17 communes en état de crise sécheresse sur le secteur de l’Huveaune
La préfecture des Bouches-du-Rhône vient de placer ce mercredi 26 juillet 17 communes du bassin versant de l’Huveaune en état de crise sécheresse. Une situation qui n’a rien d’étonnant. Le fleuve côtier a été placé au stade inférieur dit d’alerte” dès le mois de février, avant de passer en crise en mars. Il était rétrogradé en “alerte renforcée” depuis le 15 juin. “Depuis plusieurs semaines la situation des cours d’eau se dégrade”, commentent les services de l’État dans un communiqué.
La décision concerne huit arrondissements de Marseille (4, 5, 8, 9, 10, 11, 12, 13) ainsi qu’Auriol, Allauch, Aubagne, Belcodène (sud de la route départementale D908), Cadolive, Carnoux-en-Provence, Gémenos, La Bouilladisse, La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Mimet, Plan-de-Cuques, Peypin, Roquevaire, Roquefort-la-Bédoule (nord de la commune) et Saint-Savournin.
L’arrêté de la préfecture interdit l’arrosage des espaces verts, le lavage de véhicules, le remplissage des piscines et impose un arrosage de manière réduite des jardins potagers et des terrains de sport de 20h à 7h. Pour les exploitations agricoles, seule l’irrigation “par des systèmes localisés et économes en eau ou sur ressource stockée est autorisée“.
Commentaires
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Dans mon petit coin du 9eme, du haut de mon balcon, je vois tous les jours mes voisins, en bas dans toutes les villas souvent cossues (et toujours avec piscine) arroser, nettoyer leur bagnoles, à grande eau quelque soit l’heure. Ils s’en foutent totalement, ils ne sont pas concernés, ils ont du pognon. Tout est permis.
Pas de contrôle, pas vus, pas pris.
Après, j’ai ma rengaine habituelle : les douches sur les plages, l’hippodrome Borély…
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Bonjour,
J’ajoute juste un fait, complémentaire au contenu de l’article… J’habite dans le 12ème, et j’ai reçu un mail de la mairie de secteur dès hier m’informant de cette décision de la préfecture, et des restrictions associées. C’est la première fois que je reçois un tel mail!
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Pour ceux qui se situent de l’autre côté de l’écran, la dimension affective prend le plus souvent la forme mitigée d’un mélange de pitié, de terreur, d’émerveillement et de dégoût quand il s’agit de recevoir des instructions formelles, ou de faire le travail considérable d’imagination pour interpréter, selon l’idée qu’on s’en fait, ce qu’on suppose être le discours raisonné derrière la demande bureaucratique ou technocratique
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