La façade maritime, principal horizon économique des candidats

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le 26 Fév 2014
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La façade maritime, principal horizon économique des candidats
La façade maritime, principal horizon économique des candidats

La façade maritime, principal horizon économique des candidats

Quand les politiques regardent vers le large, ils y voient des emplois. Non pas en mer – comme jadis – mais bien sur terre. Sur le littoral, du J1 à l'Estaque, le pan de ville qui entoure les bassins Est recèle les dernières réserves foncières. Adoré puis délaissé, le port fait d'ailleurs son grand retour dans les discours politiques. Faisant le constat d'un potentiel maritime sous-exploité jusqu'à maintenant, du Front de Gauche au Front National on imagine un avenir économique pour Marseille à partir de son littoral.

Si l'économie n'est pas une compétence exclusivement municipale, elle s'affirme comme un axe fort des différents programmes, conjoncture oblige. Et les candidats multiplient les propositions précises et ciblées en gage de leur sérieux. Une manière, en somme, de géolocaliser les emplois promis. Leur emboîtant le pas, nous les avons donc placé sur une carte. Celle-ci regroupe les propositions économiques des candidats, à l'exception de celles de Pape Diouf, qui présente son programme ce jeudi :

La répartition géographique des projets fait clairement apparaître une volonté de tourner l'économie marseillaise vers la mer. Le symbole en est le technopôle de la mer, zone dédiée à la recherche et la formation autour des activités innovantes du secteur maritime, que l'on retrouve à droite comme à gauche. En 2008 déjà, Jean-Claude Gaudin le nommait "cité de la science", accompagné d'un aquarium. Il revient en 2014 en intégrant "l'ensemble des formations aux métiers de l'eau (sic)" toujours à l'Estaque où se trouve déjà le siège de la Direction des recherches archéologiques sous-marines (DRASSM). Un temps, la municipalité a envisagé de construire un pôle autour de cette implantation. L'idée est toujours d'actualité, même si le pôle de compétitivité Mer Paca qui fédère les entreprises du secteur maritime porte un projet de technopôle dans le Var. Intitulant un des axes de son programme "Ouvrons vers le grand large", Pape Diouf, s'il ne doute pas de l'utilité d'un tel projet, ne souhaite pas que cette "cité de la mer" soit concentrée uniquement à l'Estaque. Il propose notamment de rénover les locaux de l'Institut National de Plongée Professionnelle à Pointe-Rouge et d'utiliser le Fort d'Entrecasteaux

Patrick Mennucci préfère quant à lui évoquer "un pôle de recherche et d'activités maritimes" qu'il situe à Saumaty, à quelques pas de l'Estaque. Cette zone d'activité doit trouver une nouvelle vocation avec le départ annoncé du marché aux poissons. Elle fait partie des zones clefs en cours de reconversion, autour et en arrière du port, y compris dans le périmètre d'Euromed 2 où de nouvelles entreprises peuvent encore s'implanter. Dans une ville qui cherche à se développer sur elle-même, le potentiel en terme de foncier est surtout concentré sur le littoral. Ces implantations doivent se faire en bon intelligence avec le port lui-même qui envisage également de convertir une partie de ses terrains à l'accueil de nouvelles activités. 

"Réindustrialiser la ville" par le port

Le port en lui-même et la revalorisation de ses activités économiques sont aussi évoqués dans les programmes des trois candidats. Après des années de dos-à-dos entre le port et la ville, il y a un vrai consensus politique autour des bassins de Marseille, chacun l'interprétant à son goût. Pour Mennucci, la Ville doit, en s'appuyant sur la Charte Ville-Port, "assumer son rôle dans la gouvernance du grand port maritime de Marseille (GPMM)". Une position partagée avec Roland Blum qui suit les questions portuaires pour le maire. En revanche quand ce dernier entend port, il pense avant tout croisières. Quant au Front de Gauche, fidèle à ses valeurs productivistes, il propose dans son programme de "créer des emplois en épaulant le grand port maritime dans son rayonnement international et sa capacité à réindustrialiser la ville". Enfin, toujours au sujet du port, chacun voit dans la rénovation de la forme 10, destinée à la réparation navale des navires de grande taille une chance pour relancer cette industrie.

Directement en lien avec les conteneurs du port mais aussi ceux par la route et le rail, le secteur de la logistique tient une place importante dans le discours des candidats. Sans préciser de lieu, le programme de Jean-Claude Gaudin mentionne la création d'un "centre de logistique urbaine avec un système de livraison électrique en centre-ville". Lui-même féru du transport électrique, le candidat socialiste propose de "créer une plateforme de dégroupage [où la marchandise est stockée puis dispatchée, ndlr]  à Sogaris" sur la zone d'Arenc et de "réserver 50 hectares de zones logistiques en arrière du port", sans préciser l'implantation de ce deuxième projet. Pour les 3000 à 4000 emplois dans les transports et la logistique qu'il serait selon lui possible de créer en deux mandats, il évoque aussi la réalisation du terminal combiné de Mourepiane, qui peine encore à sortir de terre.

S'appuyer sur les zones

Toujours au Nord, se pose aussi la question de l'avenir des zones franches des 14e et 15e arrondissements. Inscrites par Jean-Claude Gaudin à son bilan pour les 13 000 emplois qu'elles sont censées avoir créé, elles ne sont pas reprises en tant que telles dans les programmes des autres candidats. Et pour cause : on ne sait toujours pas si elles seront ou pas prolongées après 2014. Le candidat FN Stéphane Ravier ne se soucie guère de cette actualité, il reprend ce dispositif sous la forme d'une "zone franche portuaire", sans détailler son périmètre, ni les conditions de sa mise en oeuvre. Quand il développe des engagements en termes d'économie circulaire, le candidat du Sursaut Pape Diouf cite de son côté les territoires nord. 

Mais les candidats ne se bornent pas au port et à ses alentours. Géolocaliser leurs propositions dit beaucoup mais déforme tout autant. Les programmes économiques ne se concentrent pas sur la seule façade littorale. Au rayon commerce, chacun souhaite revitaliser le centre-ville à sa façon. Patrick Mennucci et Jean-Marc Coppola souhaitent limiter le développement de centres commerciaux face au risque de surchauffe de l'offre commerciale. Le premier indique vouloir "réhabiliter le centre-ville (rue de Rome-rue Paradis) et les noyaux villageois". S'il est également favorable à une plus grande piétonnisation de l'hyper-centre, le maire continue de vanter ces grands chantiers commerciaux, de Primark à Grand Littoral jusqu'aux symboliques Terrasses du Port. En complément, il propose d'implanter un "village de créateurs de mode et du design" au passage de Lorette (2e) qui servirait de lien entre la Joliette et le Lacydon. Le prix de l'originalité revient à Stéphane Ravier, non pas pour son idée de parc d'attraction autour des jeux vidéos mais pour celle de "voie royale" entre le parc Longchamp et le Vieux-Port et dédiée aux produits locaux.

Accueillir sans réserve… foncière

Au delà de cette question symbolique du centre-ville, l'implantation des entreprises  pose le problème du foncier disponible. En effet, comme le soulignait il y a peu le directeur du développement économique de la communauté urbaine, Olivier Latil d'Albertas, "il y a très peu de réserve foncière sur Marseille. C'est un challenge majeur". La logique défendue par la plupart des candidats consiste à s'appuyer sur les zones déjà dédiées. En la matière, les candidats reprennent bien sûr les dispositifs en place comme les pôles d'excellence de Château-Gombert pour l'optique, Luminy pour les biotechnologies ou encore le projet de quartier numérique  – où qu'il soit dans la ville. Mais, là encore, cette logique de technopôle n'est pas suffisante pour construire un tissu économique à l'échelle des besoins. Il faut donc trouver le foncier, voire l'inventer. Dans l'équipe du  maire sortant, l'adjointe au logement Arlette Fructus rappelle que "le plan local d'urbanisme existe et il fait foi. 2500 hectares sont dédiés à l'implantation économique"

En complément, l'UMP est partisan d'"une structure adaptée, associant notamment la Caisse des Dépôts, [qui] développera les initiatives de valorisation du foncier public". La majorité municipale a récemment fait voter le principe d'une alliance entre la Sogima, la Ville et la Caisse d'épargne pour créer des hôtels d'entreprises comme à la Cabucelle. De son côté, Patrick Mennucci promet  dans son programme la création d'un "établissement public foncier pour créer de nouvelles zones d'activités sur 100 hectares de terrain". La Ville souhaite continuer de s'appuyer sur la maîtrise de l'Etablissement public foncier régional… qui a déjà fort à faire dans le secteur du logement.

La métropole trop absente

Reste que le déséquilibre des propositions sur le territoire est révélateur d'une certaine conception de l'économie. Là où il faudrait sans doute une vision globale, sur l'ensemble de la ville, les propositions sont concentrées géographiquement sur quelques zones. Les propositions perpétuent une tradition qui coûte cher à la ville en termes de chômage : dans l'ombre des projets phares, demeurent des trous noirs, comme la vallée de l'Huveaune dont l'avenir n'est évoqué par aucun candidat, si ce n'est dans une orientation toujours plus commerciale. Même constat pour les quartiers des 14e et 15e arrondissement situés à proximité de la seconde zone franche urbaine. Ils n'ont pas directement profité du dispositif et aucune entreprise ne s'est installée au pied des tours et des barres. 

Autre angle mort des programmes, la métropole est la seule à offrir de réelles opportunités foncières mais parfois fort loin de la ville centre. C'est déjà hors de Marseille, aux Florides (Marignane) à Athélia (La Ciotat), aux Aiguilles (Ensuès), que la communauté urbaine planifie des dizaines d'hectares de parcs d'activités. C'est aussi la métropole qui devra mettre en harmonie les grands documents stratégiques essentiels à l'équilibre du territoire. Or, les candidats bataillent pour le perchoir municipal, la communauté urbaine et la métropole n'apparaissant qu'en filigrane des programmes.

Il y a certes du progrès puisque Jean-Claude Gaudin et Patrick Mennucci reprennent tous deux l'idée d'un guichet unique pour les entreprises ainsi que l'idée d'une stratégie de communication unifiée afin de développer sa notoriété à l'international. Or, ces six dernières années, communauté urbaine et Ville possédaient chacune leur guichet, quitte à s'emmêler les pinceaux et faire fuir les investisseurs. La métropole venue, le "maire ambassadeur"  – que chacun promet d'être – saura-t-il aussi défendre Aix, Aubagne et les autres ? 

Actualisation le 28 février à 11h : les propositions économiques de Pape Diouf issues du programme présenté le 27 février ont été ajoutées à l'article.  

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Commentaires

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  1. Eric Scotto Eric Scotto

    Merci à vous de permettre un débat sur les projets de chaque candidat même s’il s’agit d’une retranscription alors que nous voudrions que cela se fasse en direct ce qui nous est refusé par le maire sortant

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  2. Anonyme Anonyme

    Le Port, parlons en! Je lis ce matin que l’on reproche à FO sa présence, presque exclusive,
    auprès de la Mairie. Que dire des dockers ou la CGT est omniprésente. Pas un docker qui n’ait la carte!
    Et bien sûr emplois réservés à la famille (Enfants ou autres!).
    Un coût économique énorme y compris avec le nombre énorme d’employés. Toutes choses qui
    font que Marseille /Fos est à la traine en Méditerranéen et encore plus dans le monde. Si rien n’est fait nous perdrons encore plus de volumes!

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  3. JL41 JL41

    Et maintenant voilà que les candidats font avec le port comme la poule qui découvre son œuf, comme le dit joliment Julijo. Et ils diront un jour qu’ils ont pondu un nouveau port, comme ce fût le cas avec le nouveau Vieux Port, glabre comme un œuf justement.
    Disons d’abord que si la conjoncture baisse, l’emploi en général ne croîtra pas. L’emploi privé continuera à diminuer, comme il lui est arrivé de le faire à plusieurs reprises par le passé. A moins d’accroître le déficit public en développant encore l’emploi public. Pendant que l’Etat se serrait la ceinture, on a recruté 120 000 emplois dans le millefeuille des collectivités locales. Tandis que la Chambre régionale des comptes citait dans son rapport sur la gestion de la région, que Vauzelle aurait attribué en 2010, 190 M€ de subventions à 5 600 associations culturelles, sportives et autres. La propension de financer de l’emploi public, à crédit qui plus est, d’ailleurs même lorsque la conjoncture est bonne, est irrépressible. Le bilan des élus et leur réélection en dépendent.
    Mais que la conjoncture se redresse et ce sera la folie, comme on l’a vu aussi par le passé, et tout le monde se vantera d’avoir créé ces emplois. Des collectivités favorisées ainsi par le sort et la localisation de zones d’entreprises aux exonérations folles, pour rattraper l’emploi perdu par les anciens chantiers navals, pas de Marseille hélas, ont organisé des colloques pour expliquer comment elles avaient développé l’emploi. Promotion dans les services et réélection des élus.
    Impossible d’entrer dans le détail des projets énumérés par Marsactu à côté de sa carte, il y a de bonnes choses chez chaque candidat. Si ce n’est, encore, sur la base de beaucoup de financements publics. La pierre philosophale n’a pas encore été trouvée. Elle est du côté des entreprises, mais il y aurait beaucoup à dire. On peut commencer par cet ouvrage de l’UPE 13 présenté ici et que tous les candidats auraient pu lire pour inspirer leur programme : http://www.marsactu.fr/economie/le-prefet-cadot-livre-ses-ambitions-pour-le-port-33109.html#comment-285211
    Je ne m’arrêterai qu’aux 50 ha de zones logistiques à l’arrière du port (bassins Est de Marseille), de Mennucci, « lieu non précisé » nous répond le petit carticipe de Marsactu. On ne sait pas si ça comprend l’opération en cours de Mourepiane (en principe non), des stockages dans la Nerthe ou autre chose.
    Il y a en façade maritime de Marseille, des réserves foncières de vieux professionnels du maritime, parfois encore jeunes loups, aux aguets des opportunités. Déjà ouvertes par le PLU de Gaudin ? Ouvertes aux projets d’intérêt général pour développer l’emploi sur des sites bien raccordés ou bien raccordables aux infrastructures ? On ne peut pas exclure non plus des comportements douteux autour de ces espaces stratégiques. Avant la réforme portuaire, où certains grands opérateurs participaient à la structure de prise de décision, l’information circulait en circuit court. L’organisation de la gouvernance portuaire actuelle du GPMM éloigne le risque de collusion. Va-t-on y revenir par un biais ou un autre ?
    Dans une ville au tissu urbain serré, où c’est difficile également de faire du logement, le foncier à usage d’activités devrait plutôt être orienté vers l’immobilier d’entreprise, où la densité de l’emploi est forte et la consommation d’espace faible. Mais il faut assurer sécurité, accessibilité et prévoir le stationnement. Il vaut mieux réaliser les zones d’activités pour les PME en périphérie. Comme on aura des transports en commun merveilleux au sein de la métropole, ce sera le pied.
    Hors foncier portuaire de Fos Port-St-Louis qui nécessite des accords avec les écologistes, c’est-à-dire que sa libération est monnayée par des subventions du port pour l’extension des réserves naturelles, les disponibilités actuelles pour la logistique péri-portuaire sont à St-Martin-de-Crau, où 250 ha sont prêts à être aménagés ou en cours d’aménagement. C’est en dehors de la métropole projetée par la mission de préfiguration, qui a donné un grand coup de hache avant St-Martin-de-Crau et Arles, deux communes clés dans le fonctionnement logistique de l’ouest de l’Etang-de-Berre et du port de Fos. Clésud, réalisation plus publique à Grans-Miramas, a plutôt fixé de la logistique continentale, routière et ferroviaire (bravo, mais le ferroviaire se traîne, alors que ni le raccordement, ni le choix adapté de l’outillage ne posent question, mais peut-être la SNCF ?).
    Glissement vers l’Ouest donc et l’axe Nord Sud où il y a de la place. Tandis que vers l’Est, l’absence de L2 fait barrage. Dans le Var et les Alpes-Maritimes, il n’y a même pas de place pour redimensionner les infrastructures de transport déjà saturées par le tourisme. Ou ce serait très cher et très long.
    Etre le port d’import continental des échanges avec la Chine (c’est plus court que d’aller dans les ports du Nord), ce serait multiplier le trafic par 10 ou20. Cette vision et ses à-côtés industriels n’a pas existé. Au rythme où nous faisons les choses, il nous faudrait au moins 10 ans pour adapter les infrastructures, 15 ans même si on faisait la liaison Rhin-Rhône.
    Mais il y a sans doute une marge de manœuvre à court terme, que la venue au port de Mme Cabau Woehrel comme présidente du directoire, laisse espérer : http://www.lavoixdunord.fr/region/dunkerque-christine-cabau-woehrel-quitte-un-port-qui-ia17b47588n1944893
    Elle a, sur les pas de sa prédécesseure, dû gérer le recul des importations de produits énergétiques, nous avons aussi ce problème. Elle a fait progresser le trafic des conteneurs de 13% entre 2012 et 2013, et fait progresser les produits frais de 25%. On sait que nous les avons perdus au profit de Sète principalement, alors que nous avons 2 Mo d’habitants pour les consommer.

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  4. PC PC

    A regarder trop loin, on ne voit pas ou on mets les pieds…

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  5. MG MG

    L’intervention de @JL41 relève en partie du bon sens, mais a comme toujours le défaut d’être marseillo-centrée, rédhibitoire en plein débat métropolitain !
    Les propositions des candidats parlent d’elles-mêmes : tout pour Marseille, RIEN pour Fos, alors que c’est à Fos que se trouve le VERITABLE premier port de France et de Méditerranée !! Malgré ça, AUCUNE infrastructure de desserte de ce port n’y a été construite depuis plus de 40 ans, et plus de 600 millions d’euros vont être gaspillés pour cette rocade L2 qui ne servira quasi-exclusivement qu’aux marseillais !! La majorité des conteneurs passe par Fos, mais c’est pour Marseille qu’on parle de terminal combiné, alors que le site de Fos-Coussoul est infiniment plus pertinent !… 50 ans aussi qu’on attend le canal Rhin-Rhône, mais D.Voynet en 97 avait préféré caresser ses électeurs jurassiens dans le sens du poil, au détriment des habitants du golfe de Fos qui se respirent aujourd’hui l’air le plus pollué de France, car aujourd’hui, plus de 80% des conteneurs transitant par Fos viennent par CAMION, sur une route de desserte saturée, vieillissante et hautement dangereuse ! @JL41 insinue que le Port est obligé de “marchander” les futurs aménagements avec les associations locales, mais tout serait tellement plus facile si les marseillais daignaient rapatrier en leurs murs leur incinérateur !! Mais ça, dans la ville la plus incivique au monde, c’est le tabou absolu ! Même P.L. Rozynès et O. Jourdan-Rolot, deux “journalistes” qui aiment pourtant piquer là où ça fait mal, évitent le sujet comme la peste !!
    Que pensent les marseillais de la situation environnementale et sanitaire désastreuse sur les bords du golfe de Fos ? Ils s’en tapent, même les soi-disant écologistes ! Un troisième terminal méthanier est en projet à Fos, ce qui va se traduire par une concentration de risque industriels UNIQUE en Europe, mais là aussi, les marseillais s’en tapent, tant que ce n’est pas chez eux !
    Plus la campagne avance, plus les candidats parlent, et plus les gens comprennent que la métropole ne sera en fait qu’un EMPIRE COLONIAL bâti pour le bénéfice des seuls marseillais, grâce au CLIENTELISME D’ETAT mis en oeuvre dans le seul but de ramener la gauche au pouvoir à la mairie de la seconde ville de France !

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  6. Trésorier Trésorier

    Notre douanier aixois qui vient travailler tous les jours au boulevard des Dames pour mieux insulter Marseille, le vrai auto bourrin mais khmer vert pour les autres a encore sévi sur un site !!!!

    Il faudrait de temps en temps être cohérent : il s’agit de candidats marseillais au élections municipales de Marseille. Comment leur reprocher de parler de Marseille ???

    En outre, notre douanier auto bourrin est contre la métropole pour défendre son petit clocher, le clientélisme et les ségrégations sociales et ethniques au profit de son quartier de bob aixois. Comment reprocher encore une fois à des candidats marseillais aux élections municipales de Marseille de ne parler que de cette ville ??

    Pire, favorable à la métropole, comme l’immense majorité des métropolitain qui subissent soin inexistence actuelle, je reproche aux candidats aux élections municipales de ne pas parler du tout de la métropole et de ses enjeux.

    C’est bien le constat accablant de la gestion des EPCI à la con qui a obligé l’éEtat a intervenir.

    La L2 ne servira pas qu’aux marseillais. Déja aux auto bourrins aixois comme Frédéric Serres.

    Le canal Rhin Rhône a été définitivement enterré (hélas), par les mêmes khmers verts, mais de Bourgogne et Franche Comté. A chacun les siens. Nous, on a le douanier aixois qui refuse la métropole et la LGV Provence pour Nice.

    L’air pollué de Marseille, qui tue des centaines de personnes par an dans la ville ne gêne pas notre khmer vert. C’est vrai qu’il s’est plusieurs fois félicité de la mort de marseillais à cause de cela…

    Le Port de Marseille a créé et développé de la ZIP de Fos avant l’arrivée de la quasi totalité des habitants. On a consacré une zone a l’industrie. Il faut être fonctionnaire comme certains pour se féliciter de la disparition des emplois, notamment industriels.

    Pour le colonialisme, je laisse Frédéric Serres a ses divagations habituelles. Il faut aller consulter un spécialiste…

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