[Retour aux sources] Le géant de Roquefavour va faire peau neuve
De la Durance au palais Longchamp, le chantier du canal de Marseille a changé l'histoire de la ville. L'idée courait depuis des siècles avant qu'un maire et un ingénieur parviennent à le mettre en œuvre. Le plus bel ouvrage du tracé est sans conteste l'aqueduc de Roquefavour. Visite guidée avant le gigantesque chantier de sa rénovation.
La série
Depuis le robinet que l'on ouvre sans y penser, Marsactu remonte le fil de l'eau amenée par le canal de Marseille. Des rigoles aux glacier des Écrins, c'est notre retour aux sources estivales.
Où il nous est rappelé qu’on est capable de bâtir utile, durable et beau. Et en régie, pas en PPP !
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Merci pour ce rappel historique. Un détail: je n’y trouve pas la localisation ni la possibilité d’accès à la bastide F-M de Montricher. Peut-on la visiter?
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… doute , c’est peut-être devenu l’Hôtel Restaurant Arquier? R. L.
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Bonjour, la bastide est toujours privée. Elle n’est donc pas visitable à moins que les propriétaires actuelles l’ouvrent pour les journées du patrimoine. Je n’ai pas trouver trace d’un classement qui aurait suivi celui de l’aqueduc en 2002. En revanche, l’hôtel Arquier existe toujours, un peu plus bas sur la route en direction d’Aix.
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Je connais cet ouvrage depuis longtemps et pourtant, j’ai le plaisir de le redécouvrir en cheminant dans l’article. Il est très probable que j’aille le revisiter du coup, l’envie m’en a été donnée. Merci Benoît 😉
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Merci pour ce reportage: belles photos. Manque juste une petite carte: St Christophe, Réaltort…
Tant qu’il y de la glace sur les glaciers (Blanc et Noir) des Ecrins, il y a plus d’eau qu’il n’en faut et d’ailleurs les dernières inondations entre Pertuis et Cavaillon ont montré que la fonte s’accélère. Quand le stock sera épuisé, c’est là que les problèmes vont commencer.
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@☼Benoît Gilles,
Votre article,remarquable, rend hommage à l’intelligence des acteurs publics de l’époque, qui ont eu l’audace d’engager des travaux pharaoniques pour connecter Marseille à la Durance.On ne se lasse pas de regarder cet magnifique ouvrage en cheminant le long de l’Arc.
Cependant,pour assouvir ma curiosité sur la terminologie de cet ouvrage d’art,pourriez-vous nous préciser où se trouvent les quatre pierres, de 15 tonnes chacune —soit un volume de 5.500 m3 la pièce—, qui ornent chaque tête de l’aqueduc.C’est quoi la tête de l’aqueduc,le mur de tête sur les arches du 3ème niveau ?
Cordialement
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Franz-Major de Montricher n’a pas participé à la construction du chemin de fer Avignon Marseille. Il a travaillé sur le projet à tracé direct établi par Kermaingant, auquel a été préféré le tracé par Arles présenté par Paulin Talabot, qui a été inauguré en janvier 1848.
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Bonjour, je suis peu sûr de mon emploi du mot tête que j’ai utilisé avec “tête de pont”. Il s’agit de deux blocs de part et d’autres de la cunette de l’aqueduc. Une des photos d’Emilio Guzman permet de les voir dans le diaporama. Le directeur de la SEMM m’assurait lors de la visite que ces blocs n’avaient pas de fonction mécanique mais uniquement comme symbole de l’effort consenti par les travailleurs du chantier.
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@Benoit Gilles,
Je vous remercie pour cette précision sur l’explication de la symbolique de ces blocs de 15 tonnes.Leur masse représente en effet les efforts démesurés consentis par les compagnons.
Votre article rend ainsi hommage à ces bâtisseurs d’un ouvrage d’art majestueux.
Bien cordialement
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Merci pour ce bel article.
(Où l’on apprend que les aixois ont refusé le train, mais aussi l’eau… Incurables).
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