Boulevard urbain sud : le Conseil d’Etat balaie le recours de SOS Nature Sud
Nouvel épisode dans le combat juridique qui oppose SOS Nature Sud au projet du boulevard urbain sud (BUS) porté par la métropole Aix-Marseille Provence. Dans une décision du 29 décembre 2021, relevée par La Provence, le Conseil d’Etat a jugé irrecevable son pourvoi en cassation. Alors que l’association dénonçait la précédente décision de la cour administrative d’appel de Marseille comme entachée “d’insuffisance de motivation, de dénaturation des pièces du dossier et d’erreur de droit”, le Conseil d’Etat n’a pas jugé ces éléments comme étant “de nature à permettre l’admission du pourvoi”.
La déclaration d’utilité publique (DUP) accordée en 2016 par le préfet à ce projet de rocade entre Saint-Loup et la Pointe-Rouge est donc définitivement validée. L’association n’abandonne pas pour autant la partie et compte dorénavant sur une procédure en appel portant sur la prorogation de cinq ans de cette DUP, qui était censée expirer en septembre 2021.
Après la mise en service du premier tronçon entre Saint-Loup et Le Cabot et l’abandon de la fin du tracé entre le Roy d’Espagne et la Pointe-Rouge, annoncé en décembre 2021 en réponse à l’opposition de la Ville, l’enjeu environnemental se concentre désormais sur la partie intermédiaire, où se trouvent un parc et des jardins familiaux.
Source : La Provence
Commentaires
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La tronçon du BUS entre le Roy d’Espagne et la Pointe Rouge a-t’il été définitivement abandonné (comme annoncé dans le dernier paragraphe de l’article) ou simplement remis en question?
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La Métropole a retiré du Plan mobilité 2020-2030 cette dernière section. Ce Plan de mobilité a été adopté en décembre.
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“Conseil d’Etat n’a pas jugé ces éléments comme étant “de nature à permettre l’admission du pourvoi””. Ce jugement énoncé ainsi parait totalement arbitraire.
Quelle démonstration juridique le Conseil dEtat produit-il à l’appui de son jugement ?
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Habitante du 9ème arrondissement, je suis très intéressée par l’étude de L’AGAM au sujet de possibles tracés alternatifs, comment l’obtenir?
Je vous informe que j’ai depose une demande officielle au titre d’une Association locale, mais sans réponse à ce jour.
Quelqu’un a t-il des tuyaux ?
Merci d’avance.
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Et Didier Réault qui revient à la charge sur Twitter en exigeant l’achèvement de cette nouvelle voie jusqu’au Roy d’Espagne pour “apaiser la circulation automobile dans les quartiers sud” : ce serait la première fois au monde qu’une infrastructure routière supplémentaire entraînerait “l’apaisement” du trafic routier ! Partout ailleurs, c’est le contraire qui se produit : il y a des exemples célèbres aux États-Unis !
Pourquoi ces élus de droite refusent-ils de comprendre que l’apaisement de la circulation automobile en ville ne passe pas par plus de place offerte à la bagnole, mais d’abord par une offre de transport en commun à la hauteur des besoins et par un réseau continu de pistes cyclables ? C’est la recette qui fonctionne dans toutes les grandes villes européennes.
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Rappelez-vous l’épisode du bus des plages, les bons électeurs ne veulent pas mélanger dans les transports en commun.Donc je garde la bagnole.
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tout à fait d’accord. un exemple flagrant, et en “direct-live” : la L2. pour apaiser la circulation vers les sorties de la ville.
Il y a de plus en plus de voitures, et cela n’a pas vraiment désengorgé le jarret…. mais encombré plutôt tous les quartiers limitrophes.
une infrastructure supplémentaire entraîne l’augmentation du trafic routier.
Il me semble avoir entendu parler d’une théorie scientifique sur ce sujet qui prouve cela ; en dehors de l’expérience.à la rose, st barnabé, st julien, la pomme….etc.
Les transports en commun sont pour la “piétaille”… pas un concept admis par leur logiciel perso. et puis, ils ont leurs chauffeurs.
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@julijo, la théorie scientifique à laquelle vous faites allusion est le paradoxe de Braess, très bien expliqué ici, avec des exemples éclairants : http://carfree.fr/index.php/2012/07/18/le-paradoxe-de-braess/
Ce paradoxe a été mis en évidence dans les années 1960. C’est curieux que nos élus de droite, dont la conception de la mobilité date des années 1970, n’en aient jamais entendu parler.
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@Electeur du 8e: fascinant!
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merci de l’info ! édifiant.
c’est consternant de s’apercevoir que nos “décideurs” sont -encore une fois- à côté de la plaque dans leurs choix…
courage aux habitants de st loup et point rouge et voisins…nous à st julien on ne s’en remet pas, on a juste appris à s’organiser avec les “flux” et les “flots” !!!
c’est désolant de noter que l’environnement ne les intéresse pas plus, non plus.
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Ce qui a d’ailleurs a généré pour contrecarrer ce paradoxe la création de “Bison Futé” en son temps ,et ceci notamment,afin d’ orienter les conducteurs vers des itinéraires de délestages pour éviter les autoroutes qui étaient censées améliorer la circulation. D’où le paradoxe.
Ce qui me faiy dire qu’à Marseille , des bisons nous en avons , mais des futés je n’en vois guère.
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Déclaration d’utilité publique? il s’agit plutôt ici de nuisances publiques…
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