Au conseil municipal, les écolos assument leurs désaccords avec Benoît Payan
Désormais fort de neuf membres, le groupe écologiste et social a fait entendre sa différence au conseil municipal de mercredi en s'abstenant ou s'opposant sur trois rapports, provoquant un incident de séance avec Samia Ghali. L'épisode est pour eux l'occasion de forcer le débat au sein de la majorité.
Le conseil municipal de Marseille. (Photo : Emilio Guzman)
Promis, juré, les multiples sorties et abstentions du nouveau groupe écologiste et social ne relèvent pas du feu d’artifices pour fêter les deux ans de l’avènement du Printemps marseillais avec quelques jours d’avance. “Ce n’est pas calculé, jure l’adjoint à la lutte contre les discriminations Théo Challande-Névoret. L’hémicycle est juste en train d’assumer sa fonction, c’est sain“. “Santé !”, dit-on quand les coupes s’entrechoquent. Dans l’hémicycle du conseil municipal marseillais ce mercredi 29 juin, les éclats étaient plus vifs.
Pour la seconde fois, après les dissensions autour de l’encadrement du droit de grève, des élus de la majorité s’opposent sur le fond des délibérations. Pas le genre de chaos qui met en péril la poursuite du projet mais le genre de cahot qui secoue forcément une aventure collective.
Deux groupes à neuf élus en plus du Printemps
La sérieuse anicroche intervient à la suite d’une intervention de Samia Ghali, maire adjointe et cheffe de file du deuxième groupe de la majorité après celui du Printemps marseillais. Une hiérarchie valable sur le plan politique mais qui ne l’est plus vraiment d’un point de vue comptable. Depuis quelques jours le groupe écologiste s’est vu renforcé par l’arrivée de trois nouvelles conseillères municipales issues du Printemps marseillais : Zoubida Meguenni, Aïcha Guedjali et Lydia Frentzel. Les deux groupes comptent désormais neuf élus dans leurs rangs.
En cette fin de conseil, depuis le fond de l’hémicycle, Samia Ghali développe les raisons du recours à une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) pour étudier les voies les plus efficaces de rénovation ou de reconstruction des équipements municipaux, des crèches au parc Chanot, en passant par les piscines, le palais des sports et le Dôme. Elle défend l’idée de la création d’une structure ad hoc pour ces équipements “y compris les crèches”.
Au nom du groupe LR, Catherine Pila, moque les “trois ans de réflexion” et prévient les élus du Printemps, “attention à ce que les électeurs qui vous ont élus pour mettre fin à 25 ans d’inaction ne se disent pas que 25 plus deux, cela fait 27”. Avec un demi-sourire, le maire invite Aïcha Sif à prendre la parole au nom du groupe écolo. “Pour compléter les propos de madame Pila ?”, interroge-t-il faussement.
Membre du groupe écolo, Aïcha Sif voit dans le projet d’assistance à maîtrise d’ouvrage “une opération de privatisation à peine déguisée”.
“Pas du tout. Je ne vais pas commenter, je ne suis pas là pour ça”, coupe l’ancienne conseillère régionale EELV de la majorité plurielle de Michel Vauzelle. Et elle envoie du bois. Elle dénonce le recours à des experts extérieurs sur un sujet aussi stratégique et appelle à un débat de fond “sur le partenariat public-privé qui s’est développé de l’État jusqu’aux collectivités locales”. L’adjointe à l’agriculture urbaine pointe un sujet qui “engage la majorité”, regrettant la méthode et l’absence de concertation des groupes et des élus. Sous couvert d’agilité, on autorise selon elle “une opération de privatisation à peine déguisée”.
Les piscines et les graines
Dans le camp Ghali, la rage tend les mâchoires. La riposte s’organise. La maire des 15/16, Nadia Boulainseur, monte au créneau : “Notre rôle est d’abord de faire de la politique, ensuite vient la question des outils. Nous sommes là pour rattraper le retard et assurer l’égalité d’accès aux espaces verts et équipements publics”.
Samia Ghali met la deuxième couche et elle n’est jamais plus en verve que quand elle se sent attaquée. “Sur la question des AMO, on peut pas être à géométrie variable et ne pas voir de problème quand ça vient d’un membre de votre groupe”, tacle-t-elle. Avant de porter l’estocade : “À ceux qui veulent s’abstenir, le jour où nous serons tous devant ces piscines pour les ouvrir, j’espère qu’ils ne seront pas devant la porte pour être les premiers sur la photo. […] Car je veux bien qu’on parle des graines et des arbres toute la journée mais ce qui compte, c’est qu’on s’occupe de la réalité que vivent nos enfants”. Les graines ! L’expression hérisse aussitôt sur les bancs des écologistes : Sébastien Barles, Hervé Menchon appuient frénétiquement pour activer leurs micros. Le maire coupe court pour éteindre l’incendie.
Évitons de prêter le flanc aux critiques avec des mots qui dépassent notre pensée.
Benoît Payan
Privé de prise de parole, Sébastien Barles monte jusqu’aux rangs du camp Ghali pour s’expliquer avec cette dernière. Marguerite Pasquini s’interpose et c’est finalement Benoît Payan qui reprend tout le monde. Sur le fond : “Il est hors de question de privatiser les équipements de proximité”. Comme sur la forme : “évitons de prêter le flanc aux critiques avec des mots qui dépassent notre pensée”. Les dents serrées, l’ancienne maire des 15/16 lâche à mi-voix : “mes mots n’ont pas dépassé ma pensée”.
Hors de l’hémicycle, elle minimise l’incident. “J’aime beaucoup les graines et les arbres”, sourit-elle, plaidant pour une forme d’incompréhension de la part de sa collègue écolo.
Des prises de position pour mieux exister dans la majorité
Visiblement, la délibération a été modifiée avant le conseil, excluant les piscines et les crèches du périmètre. “Effectivement, nous avons été prévenus par Sophie Camard dans l’hémicycle que la délibération avait été modifiée. Et quelque part, c’est un problème”, constate Sébastien Barles, après le conseil. Mais pour lui, l’incident dit autre chose. Par ses interventions, son abstention sur l’intelligence artificielle et le recours à des structures privées et même son vote contre sur le financement d’un congrès médical choyé par les laboratoires pharmaceutiques, le groupe écolo entend bien remettre du débat démocratique au sein de la majorité.
“Il n’y a nulle part où nous pouvons débattre de ce genre de sujet entre les différents groupes qui constituent cette majorité”, constate-t-il. “Mais il n’y en a pas plus au sein du groupe Printemps marseillais, intervient Aïcha Guedjali qui vient de le quitter. Il n’y a qu’une réunion technique où on passe au peigne les délibérations mais où on ne débat pas de politique”. Elle assène, inversant une expression du président du groupe majoritaire, Joël Canicave : “ce groupe, c’est la caserne. C’est mon premier mandat et pour moi cette absence de débat pose un problème de démocratie”.
Ce n’est pas pour embêter le maire mais pour proposer un nouveau chemin à la majorité.
Théo Challande-Névoret
Avec plus ou moins de nuances, ses nouveaux collègues de groupe acquiescent. “Cela ne ne devrait pas être si compliqué de faire vivre cette diversité dans une ville comme Marseille”, s’étonne Aïcha Sif. Tout ceci ne remet pas en cause la loyauté au maire : “Nous sommes dans des discussions de fond que nous tenons à faire vivre, insiste Théo Challande-Névoret. Ce n’est pas pour embêter le maire mais pour proposer un nouveau chemin à la majorité”.
Entre débat vivifiant et risque de morcellement
Pour Samia Ghali ce genre de débat est vivifiant : “c’est bien de se dire les choses, des vérités, d’avoir des débats. Je préfère ça à une majorité – comme celle qu’il y avait avant – où personne n’osait s’exprimer et tout le monde avait le doigt sur la couture du pantalon”. Ancienne élue de la majorité Gaudin, Catherine Pila y voit plutôt un signe “de morcellement idéologique de la majorité”. Prenant l’exemple de la Nupes à l’Assemblée, elle prévient : “l’union peut faire une belle élection, mais on se rend compte à l’usage que des différences se font jour et qu’elles seront difficiles à gérer”.
Côté écolo, on se réjouit du coup d’éclat qui redessine les rapports de force : “le dialogue n’est pas rompu. Ça va, ça vient. Même si être caricaturés en mangeur de graines…” Cela donne toujours de quoi moudre aux commentateurs.
Actualisation le 30/06/2022 à 16 h : correction au sujet de la délibération concernant le congrès pharmaceutique où le groupe écologiste a voté contre et ne s’est pas abstenu contrairement à ce que nous avions d’abord écrit.
Ghali fidèle (qu’) àvelle-même, sur la forme comme sur le fond.
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Bonjour,
J’ai suivi (partiellement )le Conseil Municipal d’hier en réalité augmentée grâce au travail en live des journalistes de Marsactu et je voudrais apporter un petit rectificatif: sur le sujet de la subvention au congrès médical d’imagerie pédiatrique, le groupe écologiste ne s’est pas abstenu mais a voté CONTRE.
C’est en tout cas ce qu’a annoncé N. Djambae au terme d’une intervention parfaitement démago, où elle a brassé les généralités sur le « tourisme médical » et dénié en bloc l’intérêt de toute rencontre médicale sans donner le moindre argument se rapportant à ce congrès en particulier. Après avoir indiqué qu’il était financé par SANOFI et Guerbet, elle a par exemple cité sans sourciller un rapport de l’IGAS sur un autre laboratoire (Servier) à l’appui de sa démonstration… Bref un grand moment de politicaillerie !
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En meme temps pourquoi le contribuable doit il oayer une subvention pour un congrès médical largement financé par les laboratoires privés ?
J ignorais que notre argent servait à ça
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@RML: en effet, les subventions publique vont généralement au privé. C’est un peu le principe.
Et oui, elles sont financées par l’impôt.
Ravi d’avoir pu vous apprendre quelque chose.
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Bonjour, bien vu, le groupe a voté contre sur ce point, nous avons corrigé. Merci !
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Nulle meilleure nouvelle pour fêter le double anniversaire du printemps marseillais que d’entendre la voix douce et sobre des authentiques hirondelles écologistes qui l’avaient rêvé et réalisé sans compromission.
En effet, la majorité municipale a été durablement ternie par les accords et désaccords sulfureux avec des élus sulfureux sans charme : vagabonds sans ideal et médiatiques sans audience. Affairistes sans capital et militaristes sans armes ni armées.
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Je comprends rien à votre commentaire…
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Merci RML je me sens moins seul
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Seuls Théo Challande-Névoret et Aïcha Sif était dans l’équipe du Printemps Marseillais d’origine.
Barles, Djambae et Menchon étaient eux sur des listes opposées à celles du PM, tout comme Samia Ghali.
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J’ai pratiqué la Maitrise d’Ouvrage et la Maitrise d’Oeuvre publique et je n’ai jamais compris l’utilité de l’AMO si ce n’est de fournir du travail au bureauxd’études privé. Cette pratique avait été mise en place par la municipalité Gaudin qui avait même supprimé la maitrise d’œuvre publique pour la transférer au privé
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Serait-ce parce-que les services techniques municipaux ne savent et ne veulent pas faire et que la nouvelle majorité n’a pas réussi à changer cela ?
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Concernant les subventions municipales aux congressistes de tous poils,il faut bien aider les Passedat, Épuisette,chez Michel et autres a vivre. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.
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à Oreo
Comme je l’ai écrit il s’agissait d’une volonté politique de la part du maire .Je ne sais pas qu’elle est la situation des services techniques actuels mais Mme Ghali est dans la ligne politique définie par Mr Gaudin en faisant appel à un AMO, par ailleurs totalement inutile à mon humble avis
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Il est tout de même proprement scandaleux d’entendre une “maire-adjointe” défendre l’idée de faire appel à des cabinets privés extérieurs (coucou McKinsey), alors que nous avons environ 15000 fonctionnaires territoriaux pour la ville (qui sont loin d’être tous des incapables !) en capacité de faire le job. Il faut croire que l’empreinte de JC Gaudin a imprimé durablement son cerveau pendant les….combien d’années déjà ? où elle était dans l’opposition à piailler pour ne rien dire et pour ne rien proposer. Le Conseil Municipal n’est pas un cirque où on vient se distraire et faire des saillies drolatiques, c’est indigne. Il est encore temps de changer de pratiques pour hisser Marseille au rang qu’elle mérite, et notre “maire-adjointe” devrait s’y atteler.
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Il est impossible d’afficher un quelconque désaccord avec Benoît Payan ; celui-ci n’ayant aucune conviction, tout est négociable. Et plus, si affinités.
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ah bon ? Mr Payan n’a aucune conviction ? bizarre alors qu’on ait l’impression pour la premiere fois depuis longtemps que Marseille aille dans le bon sens.
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X ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre. Y se découvre moins seul. Ainsi naissent les ZigZags dialectiques.
Pourtant notre journaliste est clair dans son angle et son propos : le groupe écologiste s’est élargi tout en se réunifiant pour rappeler et réaffirmer les engagements de la majorité municipale :
– Le denier public au bien public
– L’écologie authentique se distingue de l’écologisme de façade
– Les élus écologistes sont là et bien là…
Notre journaliste ne s’arrête pas au simple constat. Il rapporte aussi que cette volonté légitime n’est pas collectivement saluée par les têtes de gondoles du conseil municipal.
Quel est le sujet de l’article que nous commentons ?
Que nous dit ce courageux journaliste que nous ne lirons nulle part ailleurs et que nos commentateurs embarqués (embedded) veulent éviter à petit prix ?
Quelle est la part éditoriale des concaténations alphabétiques (AMO) qui polluent et désorientent le débat ?
Pour mémoire : Byzance a succombé au faux débats sur le sexe des anges.
Fraternellement
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En février de cette année, Samia Ghali a lancé un appel d’offres pour un AMO technique, juridique et financier pour le parc Chanot (http://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-files/eg-transparency/?dir=VILLE/DCE/2022/2021_12202_0013%20-%20PARC%20CHANOT%20-%20MISSION%20D%27ASSISTANCE%20A%20MA%C3%8ETRISE%20D%27OUVRAGE%20MULTIDISCIPLINAIRE). La ficelle était un peu grosse, il faut savoir que le préalable à un PPP c’est de prendre justement un AMO technique, juridique et financier pour évaluer les risques et décider du mode de réalisation d’une opération (et à tous les coups c’est un marché de partenariat public privé). Nous avons surveillé l’attribution, comme d’habitude avec les appels d’offres de la ville, rien n’est communiqué, aucune avis d’attribution. Il fait attendre une hypothétique diffusion sur le BOAMP. Lors de notre combat contre les PPP, nous avons rencontré Samia Ghali, sur une heure de rendez vous, elle a parlé 55 minutes, il n’y a rien à espérer, tout à craindre. Proche de Rauscher et compagnie, quand dans la Provence, elle dit “Maintenant il faut tenir nos promesses !” Nous ne sommes pas les seuls à se demander à qui elle s’adresse : aux électeurs qui ont voté Printemps Marseillais (mais qui n’ont pas voté Samia Ghali) ou à son réseau ? …mefi …
Samia Ghali sort les arguments bien connus des privatiseurs de tout poil :
* 1 : il faut faire vite
* 2 : les services de la ville ne font rien
* 3 : la ville n’a pas les finances
* 4 : il faut une solution qui n’aggrave pas la dette de la vile
* 5 : avec pleins de services en plus, de toutes façons c’est bien les services, cela permettra à la société porteuse de valoriser et donc de demander moins à la ville
*6 : et comme c’est la ville qui fournit le foncier, elle aura rétribution compensatoire
Bref exactement les mêmes arguments du stade vélodrome ou encore les PPP des écoles GEEP.
Le groupe des verts a raison.
Mefi grave. Nous surveillons le parc chanot comme le lait sur le feu, nous savons que ça va dégainer assez vite. Comme disait l’autre, les naufrageurs des services publics sont assez faciles à déceler.
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Habitante de marseille 8 ème qui a voté pour le printemps marseillais et qui est bien déçue
lamentable, aucune amélioration en deux ans , que des discours….et la réouverture des voies publiques privatisées comme la rue Flotte !!!!
Aucune nouvelle piscine mais par contre des festivals à gogo…
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aucune amélioration en deux ans ? scandaleux de lire ce genre de choses.
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Kitty,le rang que mérite notre ville?.
Cela fait 50 ans que j’écoute cette sornette.Les atouts de Marseille,le potentiel de Marseille, l’ambition de Marseille, Marseille capitale de ceci ou de cela.
Et en fait rien. Les nouveaux ressemblent étrangement aux anciens.
Dante aurait pû écrire aussi concernant notre ville,toi qui entre ici n’espère rien,
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