Attention écoles : les six écueils de la rentrée de Michèle Rubirola

Décryptage
le 1 Sep 2020
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Michèle Rubirola fait sa première rentrée en tant que maire de Marseille. Si elle a choisi une école présumée calme du secteur où elle a été élue, les chantiers scolaires qui l'attendent sont loin d'être simples. Tour d'horizon des six dossiers chauds.

Attention écoles : les six écueils de la rentrée de Michèle Rubirola
Attention écoles : les six écueils de la rentrée de Michèle Rubirola

Attention écoles : les six écueils de la rentrée de Michèle Rubirola

Ce mardi, la maire de Marseille se plie à l’exercice de la visite scolaire. À l’heure où les enfants quittent en pleurs les bras des parents, elle sera ce personnage mystérieux que les écoliers voient surgir à la rentrée, sans comprendre toujours son rôle exact. “Je suis le shérif”, répondait parfois Jean-Claude Gaudin, pour expliquer le rôle d’un maire aux enfants. Michèle Rubirola a fait de l’école un des marqueurs du virage politique qu’elle entend incarner. C’est la seule compétence qui n’est pas partagée avec une autre collectivité, contrairement à l’habitat et au logement, autre priorité du mandat.

Pour cette première rentrée, elle a choisi une école au cœur de son secteur, la maternelle Coppelo (5e), a priori loin des problèmes de préfabriqués éternels ou de fenêtres ouvertes à tous les vents. Mais, à Marseille, tous les secteurs sont en tension. Les fameuses écoles GEEP, construites avec des structures métalliques de sinistre mémoire, sont loin d’être toutes situées au Nord de la ville. De la même façon, les problèmes de classes surchargées ou de manque d’effectifs peuvent se retrouver aussi bien dans le 8e arrondissement réputé cossu que dans le 3e connu pour ses écoles étriquées.

La maire de Marseille et sa nouvelle équipe se sont données six ans pour réussir à décaper l’école publique de sa réputation de “honte de la République”. Passage en revue des six dossiers chauds qui les attendent au coin de la cour.

Une rentrée sous le signe du Covid

“Gestes barrière, hygiène des mains, port du masque pour les adultes et les élèves de plus de 11 ans, nettoyage et aération des locaux.” La rentrée scolaire 2020 se fera au rythme des règles sanitaires pour lutter contre le Covid-19 : savon, gel hydroalcoolique, aération et désinfection sont prévus pour respecter le protocole sanitaire du gouvernement. Il n’y aura pas de self-service et la suppression de certaines pratiques sportives est à l’ordre du jour. En revanche, les parents des élèves de maternelle pourront toujours accompagner leurs enfants le premier jour.

Quelques règles ont évolué depuis la brève réouverture de juin. Ainsi, la distanciation physique n’est par plus obligatoire dans les espaces clos, lorsque celle-ci n’est matériellement pas possible ou ne permet pas de recevoir tous les élèves. En revanche, le port du masque devient obligatoire pour le personnel tant dans les espaces clos qu’extérieurs dès lors qu’ils sont en présence d’élèves ou de collègues. Il revient d’ailleurs à la Ville de fournir en masques son personnel en contact avec les élèves ainsi que ses agents d’entretien et de restauration.

Le gouvernement prévoit enfin un plan de continuité pédagogique dans le cas où “la situation sanitaire exigerait des mesures plus strictes, du fait d’une circulation active du virus […] pour assurer l’enseignement à distance.”

Déjà 55 chantiers légués par l’ancienne majorité

À côté de ce qui incombe à l’existant – du menu entretien aux grosses réparations, enjeu détaillé dans cet article – un autre volet d’ampleur attend la nouvelle municipalité : construire de nouveaux établissements. Il s’agit de suivre l’évolution prévue de la démographie et des projets urbains, comme Euroméditerranée 2, mais aussi faire baisser la pression sur les zones les plus engorgées, voire remplacer des écoles en préfabriqués.

En la matière, la nouvelle mandature ne part pas d’une feuille blanche. En témoigne une série de tweets satisfaits de Lionel Royer-Perreaut, maire LR du 9/10, à propos des chantiers dans les tuyaux sur son secteur. On y apprend qu’à Dromel des travaux d’extension sont en cours pour ajouter six classes, qu’au Vallon Régny ils démarrent pour 16 classes neuves et qu’à la Capelette le permis de construire vient d’être signé pour 17 classes. S’y ajoutent, dans le 3e, Jolie Manon, les Docks libres et Marceau, pour lesquelles les marchés sont lancés ou déjà signés.

Plus largement, dans sa réponse à la chambre régionale des comptes, la Ville listait 18 autres établissements “en projet pour les 10 prochaines années”. À supposer que la nouvelle équipe les reprenne, cela ferait un total de 24 chantiers de groupes scolaires neufs ou agrandis à livrer. Et même 55 en incluant les “GEEP” visés par feu le partenariat public-privé. Par comparaison, entre 2000 et 2019, les services de la Ville ont comptabilisé 21 chantiers. “La programmation n’est pas forcément prévue au bon endroit. Nous ne perdrons pas d’argent lorsque les choses sont déjà lancées, mais si ce n’est qu’au stade d’études nous pourrons réorienter”, nuance Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au plan écoles.

Oasis-Aygalades et Ruffi : les écoles symboles

L’une est construite sur un ancien site industriel. L’autre en préfabriqués. L’école Oasis-Aygalades (15e) et l’école Ruffi (3e) font partie des plus mal loties, chacune pour des raisons différentes. Mais les deux établissements symbolisent l’inaction de la mandature précédente.

Depuis 2011 au moins, les services de Jean-Claude Gaudin étaient informés de la présence de pollution potentiellement dangereuse pour les enfants et le personnel du groupe scolaire Oasis-Aygalades. Il aura fallu six ans pour la municipalité agisse enfin… en posant des grillages. La nouvelle équipe en place, qui se revendique écologiste, devrait se pencher sur le sujet. Alliée de la majorité, la mairie du 15/16 a d’ailleurs mis le sujet à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Contactée, l’adjointe en charge de l’environnement, de la santé et de la lutte contre les pollutions Christine Juste n’a pas répondu à notre sollicitations.

Construite en 2002, l’école Ruffi devait à la base être provisoire. Ce n’est que 17 ans plus tard qu’une nouvelle école a fini par voir le jour. Mais si les enfants pouvaient la voir du bout de la rue, parents et personnel ont finalement découvert que le redécoupage du périmètre scolaire ne permettrait pas à tous les enfants d’intégrer la nouvelle école. “La priorité doit être faite pour que soient accueillis les élèves de l’ancien groupe scolaire, glisse-t-on désormais dans l’entourage de la maire. Un groupe de travail doit être mis sur pied avec le directeur académique de l’Éducation nationale pour tenir cet objectif”. L’ouverture de la nouvelle école Ruffi a finalement été reportée à début 2021 à cause d’un retard de travaux lié au Covid-19. Cela laisse un peu de temps à la nouvelle municipalité pour tenter de mettre fin à ce que beaucoup vivent comme une injustice.

Renégocier le contrat des cantines

Capture d’écran du menu de la semaine de la rentrée. Source : Sodexo.

Si la nouvelle municipalité souhaite à terme ne pas renouveler le contrat passé en 2018 avec la Sodexo, en repassant à une gestion publique, elle ne pourra le faire d’ici son terme fixé à 2025. En revanche, la mairie compte renégocier le cahier des charges, sur au moins trois points. “Nous voulons plus de bio et de produits locaux”, s’est exprimée Michèle Rubirola dans La Provence. Depuis la rentrée 2019, la Sodexo fournit déjà “50 % de produits issus de l’agriculture biologique”. Mais ce pourcentage correspond en fait à trois composantes sur six – entre l’entrée, le plat, la garniture, le produit laitier, le dessert et le pain – et non à une quantité en volume ou en poids. La maire écologiste n’a quant à elle pas précisé jusqu’où elle voulait aller, si ce n’est dépasser ce qui est déjà en place. Or, cela pèse parfois bien léger dans l’assiette, hormis les 11 repas totalement bio par an.

Le second élément annoncé concerne les contenants. Dans son programme, le Printemps marseillais disait “Stop aux barquettes plastiques !”. Une promesse déjà faite en 2019, lorsque la mairie précédente prévoyait l’utilisation de “barquettes biodégradables et compostables”. Mais elle n’avait pas été pleinement tenue : en décembre dernier, un collectif de parents se montait pour protester contre l’utilisation du plastique, estimant qu’il pouvait être nocif pour la santé. Du côté de la mairie, on précisait alors que le délégataire “est confronté à un problème d’approvisionnement “ en contenants biodégradables. Il revient donc à la nouvelle municipalité de faire appliquer une amélioration censée être déjà effective.

Enfin, le Printemps marseillais entend revoir la grille des tarifs pour qu’ils soient établis en fonction des revenus. La mairie souhaite ainsi passer de trois paliers (gratuité, demi-tarif, plein tarif) à un éventail de 10 et 15 tarifs différents. “Certains vont peut-être un peu augmenter, d’autres baisser, mais le but, c’est plus d’équité”, affirme la maire de Marseille dans La Provence. Ce qui laisse entendre que cela se fera à budget constant.

Dédoubler certaines classes de maternelle

Pousser les murs, encore et toujours. Après l’annonce du gouvernement en 2017 de dédoubler l’ensemble des classes de CP et CE1 situées en zone d’éducation prioritaire, les municipalités ont dû redoubler d’ingéniosité pour trouver les locaux adéquats. Après les classes de CP en REP + (réseau d’éducation prioritaire renforcé) à la rentrée 2017, le tour des classes de CP REP et CE1 REP + est venu à la rentrée 2018. Puis celui des CE1 REP en 2019 avant de passer à celles de grande section REP+ et REP pour la rentrée 2020. À Marseille, où le réseau d’éducation prioritaire est plus important qu’ailleurs, trouver des salles pour tout le monde s’est avéré être une mission impossible.

Dans un premier temps, l’ancienne municipalité a songé à mettre des cloisons au milieu des classes, avant de se rendre compte de la complexité technique et administrative de la solution. La récupération de salles utilisées à d’autres fins et surtout le co-enseignement avec deux instituteurs dans la même salle ont finalement été privilégiés. Mais la nouvelle équipe a encore du pain sur la planche. À Marseille, “deux tiers des grandes sections sont encore en cours de dédoublement et des travaux sont en cours dans dix-neuf écoles pour cela”, fait savoir l’académie. Qui dit dédoublement de classe dit aussi, en théorie, dédoublement de personnel : le Printemps marseillais s’est engagé à mettre à disposition une Atsem par classe en maternelle. “On en est loin, informe un enseignant d’une école REP située dans le nord de la ville. Il n’y en a même pas la moitié.”

Y aura-t-il plus d’agents à la rentrée ?

L’école, ce n’est pas que des murs. C’est aussi et surtout du personnel municipal. Avec 3600 agents répartis entre les personnels de cantines, les agents de surveillance des temps interclasses (ASIC) et les ATSEM qui assistent les professeurs d’école en maternelle, c’est même la compétence municipale la plus gourmande en personnel. Et pourtant Marseille reste à la traîne des grandes villes avec un taux d’encadrement bien inférieur à ce que la municipalité affichait officiellement (lire notre article sur le taux d’encadrement).

Dès cet été, la Ville a donc lancé une série de recrutements (lire notre article sur la pré-rentrée de l’équipe municipale) qui ne seront effectifs que dans quelques mois. “Cela prend du temps, constate Josselyne Cozzolino, syndicaliste Unsa. Mais ce qui nous rassure, c’est qu’ils se sont engagés à mettre fin à la précarité des agents”. Si des contrats à 10 heures ont été proposés sur les mêmes bases que les années précédentes, la fin de la précarité est désormais l’objectif.

Au-delà d’une gestion purement comptable des effectifs, il s’agit surtout de remettre à plat les métiers de l’école. “Dans certaines communes en dehors de Marseille, les ATSEM n’ont qu’une mission éducative, elles ne font pas le ménage, explique Yannis Darieux de la FSU-SDU13. On peut très bien imaginer répartir ces tâches autrement”. La mission de nettoyage des ATSEM pourrait se limiter à la classe où elles exercent. “Le reste du ménage pourrait être assuré par les personnels de surveillance des cantines pour compléter leurs heures, explique ainsi Josselyne Cozzolino. Surtout, il faut remettre en place un vrai service d’agents volants qui pourront pallier les absences. Et moderniser nos services, certains cadres gèrent encore les personnels avec des fiches cartonnées sur des tableaux“.

L’adjoint chargé des temps de cantines, Pierre Huguet, est conscient de cette nécessité de faire évoluer les métiers de l’école. “C’est une chantier qui démarre maintenant et qui va évoluer en fonction du dialogue social”, expliquait-il lors de la visite de presse de pré-rentrée. Après 25 ans d’un dialogue à géométrie variable avec Jean-Claude Gondard, le directeur général des services, son successeur, Benoît Quignon a pris ses fonction la veille de la rentrée. Les premières semaines de septembre permettront de prendre le pouls de la façon dont il entend gouverner la Ville.

Violette Artaud, Benoît Gilles, Julien Vinzent

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Commentaires

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  1. zaza zaza

    phrase incompréhensible pour moi
    “mais aussi faire baisser la preseci est la suite de votre puce
    Oasis-Aygalades et Ruffi : les écoles symbolession “

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  2. Carlo Carlo

    Oui, ce serait mieux de relire les articles avant publication !!!
    “… faire baisser la preseci est la suite de votre puce
    Oasis-Aygalades et Ruffi : les écoles symbolession …”

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour, il s’agit d’un clic intempestif qui a fait apparaître une “puce” (les petit pictogrammes qui s’affichent au début de chaque partie de l’article). Cela s’est fait lors de la dernière mise en forme de l’article, ce qui explique que cela n’aie pas été détecté.

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  3. vékiya vékiya

    la mairie doit aussi revoir le tarif de la garderie matin/soir actuellement c’est un forfait. dans notre cas nous en avons besoin de 1h le matin et 1h le soir une fois par semaine pour un coût de 790€/an c’est exorbitant.

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  4. Palissade Palissade

    Pas très fair play de rappeler les fautes de frappes ou orthographe de Marsactu… ils répondent et perdent du temps pour leurs enquêtes.

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    • zaza zaza

      Bonjour, je n’ai pas signalé les fautes d’orthographe et pourtant il y en a<; J'ai juste fait remarquer que je ne comprenais pas une phrase. C'est plutôt gênant de lire un article où les phrases ne veulent rien dire
      D'ailleurs elle a été corrigée

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour,
      quand c’est fait avec bienveillance, nous accueillons volontiers les signalements de fautes d’orthographe. Il serait dommage que nos enquêtes soient ternies par de trop nombreuses coquilles…

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  5. Tarama Tarama

    Par contre, certaines choses perdurent :
    des permis de construire pour immeubles encore et encore sur la moindre parcelle arborée, les rues d’une saleté repoussante, le stationnement anarchique toujours roi (et le mobilier urbain défoncé).

    Pour l’instant on ne peut pas dire que l’on voit que l’on a changé de mairie.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Ah… encore un qui croit qu’en 2 mois la nouvelle municipalité va effacer 25 ans de laisser-aller…

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  6. raph2110 raph2110

    La structure de la Ville est un immense paquebot et tout comme lui il y a un laps de temps entre le coup de frein et l’arrêt final. Les marchés passés et toujours en cours, les organisations en place, les usages font que les changements ne seront pas visibles immédiatement. De plus la Ville n’a pas toutes les compétences et certaines relèvent de la Métropole comme les ordures ménagères, la propreté des rues. Quant à l’habitat, l’Etat, la Métropole, quelques fois Euromed et la Ville sont parties prenantes… Sur le sujet des écoles bien sûr qu’il y a beaucoup à faire pour accueillir des enfants dans les meilleures conditions d’apprentissage mais ce ne sont pas les murs, les toits, les tableaux ou les chaises qui permettent aux enfants d’acquérir les savoirs qui leurs seront nécessaires dans la vie. C’est par une politique éducative de qualité adossée aux enseignements, par la mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative que le chemin vers la réussite et le bien-être des enfants a des chances de se trouver.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      la politique éducative est elle de la compétence de la Ville ?

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  7. Mistral Mistral

    Il faudra aussi être attentif à la sécurité aux abords des écoles et notamment au strationnement anarchique sur les trottoirs et passages piétons.
    Pour exemple les deux écoles de la rue de l’Evêché où les deux passages piétons et trottoirs sont en permanence “squattés” par des véhicules, ne laissant parfois pas plus de 30cm pour le passage des piétons !

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    S’agissant de la sécurité aux abords des écoles, où le plus grand n’importe quoi automobile règne en général, la mairie serait bien inspirée de réfléchir à la création de “rues scolaires” là où c’est possible.

    Une “rue scolaire”, c’est une rue où la circulation motorisée est interdite pendant 45 minutes aux heures d’entrée et de sortie des élèves. Des expérimentations de ce dispositif commencent à apparaître un peu partout en France : elles favorisent la sécurité des piétons dans la rue, limitent la pollution atmosphérique localisée due au défilé des voitures qui déposent les élèves, et redonnent à la marche à pied sa place dans la ville. Toutes les rues qui desservent des établissements scolaires et ne sont pas des axes de transit pourraient être concernées.

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  9. raph2110 raph2110

    L’Education est l’affaire de l’ensemble de la communauté éducative et les programmes nationaux développés par l’État en lien avec les collectivités en attestent. Il semble évident qu’un enfant entouré d’adultes qui s’accordent pour délivrer des messages ou conduire des actions, chacun dans son domaine de compétence et en cohérence lui offre de meilleures chances de réussite.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      je ne vois toujours pas le rôle de la Mairie

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