Les éboueurs grévistes de Derichebourg ne veulent pas se plier à la réquisition
Après douze jours de grève du ramassage des ordures qui impacte les 2e, 15e et 16e arrondissements de Marseille, la préfecture de police a pris un arrêté de réquisition des salariés. Les grévistes refusent de se conformer à ce qu'ils considèrent comme une attaque au droit de grève. Un syndicat a saisi la justice.
Tas d'ordure dans le quartier de La Calade (15e) durant la grève du ramassage des salariés de Derichebourg fin 2020. Photo : PID.
Au douzième jour de grève, les traits des visages sont tirés et les éclats de voix partent facilement. Le piquet est installé devant le dépôt des bennes à ordures aux Aygalades. Mais malgré leur fatigue soulignée par un brasero installé dans une vieille baignoire, les éboueurs grévistes de Derichebourg se montrent unis. Ils se disent déterminés pour un objectif prioritaire : obtenir la mutation de deux managers aux méthodes jugées tyranniques.
“On est trop harcelé. Ils en demandent trop. Pour un retard, on peut avoir une mise à pied. Quand on arrive à la maison, on se dispute avec nos femmes et nos enfants parce qu’on est à cran”, témoigne un gréviste. Appuyé contre le mur d’enceinte du dépôt, un autre dénonce des licenciements abusifs. La réintégration d’un collègue fait d’ailleurs parti des revendications, qui comprennent aussi la réfection des vestiaires, des titularisations ou encore le remplacement de vieux camions. 220 salariés ont stoppé le travail tous ensemble, “grévistes à 100%”, selon les délégués syndicaux FO.
Conséquence du conflit social, les ordures ne sont plus ramassées depuis le 17 décembre et s’accumulent dans les rues des 2e, 15e et 16e arrondissements de Marseille, là où Polyceo, filiale de Derichebourg, est délégataire du ramassage des ordures pour la métropole. 900 tonnes d’immondices jonchent les trottoirs selon la préfecture de police qui a pris un arrêté de réquisition des salariés ce lundi. “Ce dernier vise à régler de manière urgente cette situation sanitaire qui pénalise et met en danger les habitants”, précise-t-elle dans un communiqué.
“Cet arrêté bafoue le droit de grève”
Au crépuscule, l’ordre de réquisition arrive sous la forme d’un SMS envoyé par leur directeur. Le message leur demande de se présenter à leur poste le lendemain matin. “Il nous harcèle encore. Il nous envoie tout le temps des messages”, peste le premier gréviste qui découvre le texto. Tous dénoncent une volonté de “casser la grève” et promettent de ne pas se soumettre à l’ordre de réquisition, ni même de laisser des intérimaires embauchés par Derichebourg faire leur travail.
Le syndicat FO du transport et de la logistique a posé des recours au tribunal administratif contre l’arrêté préfectoral. “Un référé et un sur le fond, précise le secrétaire départemental Laurent Casanova, joint par téléphone. On estime que cet arrêté bafoue le droit de grève. L’État a à sa disposition bien d’autres moyens. S’il veut réquisitionner il peut faire appel à d’autres salariés de la Ville ou de d’autres entreprises.”
Quant à la métropole, qui a la compétences des déchets, elle ne s’exprime pas sur le fond du conflit. “C’est un conflit privé, on ne prend pas partie”, nous explique-t-on. Pour éviter que les poubelles ne se dispersent par le Mistral, la métropole a commencé à déployer des bennes. Huit devraient être installées à partir de ce mardi dans des endroits particulièrement impactés par l’amoncellement.
Sayag, l’élu à la propreté qui n’a “pas de mandat”
Ce lundi, un élu de la métropole est tout de même venu rendre visite aux grévistes mais pas en tant qu’officiel de l’institution où il est en charge des déchetteries et des dépôts sauvages. “Si c’est propre à Marseille, c’est grâce à eux. Ils sont indispensables, ils doivent donc être chouchoutés”, nous glisse Jean-Yves Sayag. Puis il précise :“Je suis là en tant que Jean-Yves Sayag. Je n’ai pas de mandat”. Le ton monte autour du vice-président du conseil de territoire Marseille Provence. Certains grévistes accusent la métropole de ne pas agir et de chercher à diviser le mouvement. “Je suis là pour vous soutenir”, répond Jean-Yves Sayag qui se présente en médiateur. Puis il affirme que la patate chaude de ce dossier est de la responsabilité du président du territoire, Roland Giberti. “Il est venu lui ? Qu’il vienne nous voir !”, s’exclame un gréviste.
Sur le piquet, on se sent accablé par un manque de considération. “C’est pas normal que depuis dix jours personne ne soit venu pour négocier avec nous. C’est un manque de respect total. En 25 ans je n’avais jamais vu ça dans ce secteur. En général, au bout de quelques jours, le directeur vient et c’est fini”, fustige un gréviste. Désormais ils exigent deux interlocuteurs pour être à leur écoute, la métropole et Thomas Derichebourg, le PDG du groupe. En attendant les effluves de poubelles continuent d’embaumer l’air de trois arrondissements.
Commentaires
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J’ai un peu de mal à comprendre le syndicat FO: d’un côté, il attaque au tribunal la décision de la préfète estimant qu’il y a une atteinte au droit de grève et, de l’autre, il est le 1er à signer un accord à la ville de Marseille limitant ce droit… J’avoue que là je commence à avoir un torticolis…
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La problématique des déchets à Marseille est un véritable serpent de mer. Depuis des décennies, années après années, des grèves surviennent immanquablement. La cause? Elle est connue hélas, mise en formes et attribution des marchés brouillonne, irrationnelle et surtout opaque. C’est un pactole que tiennent en mains divers intérêts encore et toujours à l’œuvre aujourd’hui. La métropole en charge de ce dossier, pour satisfaire certaines entreprises, ne contribue en rien à clarifier et résoudre ces situations. Ajoutons à ce peu ragoutant brouet que des marchés sont emportés par des entreprises “moins-disante” qui savent pertinemment qu’elles n’ont pas la surface technique et financière adéquate pour respecter le cahier des charges. Elles se rattrape ensuite sur le personnel et les fameux avenants qui gonflent le devis initial… 😡
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Pour aller dans votre sens, Dark Vador, la procédure de mise en concurrence, quand elle est lancée, est difficilement contournable et c’est pourquoi, dans trop de marchés publics, tout est déjà plié quand le dossier part en appel d’offres.
S’il n’y a pas entente à l’origine de la procédure, on bute alors sur la fameuse règle implicite du “moins disant”, alors que le code des marchés publics parle bien de “mieux disant. Mais des formules compliquées de pondération des prix permettent toujours au moins cher d’être favori bien que sa valeur technique soit, dans certains cas, insuffisante. Cela permet à l’administration et aux élus de se mettre à l’abri de tout soupçon de délit de favoritisme, car le prix passe pour une donnée objective contrairement à la valeur technique toujours délicate à apprécier, ceci au détriment de la qualité du service et en créant au final de la déflation sur les prix et les salaires,
Dans le cas du marché du nettoiement, on a peut-être eu les deux….
En outre, je trouve inadmissible que la Metropole, qui a orchestré ce marché, botte en touche. Elle a la responsabilité de la propreté et une réquisition par la Préfecture ne réglera rien sur le fond.
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Vassal n’assume jamais rien sauf quand elle file du pognon.
Par gros temps ,elle n’est jamais là,c’est bien la fillette à son papa
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effectivement la position de la métropole est minable, si elle n’a pas à prendre parti sur les motifs du conflit qui semblent liés à la relation des salariés avec la direction, elle reste donneuse d’ordre et donc responsable de sa bonne exécution. Elle doit absolument appliquer les règles du marché et les pénalités prévues en cas de non réalisation des prestations (à moins que cela ne soit bien borné juridiquement, ce qui est fort probable ou encore qu’on ne veuille pas les appliquer pour tout autre motif)
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@André
Généralement, quand les formules de pondération de la note attribuée pour un marché sont compliquées, c’est qu’on a voulu y intégrer plusieurs paramètres. Et au plus il y a de paramètres, au plus la note réservée au prix diminue (puisque le total représente toujours 100%). Si la CRC a souligné le manque de moyens de l’entreprise c’est probablement que la commission d’attribution du marché les a mal évalués. Ceci dit, ce sont généralement les services qui vérifient les dossiers de candidatures et il est bien rare qu’ils s’assurent que le camion qui apparaît sur une photo n’appartient pas à une autre boîte.
Ce qui est possible à l’échelle d’une commune (via le bouche à oreille) ne l’est pas forcément à celle d’un regroupement.
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Ce n’est pas tout a fait exact. Si vous avez consulté des cahiers des charges d’appel d’offres, vous avez pu constater que la valeur technique peut peser plus que le prix dans la note globale. C’est au choix du donneur d’ordre. Il faut bien sur ensuite etre cohérent dans l’analyse
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pascal, d’apres ce que je comprends en lisant les témoignages dans ces commentaires, la métropole applique bien ces pénalités. Oui mais l’entreprise, bien entendu, répercute cette pénalité en mettant la pression sur les employés. Evidemment j’allais dire…. Le pb de fond c’est peut etre que le prix est trop bas et du coup, ca met la pression a tout le monde : l’entreprise et ses employés.
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Curieux manège de cet élu de la métropole qui dit successivement qu’il n’a pas de mandat, puis qu’il soutient les grévistes, puis qu’il aurait un rôle de “médiateur”, avant de refiler avec élégance le bébé au président du “conseil de territoire”. Tout ça manque un peu de cohérence.
Quant à Vassal, j’espère qu’elle ne se contente pas de la phrase prononcée par ses services : “C’est un conflit privé, on ne prend pas partie”. C’est surtout un peu court. Mais au fond, punir les Marseillais d’avoir “mal” voté, ça peut faire du bien à l’ego.
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Attention : plusieurs fautes d’orthographe énormes….
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S’il vous plaît, faites relire et corriger votre article avant publication… Je ne compte pas le nombre de fautes et d’énormes coquilles de votre article ! Les exigences du métier ne s’amoindrissent pas en ligne. Merci
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Bonjour,
Merci pour votre signalement. Nous corrigeons cela de ce pas. En cette période de fête nous sommes en équipe restreinte et nous avons bouclé cet article tard, ce qui explique notre manque de vigilance.
Veuillez nous en excuser.
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encore un petit effort Pierre!
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Martine, ce n’est plus un conflit privé.
Le marché n’est pas respecté.
La santé publique est en jeu.
Vous nous avez gonflé avec vôtre avec moi vous allez voir…..
Nous voyons que la métropole est incapable de gérer les fonctions pour laquelle elle est prévue.Mais je crois que cela n’étonne personne.
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Les contrats signés par la métropole pour Marseille, dont celui signé avec Derichebourg, ont fait l’objet d’un rapport spécifique de la CRC PACA en 2017, accablant. Disponible sur le site de la CRC.
Le programme du Printemps Marseillais, disponible ici :
https://printempsmarseillais.fr/wp-content/uploads/2020/03/Programme-Printemps-Marseillais.pdf
se fonde notamment sur ce constat pour proposer une remise à plat complète.
Dans l’esprit de ce programme, ma solidarité est totale avec les grévistes, même et surtout si beaucoup d’entre nous subissent les conséquences de ce conflit.
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Je viens de relire votre lien et notamment celui concernant la propreté. Que de très belles intentions ,mais en la matière PM n’a pas son destin entre ses mains d’une part et puis d’autre part il faut le dire aussi que de très mauvaises habitudes ont été prises sur le terrain depuis des décennies. Alors supporter un programme qui relève de la chimère c’est bien, cela est sympathique mais n’amène à rien. PM a un slogan Marseille ville métropole, Oui sans doute sauf que Marseille est à la botte de la métropole.Et le problème est là et pas ailleurs.
Gaudin pensait être maire ,mais le vrai était Ruè, Benoît pense m’être aussi,oui pour le sale boulot de remettre l’administration municipale en état de marche ,mais pour le reste,Tintin c’est Martine
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Culpabilité-responsabilité multiple !!!
La Mairie n’ayant pas pu continuer à gérer elle-même ce service qui disposait d’un régime unique en son genre : la possibilité de faire très peu d’heures de travail en étant payé pour un temps plein + permettant de faire des doubles journées (au noir), doublé de la représentation par un pouvoir de syndicat totalitaire : Voir rapport de la Cour des Comptes.
La sous traitance à des entreprises privées était devenue la seule solution pour sortir d’une situation devenue ingérable : une ressemblance à celle qui a eu lieu sur le Port….
De l’explication d’un élu en charge de cette spécialisée, il a été répondu que le donneur d’ordre contrôle de près les tournées des éboueurs (des véhicules suivent et filment les infractions). Lorsqu’un rapport indique une anomalie d’exécution telle que spécifiée dans le contrat (exemple ramassage sans balayage autour des containers laissant ds détritus au sol) la sanction est le non paiement des services de la zone. Ce qui fait en permanence des pénalisations considérables pour l’entreprise de terrain. Elle-même devant se retourner contre les salariés en cause, mais devant néanmoins payer leur salaires.
Les conflits sont systématiquement liés à cette organisation.
D’autre part, si le droit de grève est autorisé en France, celui-ci ne doit pas être un moyen de chantage, comme ici.
Le Prud’hommes sont là pour régler les problèmes de relations aux seing des entreprises, et ce n’est pas aux citoyens qui paient des taxes enlèvement d’ordures à être continuellement en otage de ces conflits.
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petite précision le ramassage des ordures ménagères n’est plus de la compétence de la Ville depuis la Communauté Urbaine voire la Communauté de Commune soit plus de 20ans
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Petite précision : si la Ville, à une époque, a laissé s’instaurer des pratiques frauduleuses, il appartenait à ses dirigeants de régler les problèmes. Il en est de même aujourd’hui avec la gestion privée dont le fonctionnement relève de la responsabilité de l’entreprise. Le droit de grève existe partout sur le territoire et il est bien rare que les conflits ne se règlent pas. En général s’ils perdurent c’est que les conditions du débat ne sont pas mises en place par l’entreprise qui joue trop souvent sur la sensibilité du sujet pour laisser pourrir la situation. Vous semblez tomber dans ce piège comme une grande partie de la population qui a tendance à oublier que les améliorations des conditions de travail sont souvent liées au droit de grève qui conduit forcément à la privation d’un service dont l’importance n’est malheureusement visible que lorsqu’il s’arrête.
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Heureusement que j’ai une cour pour stocker ma poubelle. Il est certain que ça commence à prendre de la place mais je reste quand même solidaire de ces grévistes. J’ai pu constaté que depuis que nous avons le personnel de Derichebourg les bacs à poubelles ne sont plus jeté au sol sur la route.
Il sont remis près du portail alors qu’auparavant il fallait chercher sa poubelle plus loin ou la récupérer carrément sur la route; les bacs sont cassés.
Le travail de ripeur est difficile pendant que nous dormons ils passent récupérer nos déchets et si de surcroît ils doivent supporter un harcèlement constant de leur hiérarchie ils ont raison de faire grève.
Durant des années, j’ai été harcelée dans mon travail dans le milieu du recyclage je n’ai eu aucune aide , ni soutien inspection du travail, syndicats….jusqu’à la création d’une association contre le harcèlement au travail.
Quant aux procédures condamnée au dépens alors que j’étais la victime réelle mais je dois avouer que je n’ai pas eu l’aide de mes avocats qui n’ont vu en moi qu’un moyen financier même dans un forum un avocat est venu nous soutenir et prendre nos dossiers par compassion de notre souffrance en nous faisant une faveur en nous demandant 1000 euros cash (4×1000 €) je n’ai eu aucune suite si ce n’est des renvois d’audience.
J’ai déjà saisi le bâtonnier pour le 1er avocat et donc je n’avais plus la force de saisir à nouveau pour le 2ème sachant que le bâtonnier est un avocat. J’ai dû voir un autre avocat avec l’aide de l’association. A la base je poursuivais mon employeur pour harcèlement, menaces etc
Quant aux institutions qui doivent vous défendre c’est bizarre rien à l’horizon comme les syndicats rien.
Ils sont raison de se battre même si nous subissons le désagrément. Je leur souhaite de réussir, le respect est dû à tout le monde. Un supérieur n’a pas le droit d’humilier ou d’insulter son employé enfin en théorie car en pratique malheureusement c’est autre chose.
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Ils ont raison
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Pardon “ils ont raison de se battre”
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Et moi qui croyais que la privatisation du ramassage des ordures allait permettre de résoudre tous les problèmes à Marseille. Quelle déception ! En outre les critères de sélection des entreprises attributaires sont de véritables usines à gaz !Il n’est pas certain que le jeu de « la concurrence libre et non faussée », si chère à la droite marseillaise ,quand elle ne la concerne même pas soit respecté
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Trop de sales habitudes de la part de la métropole, trop de laissez aller sur le terrain.
Cette ville est la capitale du je m’en foutisme et de la combine publique. Privé ou public les opérateurs sont toujours les mêmes avec des méthodes identique. J’allais oublier dans le tableau FO et don ingénieur nommé pour services rendus à la gaudinie.
Pas sortis du foutoir
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Bravo les éboueurs, ils ont gagné ! Pour une fois FO soutenait une juste lutte mais ce sont les éboueurs eux-mêmes qui se sont battus pour défendre leur dignité.
Voir ce soir sur le site Libération : “A Marseille, les éboueurs obtiennent gain de de cause après deux semaines de grève ”
https://www.liberation.fr/france/2020/12/30/a-marseille-les-eboueurs-obtiennent-gain-de-de-cause-apres-deux-semaines-de-greve_1810001
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Jusqu’à jusqu’à
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Jusqu’à la prochaine
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