurée, cette étude (en cas de succès) doit permettre de savoir où se mesurent les plus gros impacts et sur quoi agir prioritairement (quand on ne peut pas tout faire d’un coup). C’est la première du genre EQIS à Marseille.
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Dominique Robin, directeur d’Atmosud, :. “On caricature souvent Marseille, mais nous sommes comme les autres. Nous avons tendance à rejeter le problème ailleurs, sur les industries, le trafic aérien. Or, nous savons que les deux tiers des sources de pollution sont du fait des comportements individuels”
Affirmation osée : encore faudrait-il qu’Atmosud pose des capteurs là où il n’y en a pas comme à la limite 2e 15e là ou, pour la société Trimet, le port décharge régulièrement ses vraquiers d’alumine même par Mistral avec un enfumage conséquent des quartiers environnants jusqu’à des distances de plus d’un kilomètre : https://marsactu.fr/a-lecole-ruffi-des-concentrations-de-polluants-sont-3-a-10-fois-superieures-qua-trets/
Bref, qu’il commence à faire déployer davantage de capteurs avant de désigner des coupables.
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J’adhère : la multiplication des capteurs pourrait devenir “le juge de paix” en matière de pollution de l’air. On pourrait d’ailleurs au passage étendre ces mesures au bruit, autre pollution “diffuse”.
J’irai même plus loin : ces mesures devraient être certifiées par un bureau de contrôle technique, ou par des huissiers, pour acquérir une valeur de preuve juridique. C’est peut être déjà le cas avec les mesures d’Atmosud, mais ça mérite une confirmation.
Parfois, la menace d’un procès réveille les habitudes toxiques dans des institutions qui ronronnent depuis 50 ans. Je ne vise personne mais suivez mon regard … Le GPMM par exemple, a sûrement des fonctionnements de vieux bateau au gouvernail un peu encrassé …
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Très bonne idée, de mesurer la pollution sonore. Faudrait-il encore qu’une autorité publique considère qu’il s’agit d’un problème de santé publique aussi. Un récent article de Marsactu a montré qu’en réalité, de ce côté-là, tout le monde s’en fout – alors que les nombreux commentaires de lecteurs montrent que le sujet est bien réel : https://marsactu.fr/marseille-assourdissante-le-bruit-enjeu-de-sante-publique-neglige/
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Si les “comportements individuels”, c’est utiliser la voiture, il y a erreur ! Les transports marseillais ne sont clairement pas à la hauteur de la deuxième ville de France et les marseillais.es n’ont bien souvent pas d’autres choix. La défaillance des transports est une responsabilité de la Métropole et non des individus.
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Objection, Votre Honneur : nous avons élu, réélu, ré-réélu pendant des décennies des responsables politiques qui n’avaient absolument aucune ambition de donner plus de place ici à la marche, au vélo et aux transports en commun. La priorité à la bagnole ici n’existe pas seulement parce que des hommes et femmes politiques paresseux n’ont pas voulu en sortir, mais aussi parce qu’ils ont été mis et maintenus aux commandes.
Et ils y sont toujours.
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Je crois que le commentaire de M Robin est peut etre un plus d’ordre generale sur different polluants. Mais quand on regardes les dernieres etudes Atmosud en 2023 sur les emissions maritime en particules fines (dispo sur leur site), c’est a dire la pollution la plus nefaste pour la santé, ils trouvent que le maritime va emettre bcp plus de particules ultrafines (80.000 fois plus par litre qu’une voiture diesel), soit une 160 million litre/heure pour un paquebot. Ce nombre important est parceque la taille des molecules issu du maritime sont plus petites, or dans les normes type OMS on parle que de la masse de particules, ce qui va sur-representer les grandes particules moins nefastes. Mais Atmosud ne peut pas encore mesurer comment tout ca s’integre a la pollution de fond, et pas sur que les capteurs peuvent repondre a ca. J’espere que les etudes vont prendre tout ca en compte, ca fait un peu peur…
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Bien sûr que si, les capteurs peuvent mesurer ça et même on peut avoir des historiques. Sur ce lien :
https://map.purpleair.com/1/mPM25/a10/p604800/cC0#11.41/43.3196/5.3163
vous verrez que des particuliers ou des associations mesurent les particules et certains les COV (composés organiques volatils) dans les quartiers nord.
Vous remarquerez aussi qu’il n’y a pas de mesure au sud du Cap Janet. Aussi j’envisage de payer les 220 $ de ma poche pour en fixer un chez moi afin de mesurer les particules fines : je ramasse presque un kg de poussière d’alumine chaque trimestre sur 40 m² de cour carrelée.
Mais en toute logique cela devrait être fait par Atmosud, me semble-t-il.
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Oui, bien sur ca me rend fou le refus de mettre des capteurs pres du port et la negation de la pollution par le port, et donc l’etat. L’etat construit lui meme des paquebots a St Nazaire, puis ils arrivent en mediteranee pour polluer. La tres belle etude Atmosud de debut 2023 modelise des pics astronomiques autour du port mais aussi jusq’au centre ville et Catalans. Mais j’aimerais aussi connaitre la contribution a la pollution de fond. Aussi, d’apres l’etude Atmosud les capteurs sous-estiment encore enormement le probleme des ultrafines, en mesurant la masse de particules (incluant des grandes particules) et non le nombre. On voit que le pic de l’iceberg pour la classe de particules le plus impliques dans le cancer avec les capteurs actuels. Les navires emettent surtout des ultrafines de 30-50 nanometres, les particules que en revanche sont plutot bien elimines par les pots des voitures diesel recentes.
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c’est surtout que cette Évaluation Quantitative d’Impact sur la Santé de la Pollution de l’Air se voit subventionnée par l’https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/aides-financieres/20221117/aide-a-laction-collectivites-territoriales-faveur-qualite-lair-aact-air
La ville bénéficiera alors d’une aide financière (n’excède pas 70 % des dépenses éligibles et plafonnée à 100 000 €) et d’un accompagnement technique par des agents ADEME… Bref si vous voulez notre a
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avis, ça ne va pas chercher loin. Nous aurions voulu des capteurs pour mesurer la qualité de l’ai extérieur sur toutes les écoles publiques de Marseille, offrant ainsi un maillage le plus représentatif au coeur du lieux de vie d’une population fragil à savoir les petites marseillaises et les petits marseilais comme dit l’autre …. mais non … on cherche l’appel à projet sur le site de l’ADEME qui permettra de financer une communication politique. voilà … faut pas espérer grand chose du document de 80 pages qui en résultera.
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La méthodologie EQIS-PA est une méthode scientifique, validée par l’OMS et utilisée à une échelle internationale. Ce n’est donc pas de la communication politique !
D’ailleurs à ma connaissance l’ADEME ne la financerait pas si tel était le cas.
Enfin, mesurer la qualité de l’air sur 450 points (450 écoles primaires) ne vous en apprendrait pas plus que quelques dizaines ou même quelques unités bien placées.
Sans animosité, votre commentaire trahit une méconnaissance scientifique sur le sujet…
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