Au pied du Mucem, ci-gît le festival Believe in Marseille
Au pied du Mucem, ci-gît le festival Believe in Marseille
Le festival Believe in Marseille, premier et dernier du nom, devait être l'aboutissement d'une aventure incroyable. Celle, aux dires élogieux de l'agence qui a pris en charge leur communication, de deux jeunes entrepreneurs liés par une solide amitié et dotés d'une ténacité et d'une audace sans faille. "Incroyable aventure qui transforme leur dossier étudiant en festival international avec MGMT !", glissait ainsi l'attachée de presse dans un mail destiné à promouvoir l'évènement. Mais, le public n'a pas été au rendez-vous de cette première édition. Et les deux amis ont rejoint la banale série des organisateurs empêtrés dans une insoluble guerre des tranchées.
A l'origine, les deux Marseillais de 23 ans fraîchement diplômés de leur école de commerce et de communication se lancent dans un pari risqué : celui de créer leur propre festival de musique électronique à dimension internationale. Et pas des moindres, puisque Dorian Taguelmint le président, et Virgile Arlaud le directeur général, parviennent à programmer des têtes d'affiches telles que MGMT ou encore Jeff Mills, le tout, sans aucune subvention publique. Autre belle prise : pour la première édition d'un festival, les organisateurs obtiennent de la mairie l'emplacement du J4, au pied du Mucem. Sur ce point, Dorian Taguelmint qui répond à nos questions par écrit indique que le cahier des charges remis à la Ville a simplement répondu à ses exigences. Une belle affiche et un cadre enchanteur ne suffisent pas. Il faut tout de même remplir. Dans un article de la Nuit Magazine daté du 16 juin dernier, le jeune président déclare ainsi qu'ils espèrent vendre près de 5000 entrées par jour, "et mon banquier aussi", ironise-t-il alors.
Seulement voilà, si le festival se déroule bien les 20 et 21 juin derniers, il ne rassemble pas le public espéré. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la mésaventure, notamment une communication enclenchée trop tardivement, début juin. Autre piste possible, le fait de programmer un événement payant (de 35 à 41 €) un soir de fête de la musique, où le concept est justement de pouvoir assister gratuitement à des concerts en plein air…
Quoi qu'il en soit, à peine deux semaines plus tard, Virgile Arlaud – qui ne répond pas à nos sollicitations -, dépose sa lettre de démission, un acte officiel rendu public, en révélant un déficit de près de 350 000 euros, précisant même : "il reste une somme de plus de 110 000 euros à régler à divers fournisseurs et la société ne dispose plus d'aucune trésorerie pour le faire". Il accuse directement Dorian Taguelmint de ne pas honorer sa part de marché : "Certes, les recettes n'ont pas été à la hauteur de nos espérances, mais cela n'aurait pas été forcément une catastrophe pour une première édition si nos apports personnels avait été équilibrés". Il précise alors que Dorian Taguelmint n'a pas apporté la totalité de la somme annoncée.
"Créanciers privilégiés"
Dans cette lettre où le ton est donné avec l'évocation d'un sentiment de "trahison", il est également question du non règlement des salaires du personnel. Virgile Arlaud accuse alors son associé, fils de la sénatrice et maire des 15e et 16e arrondissements, Samia Ghali, de réserver un traitement privilégié à une société de sécurité censée avoir des liens avec sa famille.
Dans sa réponse écrite, Dorian Taguelmint ne nie pas le paiement de la société de sécurité, sans toutefois revenir sur les liens que sa famille aurait avec celle-ci : "Il s’agit d’une société reconnue qui travaille régulièrement sur les plus grands évènements de plein air organisés à Marseille : concert sur le Vieux-Port organisé par la Ville, ligue nationale de rugby, concerts au Dock des Suds… […] Toute cette partie « sécurité » a d’ailleurs été élaborée en respectant le cahier des charges de la ville de Marseille et en lien avec les représentants de la commission de sécurité des services de l’Etat. Il est clair que le respect de ce cahier des charges et des exigences de la commission étaient la condition sine qua none pour l’obtention des autorisations d’exploiter le site."
Le président se félicite plus loin de n'avoir eu à déplorer aucun incident pendant la manifestation et présente ses deux priorités : "Pour être certain que la manifestation puisse se dérouler, nous avions deux impératifs incontournables : la sécurité des spectateurs, des artistes et du matériel et la présence des artistes composant le plateau pour le concert. Ce sont donc les deux dépenses que nous avons honorées en premier".
Prêt étudiant
Concernant la promesse d'apport de fonds non tenue, Dorian Taguelmint se défend âprement: "Je n’ai en aucun cas refusé d’honorer mes engagements financiers. S’agissant d’une initiative purement privée, nous savions lui et moi que notre initiative portait une part de risque. Nous avons tout fait pour que cette première édition soit un succès mais les résultats n’ont malheureusement pas été à la hauteur de nos espérances. La manifestation a généré un déficit important que nous avons, chacun selon nos possibilités et dans le respect du droit des sociétés, essayé de régler au mieux. J’ai pour ma part contracté un prêt étudiant que je dois rembourser maintenant et contribué par un apport personnel dans la limite de mes capacités".
Toujours selon le président, les intermittents du spectacle ont été payés ainsi que la totalité des cotisations dues aux organismes sociaux ainsi que des factures de fournisseurs. Or, sur ce point, des témoignages rapportent une version plus mitigée : si les artistes principaux et les têtes d'affiches ont bien été payés, une partie du personnel et des artistes attendent toujours de recevoir le paiement de leurs prestations. Il s'agirait notamment de fournisseurs et d'artistes locaux. C'est le cas d'un artiste graffeur reconnu dans le milieu artistique local. Celui-ci indique que lui et les autres membres d'un collectif n'ont pas reçu leur paie. "Seule une petite partie a été versée par avance pour l'achat de matériel". La directrice d'une structure marseillaise chargée de la diffusion des flyers et de la promotion de l'événement est elle aussi amère. "Tout l'été, j'ai tenté de joindre Dorian Taguelmint, sans succès. J'ai enfin reçu un mail fin août, indiquant qu'ils avaient déposé le bilan, qu'il était désolé mais que je ne serai pas payée."
"Honnête jusqu'au bout"
Même rancoeur du côté d'une responsable d'une société de catering (traiteur). "J'ai fait confiance à Dorian et Virgile. Je ne leur ai pas demandé d'avance, j'ai été honnête jusqu'au bout. Résultat, je n'ai reçu qu'une petite partie de mon salaire et je n'ai même pas pu couvrir mes frais d'achats alimentaires. J'ai tout juste pu payer mes salariés ! J'ai traqué Dorian et Virgile, mais aucun ne me rappelait. Finalement j'ai eu un coup de fil de Virgile, en juillet, qui m'a dit qu'il avait démissionné." Dans sa réponse écrite, Dorian Taguelmint confirme la situation et se dédouane de toute responsabilité : "Dommage que le public n’ait pas été suffisamment au rendez-vous pour équilibrer nos comptes. Croyez-bien qu’au même titre que Virgile, j’en suis le premier désolé mais c’est un risque inhérent à ce genre d’initiative, surtout quand elle n’est pas accompagnée par des subventions publiques. J’ajoute que j’ai travaillé durement pendant un an sans aucune rémunération de quelque sorte que ce soit. […] Mais, en tout état de cause, c’est bien volontiers que j’ai répondu à vos questions d’autant plus qu’aucun reproche ne peut m’être fait ni sur le plan légal ni sur le plan de l’éthique".
L'affaire est maintenant aux mains de la justice, car comme le formule le président, "c’est maintenant le tribunal de commerce qui va être chargé de la liquidation conformément à la décision prise à l’unanimité par les associés lors de l’assemblée générale du 13 août 2014". Si l'événement n'a pas marché, il semblerait qu'il ait ouvert la voie à d'autres festivals sur le J4. Ainsi le week-end dernier a eu lieu la première édition d'Acontraluz, qui sur sa page de présentation ose un "1er festival de musique électro au pied du Mucem à Marseille". Reste à savoir si le J4 sera une pépinière à festivals ou un tombeau à ciel ouvert.
La réponse de Dorian Taguelmint, en intégralité :
Corrections : mercredi 10 septembre, 10 heures, retrait de la lettre de Virgile Arlaud qui contient des éléments que nous n'avons pas pu vérifier. A 17 h 30, retrait du nom de l'agence de communication dont la responsabilité n'est pas mise en cause par cette histoire.
Photo : La Femme par Pirlouiiiit – Concertandco.com
Commentaires
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Des expériences artistique, commerciales, industrielles, qui se cassent la gueule c’est banal. Il eut été plus intéressant et pédagogique d’expliquer le pourquoi de l’échec que de racler les fonds des marmites familiales et politiques. Il eut été également plus bénéfique de soutenir cette manifestation.
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Pour mémoire, la première édition de Marsatac il y a 16 ans se déroulait à l’Espace Julien avec des artistes locaux, pas sur le J4 avec des têtes d’affiches internationales !
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On n’apprend pas dans les écoles de commerce à ne pas programmer du cher payant un soir où tout est gratuit
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Ils sont allés trop vite, trop haut, sans fonds propres, sans subvention et partenariat….Ils ont pas eu de bons professeurs dans leur école, ou peut être ont ils voulu faire un coup …Les festivals et spectacles c’est du travail à long terme ( Marsatac).
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C’est tellement dommage d’avoir fait ça le soir de la fête de la musique. C’est vraiment LE choix stratégique qui a fait défaut. La prog était cool et lieu magnifique pour une première. La soirée du samedi aurait fait l’unanimité pour un autre soir que celui ci. Merci quand même parce que le set de moodyman, avec le ciel violet et le coucher de soleil sur le mucem, était magnifique.
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Très mauvais choix de dates, soir de match de coupe du monde et fête de la musique (concerts gratuits vs 40€). Il n y a rien a faire contre ça
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J’y étais le 20 juin et on voyait bien que le public attendu n’était pas au rendez-vous. Public clairsemé devant une grande scène, sur une esplanade immense, l’ambiance en a aussi pâti. Et j’étais étonné, pour ne pas dire autre chose, par l’attitude d’une grande partie des gens présents… qui tournaient le dos aux artistes pour regarder la diffusion sur quelques écrans du match de l’équipe de France en coupe du monde ! Vraiment dommage, car la programmation était intéressante et surtout le lieu est fantastique pour ce genre d’évènement.
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il faut être diplomé pour organiser une teuf estampillé underground (cf plateau DJ Detroit) en lien avec une comm sur la restauration de luxe, un soir de fête de la musique ET pendant le mondial !!! ET avec des tarifs prohibitifs…
Trop fort ! Une belle cagade
Quant au service d’ordre payé à ne rien foutre, que des jeunes aixois(e) propre sur eux composant le public, il y avait aussi des patrouille de police en nombre et une antenne croix rouge en peine faut de “client”…
Bizarrement le service est rémunéré ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Follow the money
Une vrai histoire marseillaise !
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il faut être diplomé pour organiser une teuf estampillé underground (cf plateau DJ Detroit) en lien avec une comm sur la restauration de luxe, un soir de fête de la musique ET pendant le mondial !!! ET avec des tarifs prohibitifs…
Trop fort ! Une belle cagade
Quant au service d’ordre payé à ne rien foutre, que des jeunes aixois(e) propre sur eux composant le public, il y avait aussi des patrouille de police en nombre et une antenne croix rouge en peine faute de “client”…
Bizarrement le service est rémunéré ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Follow the money
Une vrai histoire marseillaise !
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On s’inquiete pas pour les artistes qui ont ete paye mais pour les societes locales de son et lumieres qui en cette periode de crises en sont encore pour leur frais .. meme scenario que pour l’europride .
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Personnellement, je garde un très bon souvenir de ce festival et notamment du samedi où la qualité du plateau musicale était très très bonne. C’est rageant que le public marseillais ne soit pas au rendez-vous pour permettre à ce type de manif de se reproduire et d’ainsi élargir une offre de concert et de festival ridicule par rapport à des villes de la même taille que Marseille voire moindre (ex: Montpellier).
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Quelle tristesse,particulièrement pour tous ceux,celles,qui ont bossé et se sont fait avoir! Le cumul de tant “d’erreurs” est tout simplement affligeant,et le nom choisi par ces jeunes entrepreneurs pour leur festival,parait de bien mauvais augure et comme une sombre plaisanterie (pourquoi pas Believe in métropôle…). Sur le fond (un des fonds!) il conviendrait tout de même d’expliquer à ces jeunes,à l’inverse de ce qu’on leur raconte depuis de nombreuses années et du courant main stream,que la culture ne relève absolument pas d’une approche commerciale ni du portefeuille correspondant de “compétences”! Qu’en la matière,on part toujours du (des) public(s),plutôt que d’y arriver à la fin (sinon c’est lui qui n’arrive pas),ou d’en faire l’élément d’un défi ou d’un pari (commercial). Pour les initiatives émergentes à venir,comme dans nos glorieuses années 70,il serait temps que nos étudiants en sociologie se réveillent! (s’il en reste bien sur!).
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Programmer un concert payant le jour de la Fête de la Musique il n’y a que des étudiants d’école de commerce pour faire une telle erreur.
C’est quoi le nom de leur école, histoire de leur faire un peu de pub 😉
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Eric scotto et paul: je ne partage pas du tout votre point de vue. ce festival a bénéficié d’une très belle couverture presse, d’un lieu presque jamais mis à dispo (hein marsatac?), des 4×3 mis gratuitement à dispo des organisateurs (bien nés…), donc de ce côté là, votre commentaire est à côté de la plaque. en revanche toute la presse s’était interrogée dès le début (eh oui ils ont un peu de métier les journaleux) sur l’équilibre financier de ce concert. il faut vraiment (vraiment!!) ne rien comprendre à la scène musicale actuelle pour penser que 5000 personnes vont, en 2014, payer 41 euros pour voir mgmt le soir de la fête de la musique… trois ans plus tôt, pas de souci, mais le groupe a pris un virage bcp moins tubesque et le public n’a pas suivi. ce festival avait un sens: mais pas à ce prix, pas à ce coût. c’est tout bête: en école de commerce, leur expérience leur aurait valu un double zéro. ce qu’ils vont coûter aussi à marseille, c’est d’enfoncer encore la réputation de la ville en matière de musique. de moins en moins de tourneurs acceptent de bosser à marseille, un gd nombre de concerts est annulé à la dernière minute… ça vous interpelle, eric scotto??
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pourquoi une societe de securite
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Tout est normale. Attantion quand même on ait a Marseille.
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Ici on se tronpe jamé
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Ces deux garçons doivent revoir complétement ce qu’ils ont appris dans cette école de commerce et de communication … et se faire rembourser les frais d’enseignement. Mais de quelle école s’agit-il ? Comment leur entourage les a laissé se lancer dans un projet voué à l’échec car surdimensionné pour une première édition pendant la coupe du monde de foot et le soir de la fête de la musique. Fallait être plus modeste la première année puis monter en puissance. Sur le fond l’idée était bonne.
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Faut arrêter c’est grave ces journalistes!! Ca suffit de crachez sur Marseille, il faut encouragez les projets comme celui la!! Pourquoi des jeunes qui prennent des risques c’est toujours mal vu!? Ça me déçois énormément de marsactu… Et dans un mois ca va être le même article pour le festival acontraluz?? Moi j’étais aux deux et c’était de la pure folie !! Merci à ceux qui se bougent pour faire bouger Marseille! Sinon y’a rien à faire dans cette ville…
Et pourquoi laisser des journalistes qui sont pas de marseille et qui comprenne visiblement pas grand choses au contexte rédiger des articles comme ca ? bref je saurais très vigilant avec les prochains articles d’Elodie Crézé, (en tout cas quand elle rédige sur Marseille), c’est surement une bonne journaliste je dis pas le contraire, elle n’est pas la pour rien..
Eric Scotto vous avez totalement raison !
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Rien à voir avec ce qui précède, mais quand donc allez-vous enlever de votre site le sondage sur le pavillon M?( nous sommes débarrassés de cette verrue, il serait bon que Marsactu fasse de même!)
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J’ai vu MGMT en concert seul il y a 5 ans et la place m’avait couté 60€.
Amateur de concerts de rock et de techno, j’ai payé l’entrée pour 2 jours 47€ à peu près..et sincèrement j’ai rarement eu l’occasion payer si peu pour des artistes rock ou techno de cette envergure à ce prix la. ( et encore moins à Marseille)
Du coup c’est vrai que pour MGMT le vendredi 20 Juin (Et non MGMT n’étaient pas le soir de la fête de la musique comme j’ai pu le lire plus haut de nombreuses fois), il n’y avait pas trop de monde et c’est dommage, mais compréhensible, surement par manque d’actus récentes de leur part je pense.
PAR CONTRE, le soir de la fête de la musique, il m’a vraiment semblé qu’il y avait vraiment beaucoup de monde, surtout à la fin sur Ben UFO et Jeff Mills…c’était blindé ! Après peut être pas autant que ce qui été prévu…mais tout de même !
Voila, je suis déçu de savoir que cette initiative n’as atteint son potentiel et qu’elle semble tourmenter à ce point tans de gens que ça.. c’est dommage pour eux qu’il n’y ai pas étaient pour en parler… en tout cas je suis content d’y avoir, d’en avoir profité à fond et surtout de ne pas l’avoir loupé. Merci aux orgas et bon courage !
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quelle pub pour euromed, ils n’en demandaient pas autant
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http://www.marsactu.fr/culture/le-festival-de-marseille-estime-son-deficit-entre-120-000-et-150-000-euros-35656.html
Eux .. pourrons continuer sans problème …. et vive les subventions !! facile avec l’argent des autres : on ne se pose pas de question : pourquoi ça a foiré ? de toute façon , ça va continuer n’est ce pas ?? alors … c’est le problème de ce pays .. seul le “subventioné” fonctionne car pour se débrouiller sans, il faut vraiment se battre contre les normes, les obligations, les cotisations etc .. que des barrières permanentes .. qui empèchent de faire l’indispensable : l’organisation d’un festival et sa communication … C’est une entreprise et monter une entreprise en France relève du Sacerdoce !!
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