Le collectif des riverains de la rue d’Aubagne demande à être informé par la Ville

Choc
Bref
le 5 Mai 2020
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Après l
Après l'effondrement des immeubles du 63 et 65 rue d'Aubagne, une dalle de béton a été coulée. Photo JML

Après l'effondrement des immeubles du 63 et 65 rue d'Aubagne, une dalle de béton a été coulée. Photo JML

Début avril, la Ville de Marseille a pris un arrêté de “déconstruction en extrême urgence” pour les immeubles de 69 et 71 rue d’Aubagne. En plein confinement, l’annonce a raisonné comme un nouveau choc pour Virginie Vallier, qui habite juste en face du trou laissé béant depuis les effondrements des n°63 et 65. “De l’apprendre par la presse, je n’en ai pas dormi. C’est violent, c’est traumatisant. On demande juste à la mairie d’être informés”.

Avec d’autres habitants du haut de la rue d’Aubagne, elle a constitué le Collectif des Riverains de la rue d’Aubagne. Celui-ci s’adresse à la Ville, “au nom de tous ses habitants, [pour demander] de manière urgente, des informations concernant ces travaux de déconstruction des deux immeubles situés au 69 et 71 de [leur] rue”.

Ces habitants veulent aussi avoir des informations sur l’état de leur propre immeuble. “Des capteurs ont été installés pour savoir si ça bouge ou si ça ne bouge pas”, explique Virginie Vallier, sans que les informations ne leur soit communiquées. “Vous vous rendez compte, ne pas être sur de son toit, ce n’est pas vivable”, dit la propriétaire occupante, qui vit dans la hantise de revivre la catastrophe du 5 novembre 2018. Évacuée en urgence comme d’autres ce jour-là, elle n’a pu revenir quitter l’hôtel où elle a été hébergée qu’en octobre 2019.

Pierre Isnard-Dupuy
Journaliste, membre du collectif Presse-papiers

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Marsactu, une petite relecture s’impose quand je lis “a raisonné” au lieu de “a résonné” et, vers la fin, “n’a pu revenir quitter” au lieu de (probablement) “n’a pu quitter”. Sans rancune !

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