Anonymat initial
Cette semaine, pour la première fois depuis le drame du 5 novembre 2018, un marchand de sommeil dort en prison. Cette information, révélée par l’AFP reprenant une communication du procureur de la République de Marseille, est tombée le 8 novembre. Écroué, ce multi-propriétaire est soupçonné notamment de « mise en danger de la vie d’autrui » pour avoir loué à des touristes des appartements sous le coup d’un arrêté de péril grave et imminent. Mardi et jeudi, Marsactu complétait le tableau dressé par la justice. En plus de cette infraction, l’homme est soupçonné de multiples fraudes et de travail dissimulé. Cet homme, nous avons fait le choix de l’appeler David B. D’autres confrères en ont fait un autre, donnant son identité complète.
Ce choix d’anonymisation d’une personne soupçonnée de faits graves a étonné certains de nos lecteurs. Elle correspond à une règle que nous nous efforçons de respecter : nous ne donnons l’identité de personnes suspectées ou poursuivies par la justice uniquement lorsque il s’agit de personnes publiques, dont l’identité est connue par ailleurs, par exemple par les mandats qui peuvent lui être confiés. Certains de nos commentateurs ont suivi le fil, parfois court, qui menait jusqu’à des sources révélant l’identité complète de cette personne. Comme le veulent les principes régulant la liberté d’expression sur Marsactu, nous n’avons pas supprimé ces commentaires a posteriori. On peut y voir une forme d’hypocrisie à maintenir l’anonymat tout en autorisant ses lecteurs à la dévoiler. Mais cela témoigne d’une frontière claire entre l’information et son commentaire.
Benoît Gilles
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