Non, Marsactu ne veut pas “faire la peau” à JYS
Après la parution d'une enquête à son sujet, l'élu a opéré un amalgame avec un incendie qui a touché son snack quelques jours plus tard. Marsactu conteste fermement ce rapprochement entre notre travail journalistique et un acte délictueux.
Non, Marsactu ne veut pas “faire la peau” à JYS
Dans la nuit du 10 au 11 février, un snack appartenant à Jean-Yves Sayag a été touché par un incendie et partiellement détruit. Marsactu comprend évidemment le désarroi et la colère de cet élu, pour qui il s’agirait d’une pression visant son action contre les dépôts sauvages de déchets. Ce que notre journal et son équipe ne peuvent en revanche pas accepter, c’est d’être associé à un possible incendie volontaire.
En effet, depuis le 11 février, Jean-Yves Sayag relie ce sinistre à la parution le 31 janvier de notre enquête à son sujet. “Après Marsactu qui me fait la peau! Voilà que l’on s’en prends à moi directement! On a brûlé mon snack! Quoi après ? Qui m’en veux ?”, interroge-t-il sur Facebook, où il est suivi par une communauté importante. Une pétition lancée le 12 février, et qu’il appelle en masse à signer, opère ce même amalgame entre une enquête journalistique et un acte délictueux. Déjà, le 2 février, avant l’incendie, il prêtait à notre article une intention malveillante : “Cet article à charge à pour unique but de me déstabiliser de me discréditer aux yeux des Marseillais !”
Posons le nettement : Marsactu ne “fait la peau” de personne, même métaphoriquement. Notre article posait une question qui nous a semblé d’intérêt général : celle du cadre dans lequel Jean-Yves Sayag a fait procéder, derrière une opération de nettoyage d’une copropriété dégradée, à un dépôt de terres de grande ampleur. Cette enquête a été menée en croisant les sources, les documents et les points de vue, y compris celui de l’intéressé. Chacun pourra également constater – nous avons ouvert l’accès à l’article – que le ton n’est ni agressif ni même “satirique” pour reprendre le qualificatif de Jean-Yves Sayag.
Bien entendu, notre publication est ouverte aux remarques et nous faisons systématiquement droit aux demandes de rectification et de droit de réponse, conformément à la loi. Dès la parution de l’article, Jean-Yves Sayag nous a indiqué et a annoncé publiquement qu’il nous les adresserait par le biais de son avocat. Il dispose pour ce faire d’un délai de trois mois. Dans l’attente de cette démarche et de précision sur ses griefs, nous ne pouvons que réaffirmer le sérieux et le professionnalisme de notre travail.
Julien Vinzent, directeur de la publication
Commentaires
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Ça va mieux en le disant. Soutien total à mon quotidien préféré.
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Vous faîtes bien de mettre les faits, les paroles, les écrits sur la table (et en accès libre).
Votre travail de journalistes est sérieux, et votre démarche respectueuses des droits de chacun. C’est pour cela qu’il dérange.
Mettre la lumière sur les zones d’ombre, ça dérange certains.
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Quand on s’attaque à un mythomane… qui se pense investi d’une mission divine. JYS ne recherche que les feux de la rampe. Il a un besoin maladif d’être flatté et aimé.
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Soutien total à Marsactu.
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Marsactu journal d’utilité publique. Soutien total.
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Il y a trop de gens sur notre territoire qui, dès qu’ils sont investis d’une parcelle de pouvoir ou disposent d’une petite notoriété, préfèrent la complaisance à la critique et la communication au journalisme. Ils vivent les questions sur leurs actes comme une agression, tant ils s’auto-persuadent d’avoir raison.
Cet amalgame entre un article de Marsactu et un acte crapuleux est juste dégueulasse. Soutien aux journalistes qui n’oublient pas qu’ils le sont.
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ah ces élus qui se croient tout permis, au dessus des lois…
et en plus quand leurs actes -délictueux- sont rendus publics, ils réagissent avec arrogance, et deviennent victimes.
jys est un cas d’école exemplaire.
soutien total à marsactu.
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Salauds de journalistes !
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