Dans la Criée occupée, des jeunes précaires jouent l’extension du domaine de la lutte
Depuis bientôt deux mois, étudiants et jeunes précaires occupent le théâtre national de la Criée à Marseille. Nombre d’entre eux se mobilisent pour la première fois de leur vie. En coulisses, ils font leurs premières armes en devenant acteurs de la lutte pour l’accès à la culture.
Tous les mercredis sur le parvis de la Criée, occupants et passants sont invités à faire partager leur talent artistique, même le plus petit
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Depuis un an, les jeunes gens sont enfermés, pas de relations sociales, de la visio ad nauseam, et pour de jeunes acteurs pas de répétitions. Les bistrots restent fermés, les rassemblements extérieurs sont limités à 6 personnes, quoi de plus excitant de d’occuper un théâtre, vivre en collectif, refaire le monde, sortir des questions de politique culturelle pour embrasser toutes les causes. Mais les théâtres vont rouvrir dans 10 jours, comment imaginer qu’ils soient bloqués, et d’ailleurs pourquoi, pourquoi les artistes présentés ou le public qui a soif de spectacles seraient punis par un mouvement qui demande le contraire. Sans oublier quelques roués qui aimeraient obliger les théâtres à être évacués par la police, ce qui leur permettrait de prouver qu’ils avaient bien raison. Il est urgent de reprendre le chemin des musées, des cinémas, des concerts, des salles, sinon Netflix et Telegram auront pris toute la place et les responsables politiques se diront que finalement le financement public de la culture n’est plus nécessaire.
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Tout ça rappelle mai 68, mais la société a beaucoup changé depuis, plus individualiste et cloisonnée malgré les connexions des réseaux sociaux. Pas sûr que la convergence des luttes que certains souhaitent puisse se faire dans ces conditions, avec la précarité croissante et le souci essentiel, pour beaucoup de personnes, de simplement survivre.
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“Pourquoi les théâtres et d’autres lieux culturels pourraient être occupés après le 19 mai” ? Parce qu’aucune des revendications portées la par centaine de lieux occupés n’a débouché jusqu’à présent. Il ne s’agit pas de rouvrir à n’importe quel prix. Sans parler de la réforme de l’assurance chômage qui va précariser plus d’un million de personnes.
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Le fatras habituel de logorrhée gauchiste de gens biberonnés aux subventions et à l’argent public.
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Le fatras habituel de logorrhée conservatrice de gens qui n’ont pas besoin d’une école et d’une santé gratuite pour tous.
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L’école est gratuite et la santé également, ou à peu près. Ce sont des services publics, pas comme la société du divertissement.
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