Au conseil de territoire Marseille-Provence, la droite confirme sa métropole des maires
Le conseil de territoire Marseille-Provence, instance rattachée à la métropole, élisait mercredi son président. Là aussi, la droite est parvenue à se maintenir grâce à l'appui des maires de petites communes, malgré la victoire de la gauche à Marseille.
Au conseil de territoire Marseille-Provence, la droite confirme sa métropole des maires
“Il n’y aura aucun représentant de la majorité marseillaise au conseil de territoire. C’est un scandale démocratique.” La gauche vient de quitter l’hémicycle ce mercredi après-midi et Étienne Tabbagh, écologiste élu sur les listes du Printemps marseillais semble sonné. Lui emboîtent le pas tous les nouveaux représentants de la majorité municipale de Marseille qui siègent au conseil de territoire. Dans cette subdivision de la métropole regroupant 18 communes, Marseille pèse massivement avec 102 sièges sur 126. Mais cela n’aura pas été suffisant pour la faire basculer à gauche.
Comme pour la métropole la semaine dernière, la droite marseillaise, aujourd’hui dans l’opposition au conseil municipal, alliée aux maires des autres communes, a réussi à garder le conseil de territoire dans son escarcelle. Le maire divers droite de Gémenos Roland Giberti a été élu avec 65 voix, la majorité absolue, pour succéder à l’ex maire de Carry-le-Rouet Jean Montagnac. Michèle Rubirola avait pour sa part soumis la candidature de son adjoint, Pierre Huguet, qui a recueilli 50 voix. Mireille Benedetti, conseillère municipale ciotadenne centriste, aura quant à elle récolté trois voix, et huit votes blancs ont été décomptés, correspondant aux voix du RN.
Le conseil de territoire, à quoi ça sert ?Instaurés pour créer un échelon entre la métropole et les communes, les conseils de territoires servent principalement à “mettre en oeuvre”, “animer”, “coordonner” et “établir des diagnostics” en lien avec des compétences de la métropole telles que le développement économique, l’habitat, l’urbanisme, la propreté. Des équipements y sont aussi directement rattachés, comme la piscine Cap Provence à Cassis et la base de loisirs de l’Estéou à Marignane dans le cas de Marseille-Provence. Jusqu’à présent, leur pouvoir sur les marchés publics se limite à 200 000 euros pour les fournitures et services, 1 million sur les travaux. Les conseils de territoire se réunissent avant chaque conseil métropolitain. Le nombre de leurs élus a été réduit. Lors du précédent mandat, les séances ont dû être écourtées à plusieurs reprises, fautes d’élus en nombre suffisant.
Le scénario, quoiqu’attendu, n’a tout de même pas manqué de soulever l’indignation dans les rangs du Printemps marseillais, Benoît Payan, premier adjoint, évoquant “un fric frac”. “Martine Vassal vient de marcher sur le vote des Marseillais. Elle choisit son exécutif dans l’opposition. Les Marseillais sont punis parce qu’ils n’ont pas bien voté”, a-t-il dénoncé avant de quitter le siège de la métropole au Pharo avec le reste de ses colistiers, espérant, sans succès, faire tomber le quorum nécessaire pour la tenue de l’assemblée. Pendant ce temps, dans l’hémicycle, Roland Giberti soumettait au vote les noms de vice-présidents qui formeront son équipe. Parmi lesquels neuf Marseillais sont issus des listes de Martine Vassal, dont plusieurs représentants de l’équipe sortante de Jean-Claude Gaudin, à savoir Lionel Royer-Perreaut, Julien Ravier, Laure-Agnès Caradec et Yves Moraine. Pour les non-Marseillais, on retrouve Jean-Pierre Giorgi, maire de Carnoux reconduit au poste de premier vice-président, le maire de Ceyreste Patrick Ghigonetto, celui de Saint-Victoret Claude Piccirillo, ainsi que les nouveaux élus à Allauch, Carry-le-Rouet et Plan-de-Cuques Lionel de Cala, René-Francis Carpentier et Laurent Simon.
“Nous ne sommes pas dans l’hémicycle de Marseille”
À chaque débat marseillo-marseillais, je l’arrêterai. On sera là pour gérer les petits problèmes de Gémenos et les gros problèmes de Marseille.
Roland Giberti
Le nouveau président du conseil de territoire a surjoué la “métropole des maires” indiquant dans son discours inaugural vouloir privilégier “l’échelon intercommunal, avec un esprit de proximité qui nous a trop souvent fait défaut”. Martine Vassal à ses côtés, il a enfoncé le clou : “Nous ne sommes pas dans l’hémicycle de Marseille, mais dans l’hémicycle du territoire de Marseille-Provence.” Le maire de Gémenos, 6500 habitants, a poursuivi par une métaphore rugbystique pour définir l’esprit de son équipe de 15 vice-présidents, soulignant avec malice son choix de “parler rugby dans une ville de foot”.
Roland Giberti a développé son positionnement lors d’un point presse après la séance. “On souhaite que cette métropole serve toutes les communes, pas une plus que les autres. Les débats marseillo-marseillais, ça n’intéresse personne. Moi-même je n’aborde pas à la métropole les débats internes à ma commune. À chaque débat marseillo-marseillais, je l’arrêterai. On sera là pour gérer les petits problèmes de Gémenos et les gros problèmes de Marseille.” Interrogé sur l’intérêt qu’il pourrait porter aux questions de grands projets structurants, notamment en termes de transports, il répond rapidement d’une pirouette : “J’ai aussi des Gémenossiens qui vont travailler à Marseille.”
Les outils métropolitains hors d’atteinte pour la gauche
Avec le conseil de territoire fermement ancré à droite et tenu par le maire d’une petite commune, le Printemps marseillais voit un peu plus s’éloigner ses grands projets en terme de transports et de logement notamment. “La vraie question c’est le contrôle des organes tels que la RTM [transports], la Soleam [aménagement], la SPLAIN [lutte contre l’habitat indigne], l’Agam [études urbanistiques]…”, pointe Sébastien Barles, autre adjoint marseillais nouvellement élu. Il reconnaît par ailleurs que le Printemps marseillais n’a “pas vraiment eu le temps” d’aller nouer des alliances avec les maires d’autres communes. Avec ses 50 voix, Pierre Huguet a obtenu une voix de moins que le total de ses colistiers marseillais, et aucun renfort venu des rares autres communes de gauche ou écologiste.
Les espoirs de la gauche marseillaise de mettre la main sur les outils métropolitains semblent en tout cas bien minces. “Y siéger au titre de la Ville, bien sûr, mais avoir des présidences, c’est plus difficile, sourit la LR Laure-Agnès Caradec. Cela reste des outils métropolitains, ce sera la présidente qui décidera. Elle a largement gagné la métropole”. L’ex adjointe à l’urbanisme, toujours présidente d’Euroméditerranée et de l’Agam promet de travailler “dans la continuité” et dans un esprit “très constructif, très œcuménique”. “Ce serait ridicule si c’était un bras de fer. J’aimerais juste un peu plus d’objectivité de leur part [de la nouvelle équipe marseillaise] : on ne peut pas dire qu’on n’a rien fait pour les quartiers Nord, le tram rue de Lyon sera livré en 2023 et on vient d’ouvrir le métro Capitaine Gèze.”
Dans les autres conseils de territoireMarseille-Provence ou “CT1” était le dernier conseil de territoire à installer sa nouvelle équipe mercredi. Dans la plupart des cas, les présidents sortants ont été reconduits. Il en va ainsi de Maryse Joissains (LR) pour le pays d’Aix, de Nicolas Isnard (LR) pour le pays salonais, de François Bernardini (DVG) pour Istres-Ouest Provence et de Gaby Charroux pour le pays de Martigues. Pour le pays d’Aubagne et de l’Étoile, Serge Perrotino, maire DVD de Cadolive, succède à Sylvia Barthélémy.
Commentaires
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Voilà la conséquence de l’absurde décision prise dans le 7ème secteur avec le retrait des listes de gauche qui a laissé le champ libre à un duel RN-LR avec à la clé 12 sièges pour le général Galtié . Ce sont ces voix qui ont permis le grand chelem pour LR à la tête du conseil de territoire .
Michel
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En arrivant 3ème le printemps n’avait pas d’autre choix sauf à reproduire 2014. On ne peut occulter la responsabilité de la liste « unir la mal nommée » qui fait 5% et qui prive le printemps de la deuxième place. Cela aura des conséquences indirectes sur la réflexion métropolitaine bloquée entre le printemps et Aix en partage et aussi sur le deuxième tour des 15-16. Je peux développer si besoin. Patrick Magro
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@Patrick Macro: Vous pouvez effectivement développer autant que vous voulez, la conduite de J.Bacchi dans le 7e secteur n’en demeure pas moins une faute politique et morale. Et de grâce ne nous rejouez pas l’antienne du “traumatisme de 2014”, nous n’en avons que trop soupé. Comme si les secteurs de Marseille étaient des îles…
Si vous tenez absolument à voir des points positifs dans ce retrait, il aura permis de mettre au jour à temps la façon de faire pour le moins particulière de l’intéressé qui prend sans prévenir personne une décision aberrante qui engage toute sa liste puis se mure dans la langue de bois (“mon grand-père était résistant”, et autres sornettes).
Il nous aura aussi permis de constater à quel point la tâche de rassembler l’électorat de gauche à dû être ardue pour ceux qui s’y sont attelés, vu les individus et les appareils avec lesquels ils ont dû composer.
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Les électeurs de gauche du 13/14 (qui au 1er tour totalisent plus de voix que le RN) ont été abandonnés. Le Printemps Marseillais le paye au conseil de secteur par son absence, au conseil municipal en se privant de majorité absolue, au conseil de territoire et au conseil metropolitain.
La stratégie du “parti perdant” a gagné : liste politique (PCF+PS en TdL) en contradiction avec le 50/50 politiques-citoyens proné par le PM, TdL débutant qui a accumulé les erreurs (la “rencontre” avec Andrieux par exemple) et qui a été imposée au détriment de tout dialogue avec les autres forces de gauche du secteur.
Quant au “traumatisme” de 2014, cela suffit. On nous a aussi fait le coup en 2015 aux régionales. La politique de la chaise vide est la pire solution. Que dire des résultats du 2nd tour dans le 13-14 ? 10% des votants ont voté nul ou blanc, l’abstention est la plus haute de Marseille. Ce secteur était gagnable, surtout après la panique covid qui a concerné essentiellement les électeurs RN et l’affaire des procurations dans le secteur voisin qui a décridibilisé les candidats Vassal.
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Voilà la conséquence de l’absurde décision prise dans le 7ème secteur avec le retrait des listes de gauche qui a laissé le champ libre à un duel RN-LR avec à la clé 12 sièges pour le général Galtié . Ce sont ces voix qui ont permis le grand chelem pour LR à la tête du conseil de territoire .
Michel
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“On vient d’ouvrir le metro Geze”… de quoi être autosatisfait, c’est sûr…
Vassal tient sa revanche, elle garde les rênes. Il n’empêche que leur bilan est mauvais à Marseille, et que les LR se sont pris une claque. Le système électoral local n’est pas démocratique, les LR et notamment des anciens élus prennent ou gardent des postes clés. Ce n’est pas normal. Mais ce n’est pas grave. Ils n’ont plus les coudées franches.
Le PM est dans une configuration difficile pour mener à bien certains projets, mais nul n a pensé que ce serait facile. Les bulots étant bien incrustés dans les rochers.
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La métropole d’Aix-Marseille a une caractéristique rare : elle est conçue pour dégoûter même les plus convaincus de la nécessité d’un véritable échelon métropolitain. Elle n’a de métropole que le nom.
Entre le mode de désignation de son assemblée qui permet d’éviter tout débat sur les projets prioritaires à son échelle, au profit de la démagogie communale, et celui de ces absurdes “conseils de territoire” qui permet d’écarter la majorité municipale de la principale ville, on assiste à un beau déni de démocratie : les battus ont été battus, mais ils s’en foutent. Même celles et ceux qui ont perdu le 6-8, secteur “imperdable”, sont revenus par la fenêtre, comme si de rien n’était. Sans honte ni respect des électeurs.
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le PM peut remercier Mr Payant et ses amis du PS grâce aux quels nous avons ces métropoles très technocratiques et très peu démocratiques
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En plus de cette loi PLM scélérate, il faut que l’on se farcisse une métropole au fonctionnement anti-démocratique (il n’y a qu’à comparer avec Lyon, et ses représentants désignés au suffrage universel), assortie d’un conseil de territoire, ce machin inutile servant juste à être un verrou supplémentaire pour ceux qui ont été confortablement élus au détriment de ceux qui ont été largement battus.
Ainsi donc, on a des maires de petites communes, qui ont déjà tout et dont l’ultra-majorité des administrés travaillent dans la ville-centre, faire la loi et imposer leur vision étriquée et nombriliste qui se fera au détriment de Marseille, bien évidemment.
Bref, il faut au moins espérer qu’en 2021, le département tombe dans l’escarcelle de la gauche pour contrer un peu l’omniprésence de la droite vassaliste et de ses alliés, qui feront tout leur possible pour empêcher le développement de la 2e ville de France et bafouer le choix qui a été fait par les électeurs d’un véritable changement, et d’une politique plus égalitaire.
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Les Bouches-du-Rhône du Rhône, Aix en tête et avec la complicité des “élites” marseillaises, se repaissent sur le dos de Marseille depuis toujours.
Le problème est que même avec un suffrage direct, c’est la droite rance qui domine ici (et dans tout l’arc méditerranéen sauf Montpellier peut-être).
On peut épiloguer sur les erreurs tactiques du PM, mais tant qu’Aix sera sous la coupe de Joissains, et que les anciennes villes rouges comme Aubagne se donneront à la droite, Marseille sera au mieux un îlot progressiste.
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Une métropole à l’image de nos élus locaux, aucune hauteur de vue.
le PM devra bien communiquer sur les compétences dépendantes de Martine Vassal (métropole et CD). Par exemple ce matin métro bondé car on vient de passer en mode vacances….un métro toute les 6 minutes! heureusement qu’elle pense à notre santé…
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Par quel mécanisme, Marseille peut quitter la métropole? Aura t elle les moyens financiers pour être autonome?
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Peut-être un soulèvement du type Commune de 1871…
Sinon, a priori, aucun.
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Pour le moment savourons la victoire du PM à Marseille et souhaitons bien du courage à nos nouveaux élus pour redresser les finances, rénover les écoles, assurer la sécurité des logements, organiser l’accès à un toit , à l’eau , à l’alimentation des plus démunis. Sans oublier d’ouvrir tous azimuts espaces verts et sportifs, piscine , etc, etc…
Ils peuvent compter sur nous . Investissons cet espace enfin libéré pour illuminer Marseille de nos actions éclatantes d’innovation, solidaires et festives , faisons briller Marseille pour tous!
Et soyons patients… le temps viendra où d’autres instances seront gagnées!
Ce n’est que le début que la chute du monstre.
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On paye très cher l’accord PC – Vassal qui a conduit à donner le 7ème secteur à M. Vassal et a empêché le PM de fusionner avec S. Ghali dans le 8ème secteur (ce qui aurait affaibli cette dernière).
Une seule solution maintenant : que la nouvelle majorité invente un modèle de développement qui ne nécessite pas de lourds appuis financiers. Et, pour çà, les collectifs ont plein d’idées. Marseille n’a pas besoin ni de la métropole (dont il faut se retirer), ni de conseils des territoires qui ne servent à rien. Marseille a besoin de 2 choses : l’intelligence collective de ses habitants d’un côté et la réorganisation complète de son administration de l’autre (en réduisant le nb des directions à 5 comme dans les grandes villes comparables). Tout ça ne demande pas beaucoup d’argent, simplement du courage. C’est ce qu’on attend du PM, rien de plus, rien de moins. Et s’ils arrivent à faire ça, alors ils sont au pouvoir pour très longtemps. Dans le cas contraire, ils seront balayés par la droite mafieuse.
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c’est un peu le principe du “y ka faut kon ” malheureusement Marseille est dans la Métropole et dépend de la Métropole entre autre pour le financement de ses projets
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Je partage les propositions de Kytia et Gentiane.
1er étape et ce n’est pas rien: que sur ce qui reste de compétences à l’échelon communal, on est des objectifs stratégiques clairs et soutenables (au regard des moyens alloués), une organisation et des pratiques adaptées et efficaces.
Ce n’est pas rien quand on a des services municipaux qui sont dans la maltraitance des administrés, des usagers et du vivant dans sa globalité.
2ème: construire un partenariat avec l’Etat local (Préfet) sur la base d’une gestion efficiente et une vision politique des objectifs stratégiques à contrario de ce que l’on observe à l’échelle métropolitaine (absence de pilotage politique et à fortiori technique et stratégique, désorganisation, démotivation et mal être des collaborateurs)
Retroussons nos manches ! Avanti popolo!
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Beaucoup d’espoir, beaucoup de belles intentions dans les commentaires ci dessus.
Peut être faudrait-il revenir à du concret: le taux d’absentéisme du personnel municipal.
S’il diminue, la nouvelle équipe aura réussi, s’il augmente, ou même s’il reste le même, ce sera un échec.
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C’est pour ça que j’écrivais plus haut qu’il fallait en tout premier lieu rationaliser l’organigramme de la Mairie afin de réduire à 5 le nombre de direction (13 aujourd’hui). Chacune des directions, dotées des pouvoirs et compétences nécessaires pourra alors s’atteler à la gigantesque tâche de remobiliser l’encadrement et derrière la totalité des agents. Comme vous le dites, sans cela l’échec sera patent. La ressource nécessaire : du courage politique, c’est tout.
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« Ce serait ridicule si c’était un bras de fer. J’aimerais juste un peu plus d’objectivité de leur part [de la nouvelle équipe marseillaise] : on ne peut pas dire qu’on n’a rien fait pour les quartiers Nord, le tram rue de Lyon sera livré en 2023 et on vient d’ouvrir le métro Capitaine Gèze. »
Ah ben oui, en 4a et demi, une station de métro et un proet de tram, ce n’est pas rien.
Cette Caradec soit se fout de la gueule des électeurs de tous bord, soit a beaucoup d’humour.
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un projet*
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Il y a aussi l’erreur des oppositions aixoises qui auraient pu gagner en s’unissant et ce n’était pas “contre nature” ! Notamment en terme de logement social.
Enfin la métropole et les communes littorales vont pouvoir s’unir pour prendre possession du grand port de Marseille et de l’aéroport.
Il est temps d’assurer l’assise économique des collectivités de notre pays en lieu et place de l’Etat qui n’a pas fait la preuve de son dynamisme pour le développement de ces équipements (Marseille est au bas déclassement des ports européens).
De plus la crise a fait baiser les prix, il est temps d’acquérir ces biens communs.
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“au bas du classement”
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