La CGT 13 précise son engagement dans les municipales auprès du Printemps marseillais

“Nous avons décidé de nous inscrire activement dans la construction du Printemps marseillais en étant très attentifs aux contenus programmatiques et à la construction des listes pour faire en sorte que les aspirations du monde du travail soient portées par des hommes et des femmes de différents horizons”, explique dans La Marseillaise Olivier Mateu, le secrétaire départemental de la CGT.

Le syndicat officialise ainsi son ralliement à la démarche d’union de la gauche en vue des prochaines municipales. “Pour nous, c’est historique. […] Je ne compare pas les deux périodes, mais lorsque la CGT s’est inscrite dans le conseil national de la Résistance c’est parce qu’elle ne pouvait pas rester spectatrice dans cette période-là”, argumente Patrice Kantarjian, qui représentera l’union départementale au sein du Printemps marseillais, le mouvement d’union de partis de gauches et de représentants de la société civile.

Le quotidien s’interroge sur la compatibilité avec la charte d’Amiens, le texte fondateur du syndicalisme en France et qui précise que “les organisations confédérées [n’ont] pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis”. “Ceux qui pensent ça devraient la relire et la replacer dans son contexte historique. On ne peut pas à la fois vouloir être tout le temps acteur dans l’entreprise et tout le temps spectateur dans la cité”, balaie François Kantarjian. Au siège national de la CGT, on se borne à indiquer que “les positionnements locaux ne regardent que les personnes qui les décident”.