Jibrayel : "Il faut sauver les zones franches car il n'existe pas de dispositif équivalent"

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le 10 Oct 2014
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Jibrayel : "Il faut sauver les zones franches car il n'existe pas de dispositif équivalent"
Jibrayel : "Il faut sauver les zones franches car il n'existe pas de dispositif équivalent"

Jibrayel : "Il faut sauver les zones franches car il n'existe pas de dispositif équivalent"

La nouvelle n'a pas surpris grand monde : début octobre, le ministre de la ville et de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner a annoncé qu'il souhaitait mettre fin au dispositif actuel des zones franches urbaines (ZFU) en proposant au parlement de délibérer sur une refonte en profondeur du dispositif d'exonérations. Cette refonte prévoit […]
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Commentaires

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  1. Jacques MURA Jacques MURA

    L’association “Entreprises et territoires d’avenir” est le fer de lance de la défense des droits ZFU. Consultez et signez le manifeste sur le site internet : page du collectif ZFU/ZUS
    Nous avons validé le rapport de la mission parlementaire SORDI/JIBRAYEL et nous préconisons un nouveau dispositif agissant sur 7 ans !

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  2. Citoyen de L'Estaque Citoyen de L'Estaque

    Message à Henri Jibrayel.
    Les vrais emplois, de la sphère privée, ne doivent surtout plus être accompagnés et aidés d’une mise sous perfusion étatique. L’Etat assure déjà le coût exorbitant des nombreux emplois publics créés, sciemment en doublon dans les collectivités, pour permettre d’amortir temporairement les effets désastreux de la crise de 2008. Aujourd’hui le montant de la dette publique nous ramène à un découvert financier criant qui menace l’avenir des générations futures, qui si nous ne prenons pas des mesures drastiques, ne manqueront pas de nous le faire payer….Aussi, le patronat, les entrepreneurs doivent prendre désormais, sans délai, toutes leurs responsabilités. La nation, devant le besoin, attend d’eux un retour sur investissement. Voilà le message simple, d’un vrai député socialiste, qui devrait être porté devant l’assemblée nationale. Le rôle de l’Etat qui ne peut tout régler, doit rester seulement régalien. Le développement économique reste du ressort des citoyens. Nous n’avons plus les moyens de notre modèle social, le réel nous a rattrapés….

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  3. JL41 JL41

    Les ZFU ont permis de créer des emplois ou d’en déplacer vers des quartiers de Marseille où il y en avait parfois très peu. Mon expert comptable qui occupait un peu moins de 10 personnes s’y était transféré. Il y a gagné de pouvoir embaucher une personne de plus sans frais supplémentaires, et d’offrir à ses clients un accès plus aisé (autoroutes Nord et Littorale) et la possibilité de stationner.
    Comme beaucoup d’aides de ce type, le coût à l’emploi a été élevé (on parle de 30 000 €). Des études nationales ont mis en doute le nombre d’emplois réellement créés. Mais le développement d’emplois (créés ou déplacés) dans des quartiers où ils manquaient a été indéniable à Marseille. Dans le 15/16 il a d’ailleurs coïncidé avec un certain dynamisme des entreprises liées à l’activité portuaire, dont certaines se sont créées ou transférées vers des locaux neufs, faciles d’accès et offrant du stationnement.
    Evidemment qu’un élu de base souhaitera que ce dispositif qui a eu son utilité soit reconduit. Il sera reconnu comme un champion par ses électeurs. Henri Jibrayel n’a probablement pas lu les analyses bien documentées de son collègue Jacques Boulesteix : http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2012/01/16/zones-franches-quelle-efficacite-finalement/
    Mais le problème est un peu ailleurs, puisqu’il s’est créé beaucoup d’emplois à Marseille. Entre les recensements de 1990 et 1999, Marseille avait perdu 17 000 emplois. Entre les recensements de 1999 et 2009, Marseille en a gagné 43 000. Il a fallu que l’OCDE vienne le dire pour qu’on y croie (mais ce chiffre était présent sur le site de l’INSEE depuis plusieurs mois). Ce chiffre représente une progression de 14% en 10 ans. Cette progression a été seulement plus élevée à Lyon 17% et Toulouse 23%. Elle a été plus faible dans les autres grandes villes : Strasbourg 6%, Paris 9%, Nice 9%, Lille 11%, Bordeaux 12%. Le problème est celui de l’école, celui de la formation après l’école et d’un certain état d’esprit (le patron est forcément un exploiteur, que certains vont essayer de baiser après leur embauche). Il y a à Marseille 25% de sans diplômes pour 12% à Nantes. Il y a donc de bonnes chances pour que les cadres embauchés à Marseille viennent d’ailleurs. Les emplois nouveaux se développent en général dans des domaines nouveaux ou font appel à des qualifications nouvelles. Beaucoup d’Aixois viennent travailler à Marseille. Des actifs sont aussi venus de plus loin, Paris notamment, enrichissant du même coup le solde migratoire de la ville, qui allié à une forte natalité dans les quartiers populaires, a permis à Marseille de ne pas perdre de population.

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  4. JL41 JL41

    La droite aussi, avec Didier Parakian, veut la poursuite des zones franches. Une super idée pour s’attribuer le mérite de la création d’emplois en mettant à contribution un gouvernement de gauche : http://www.laprovence.com/actu/leco-en-direct/2922694/la-ville-veut-creer-deux-nouvelles-zones-franches.html
    Sauf qu’il n’y croit plus et que les zones franches ont également été des outils à déplacer des emplois vers des quartiers qui en manquaient. Ce qui est fait maintenant. Si elles sont prolongées, il faudrait en tout cas modifier les critères d’aide et en exclure les transferts directs ou déguisés (une nouvelle société avec des emplois de l’entité créatrice).

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  5. JL41 JL41

    Pour faire siffler les oreilles de MM Jibrayel et Parakian (adjoint à l’économie de Marseille), qui réclament à l’Etat la poursuite du financement des zones franches.
    Didier Migaud, 1er président de la Cour des comptes, lors de l’audience solennelle de rentrée de la Chambre régionale des comptes de PACA : http://www.laprovence.com/article/papier/3082574/migaud-trop-dindifference-devant-le-peu-de-resultat-des-politiques-publiques.html
    « Avant de s’interroger sur les moyens supplémentaires à mettre, il apparaît important de s’attacher à l’efficacité ».
    « Trop souvent nous consacrons plus d’argent que les autres pays à ces politiques avec des résultats moins bons. Il me paraît indispensable d’en mesurer l’efficacité, ce qui est malheureusement insuffisamment fait ».
    « Quand un pays a seulement 0,4 ou 0,5% de croissance, vous ne pouvez fonctionner de la même façon qu’avec 4 ou 5% ».

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