Le candidat Mennucci rate son entrée, la droite s'engouffre

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le 25 Oct 2013
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Le candidat Mennucci rate son entrée, la droite s'engouffre
Le candidat Mennucci rate son entrée, la droite s'engouffre

Le candidat Mennucci rate son entrée, la droite s'engouffre

Laure-Agnès Caradec était en train de faire de la politique, la vraie. La présidente du groupe UMP à la communauté urbaine de Marseille commentait le budget supplémentaire proposé au vote. Soit le rapport n°1 d'une séance qui devait en compter 134. Certes, elle en était déjà à parler, à propos des dépenses de personnel, d'une "bombe à retardement qui au même titre que les primaires socialistes démontrent que le clientélisme n'est pas mort chez les socialistes". Mais des délibérations les quatre contrats d'eau et d'assainissement – plus de 3 milliards d'euros sur 15 ans – feraient à coup sûr l'objet d'un débat politique, notamment au sein de la gauche.

Certains élus pensaient donc que les débats ne tourneraient pas exclusivement autour des primaires socialistes qui se sont achevées dimanche par la victoire de Patrick Mennucci sur Samia Ghali. Un espoir bien vite déçu. "On a les élus qu'on mérite", lâchait, amer, Jean-Pierre Fouquet, conseiller communautaire Europe écologie-Les Verts. "C'est guignol, c'est grave", réagissait Jacqueline Durando, élue MRC particulièrement investie sur la question de l'eau. Quelques minutes plus tôt, la droite avait demandé la suspension de la séance après un échange entre Patrick Mennucci à Bruno Gilles. La phrase en cause, adressée au sénateur-maire du 4/5 en référence à sa volonté d'applaudir Samia Ghali : "Ce sera bien la première fois que tu seras gentil avec une Arabe". Au lieu de se justifier directement, Patrick Mennucci nie et s'enfonce en traitant Bruno Gilles de "raciste".

Suit une réunion du groupe UMP, qui comprend de nombreux maires des communes hors Marseille. L'équipe du maire Jean-Claude Gaudin, en déplacement à Erevan (Arménie) est également consultée. Resté dans l'hémicycle, le président Caselli ne peut qu'acter la volonté des élus de droite, majoritaires, de ne pas reprendre la séance. Du jamais vu dans la mandature. Un nouveau conseil est programmé jeudi prochain pour rattraper le coup.

Alors que l'UMP quitte la salle, Haouria Hadj-Chick (Front de gauche) interpelle : "Ce n'est pas ça la discrimination. La discrimination, c'est de ne pas avoir d'emploi parce qu'on a un visage comme le mien […] [Ce qui vient de se passer] s'appelle du spectacle politique". À sa suite, Patrick Mennucci finit par admettre avoir prononcé ces paroles, mais pas dans le sens que la droite lui prête.

Une conférence de presse est donc rapidement organisée par le groupe UMP pour annoncer un procès en diffamation et justifier les raisons du départ. Pour la droite marseillaise, l'occasion est trop belle pour ne pas jeter un peu de sel sur les plaies ouvertes par la campagne des primaires. Est ainsi rappelé le canular téléphonique de Gérald Dahan, pendant lequel Mennucci se laissait aller à qualifier Ghali de "givrée" et à ironiser sur les talents de campagne de Carlotti. Ainsi que le terrible "Mennucci ne pourra jamais être maire de Marseille" de Caselli. "Pour une fois il s'est montré visionnaire", a souri Laure-Agnès Caradec.

"Il avait raté son entrée"

Le ton de la campagne contre Mennucci, désormais officiellement tête de liste socialiste, était en effet déjà donné : pour l'UMP, Mennucci, "cet être abject" est trop grossier, tonitruant, clivant pour être maire de Marseille. "En tout cas nous ferons tout pour l'empêcher". La députée Valérie Boyer était dans le même registre mardi, affirmant qu'"à force de vouloir caricaturer les autres, M. Mennucci se caricature lui-même ; il s'embourbe dans la grossièreté et l’inconsistance qui le caractérisent, il dégrade le débat public et porte tort à l'image de Marseille."

Le vainqueur des primaires l'a un peu cherché. Arrivé dans l'hémicycle au tout début de la séance, n'a-t-il pas pris son temps pour passer saluer et discuter quelques instants avec l'un et l'autre, sous l'oeil du cabinet de Caselli, avant de venir sous le nez de la droite lancer sa pique ? "Il avait raté son entrée, il cherchait donc la provocation", pense un élu de droite, qui rappelle qu'à l'Assemblée nationale on lui avait réservé une salve d'applaudissements.

Longs soupirs sur les bancs

À gauche, nombreux sont ceux qui estiment que l'affaire a été montée en épingle, que l'indignation est surjouée, au rythme des communiqués et des appels à une réaction d'Harlem Désir. "La droite est au bout d'un cycle, elle exploitera tout ce qu'elle peut, ça annonce une campagne dans la boue", glisse Benoît Payan, qui appelle au calme dans son camp. "Il faut absolument diviser les gauches parce que les sondages nous placent devant Gaudin au premier tour", commente Frédéric Dutoit (PCF).

"Ils sont en train d'appeler pour pouvoir tous adhérer à SOS Racisme", ironisait pour sa part Karim Zéribi (EELV) alors que la réunion du groupe UMP s'éternisait. Comme le Front de gauche et son propre parti, le candidat à la mairie évoque "une instrumentalisation" de la part de "la droite qui n'a pas à donner des leçons de multiculturalisme". Mais il estime également que "le fait que les débats se focalisent sur cette question de l'origine marque quand même un malaise, un non dit que l'on sentait déjà pendant les primaires. S'ils veulent poser le débat de la diversité, posons-le clairement, mais ce n'est pas ça le sujet."

Au-delà de ces considérations, l'incident a empreint de lassitude les bancs de l'hémicycle et les rangs du public. "J'entends des maires contre la métropole qui me disent « Si ça doit être comme ça la métropole, avec Marseille qui occupe tout le devant de l'actualité, on est mal partis pour construire un territoire »", souffle Christian Amiraty, l'un des rares maires du département à ne pas être opposé à la fusion des intercommunalités. Il faut dire que les interférences politiciennes venues de Marseille sont plutôt la norme qu'un événement lors des séances de MPM. Ça n'a pas échappé au maire d'Aubagne :

"Ne vous laissez pas détourner de l'essentiel, la SNCM", plaide Patrick Magro (PCF), qui est intervenu en ouverture du conseil sur ce sujet. La trésorerie de la compagnie maritime est en effet menacée de tomber à zéro faute de renflouement au cours du prochain conseil de surveillance. "C'est lamentable, ça traduit le niveau de la classe politique, d'un côté comme de l'autre", fulmine Monique Cordier. Samia Ghali l'a bien compris, qui a refusé de rentrer dans la bataille, faisant savoir que "cela ne [la] concern[ait] pas". Le candidat socialiste a peut-être personnellement perdu des plumes dans l'affaire, mais pas sûr qu'il y ait un gagnant dans l'histoire.

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Commentaires

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  1. Electeur du 8e Electeur du 8e

    La voix de la sagesse, c’est celle de Haouria Hadj-Chick.

    Quant à ce pauvre Jeang-Clôde, toujours aussi absent, il a quand même trouvé le temps de plonger dans la mêlée via Twitter avec beaucoup de hauteur de vue (https://twitter.com/jcgaudin/status/393656648583380992)… Lui aussi a entendu des “propos racistes”.

    Il faudrait donc condamner aussi cette jeune femme qui a déclaré récemment : “Alors, ils ne voteront jamais pour une Arabe ?” (http://www.lejdd.fr/Politique/Samia-Ghali-la-Marianne-des-quartiers-nord-629187)

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  2. Prometheus Prometheus

    MENUCCI n’est pas un homme, qui assume de manière naturelle ces propos xénophobes. habitué du fait, je pense qu’il n’est pas tranquille avec une origine située outre-méditerranée. Rappelons lui simplement ses propres paroles, moi le “petit fils et fils d’immigré italien”. Souvenez vous M. MENUCCI du “temps des italiens”. Pas si lointain que ça. Vos ancêtres faisaient l’objet des même remarques quolibet dont vous êtes l’auteur aujourd’hui. Enfin, la politique est une chose sérieuse, ce n’est pas une psychanalyse personnelle pour une personnes qui prétend à la magistrature suprême de MARSEILLE.

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  3. cassandre cassandre

    @Pierre Boucaud. Un jour il faudra arrêter de faire ami ami avec la bande de Mennucci, et en particulier son premier adjoint à la Mairie du 1.7, le journalisme s’en portera mieux.

    Merci

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  4. ALAIN PERSIA ALAIN PERSIA

    Dame CORDIER donneuse de leçon de morale, on aura tout vu !!!

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  5. julijo julijo

    Je viens de voir Bruno Gilles à FR3 !!! à mourir de rire !
    Connaissant sa “carrière” politique c’est d’un comique achevé.
    A priori même si il avait parlé de la météo, Mennucci, je pense que Gilles était parti pour faire un “coup”

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  6. X. X.

    C’est bizarre, même quand les socialistes disent des bêtises, c’est la faute à la droite.
    ils sont incapables d’assumer et vous voulez qu’ils gèrent la mairie de Marseille, aïe, le clientélisme, les cartes du PS pour les employés communaux, les passes-droits etc…

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  7. theoz theoz

    Je trouve vos commentaires orientés et manquant de neutralité.
    Ce qui est en cause c’est le fonctionnement de la démocratie locale dont la seule ambition est la captation du pouvoir et très peu l’intérêt du territoire qui a été distancé dans tous les domaines depuis un demi-siècle désormais par des villes comparables.
    Et ajoutez que l’on a le personnel politique que l’on mérite est faux quand bien même ces élus ne sont pas désignés au suffrage universel comme les primaires du PS ou la présidentielle mais par leurs pairs.

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  8. Casanovette Casanovette

    Il n’y a qu’à voir les images. Pendant que le Bruno Gille pousse ses cris d’orfraie, le rang derrière s’esbaudi de rire. C’est dire combien tout cela est sur joué.

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  9. amen amen

    Bruno Gilles raciste? Vous aussi vous risquez gros a insulter

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  10. amen amen

    Les vidéos sont parlantes!!!
    Comment le PS peut il encore soutenir un tel candidat qui ment effrontément de l’assemblée d’élus de la CUM.
    C’est du niveau de Cahuzac à l’assemblée nationale.

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  11. PC PC

    Eh ouais!
    On voit ce que les primaires socialistes ont donnés comme président de la république…
    Pauvres marseillais.
    .

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  12. Jml13 Jml13

    Le vrai visage de Mennucci, du moins pour ceux qui ne le soupçonnaient pas, est bien apparu aujourd’hui. Grossier, menteur. Plus que la phrase initiale, ce qui me dégoûte de sa part, c’est qu’il n’assume pas, mente pensant qu’il n’a pas été entendu, et même crie au scandale. Ce type est une honte pour la ville. Samia Ghali aurait été un bien melleur choix, dommage que les électeurs socialistes aient eu peur de porter en avant une femme, qui plus est issue de parents immigrés. Ils n’ont pas eu de c… Alors qu’ils donnent sans arrêt des leçons aux autres, c’est d’une hypocrisie sans nom. Mennucci ne sait qu’utiliser l’invective et l’insulte : contre ses adversaires socialistes comme contre Gaudin ou Gilles. Et je vous fais le pari que ce n’est pas fini. Grossier et menteur.

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  13. Anonyme Anonyme

    Pourquoi, c’est une insulte le mot “arabe”? Apparemment oui pour l’UMP.

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  14. cani cani

    “Arabe” une insulte ??
    George FRECHE maire de Montpellier avait été exclu du PS pour avoir dit qu’il y avait trop d’arabes en équipe de France de Foot

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  15. cani cani

    Mennucci s’est en tout cas révélé être un grossier personnage et un menteur

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  16. Anonyme Anonyme

    (“C’est guignol, c’est grave” : à mon avis vu le ton, il s’agit plutôt de ” CES guignols ” …)

    Pour le reste, c’est tout à fait du Mennuci pour qui à pu le croiser en dehors des caméras … Donc après rien d’étonnant à ça, les marseillais ayant votés savaient à quoi s’attendre … Maintenant tous les journalistes vont analyser les moindres de ces gestes. C’est bien pour ça que je suis contre les primaires (l’idée est bonne mais pas avec les journalistes que l’on a dans ce pays) : ça se transforme en politique spectacle et ça les rend tous gerbants …

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  17. Marseillais indigné Marseillais indigné

    J’ai trouvée sur la toile sur la toile cette déclaration Elle est empreinte de beaucoup de bon sens

    Patrick Mennucci a utilisé une expression courante à Marseille. En effet, les Marseillais s’interpellent couramment en utilisant ces mots “un tel est arabe, un tel est Corse ou encore Arménien” sans que ce type de propos ne soit connoté ou utilisé péjorativement. Il est d’ailleurs inquiétant et révélateur que M.Bruno Gilles considère le terme “arabe” comme une insulte.

    La droite qu’on ne savait pas si à cheval sur la sémantique, crée un incident et tente de l’instrumentaliser.
    Mais l’indignation sélective de l’UMP ne trompe personne : Bruno Gilles n’a pas réagi suite aux propos de M Hortefeux, ou lorsque M.Copé propose de remettre en cause le droit du sol (déclaration portant atteinte au pacte républicain).

    Ne nous trompons pas, nous savons tous de quel côté se trouvent les préjugés racistes !

    Quand Samia Ghali est qualifiée de beurette (un mot réellement insultant), c’est par M. Bruno Gilles.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/elections-municipales-2014/20131017.OBS1597/primaires-ps-a-marseille-si-la-droite-devait-choisir-le-candidat.html

    Quand aucune personnalité issue de l’immigration africaine n’est représentée dans son conseil d’arrondissement, c’est chez M. Bruno Gilles.

    Au contraire, toute l’action et le parcours politique de Patrick Mennucci prouvent son engagement pour la promotion de la diversité et contre le racisme. Que ce soit dans sa mairie de secteur ou à l’assemblée nationale, il défend les valeurs républicaines au quotidien comme il le fera demain à la mairie de Marseille.

    Avec lui et toute son équipe, nous continuerons à travailler et à battre le fer contre la droite et l’extrême droite, en nous adressant à tous les Marseillais, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, car il n’y a qu’une seule communauté : la communauté des Marseillais.

    Nassera Benmarnia

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  18. Céhère Céhère

    La droite qui fait des procès en racisme, ils osent tout (d’aucun diraient que c’est même à ça qu’on les reconnait). Certes ils n’en ont pas le monopole, mais ils feraient mieux de se méfier, il y a parfois des retours de manivelle.

    Sur la forme, en effet, Mennucci a fait une erreur, la suite des évènements l’a montré. Si ça peut lui servir de “leçon”, parce que j’ai dans l’idée que les boules puantes vont arriver par wagons pendant la “campagne” à venir.
    Sur le fond où se loge le racisme ? Moi je le vois aussi chez ceux qui n’osent plus prononcer le mot “arabe”, et lui préfèrent les substituts politiquement corrects “beur/beurettes, rebeu”, la dernière déclinaison prétendument respectueuse mais réellement excluante, et hors de propos, étant “musulman”.
    On voit la même chose avec pour noir remplacé par “black”, etc.
    Il n’y a que pour les Roms, que ça ne gêne personne de les appeler Roms, preuve qu’ils sont bien devenus les boucs-émissaires ultimes.

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  19. Anonyme Anonyme

    Le plus difficile dans cette affaire c’est la position de samia qui se trouve fragilisee dans le sens ou les jeunes issus de l’immigration auront du mal a voter pour un homme qui se permet en public ce genre de plaisanterie lorsqu’on dit mennucci n’est pas raciste sa suppleante et maghrebine cela me fait penser au sketch de Leluron “on dit que je suis raciste mais mon chien est noir” ou je ne suis pas raciste ma femme de menage est de tel origine a 10jours de la visite de jm ayrault ca fait tache a mon sens le ps a marseille est mort il y a trop d’antagonisme

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  20. chris chris

    @Cani: Alors qu’est-ce que tu devais penser des propos de Jean-Claude GAUDIN critiquant la déferlante de musulmans sur Canebière, drapeau algérien à la main après un match, en plein pendant le débat sur l’identité nationale ?

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  21. de la Marsiale de la Marsiale

    Ils sont grotesques dans leurs provocations… C’est du cinéma ! Dire que ces gens sont grassement payés pour se foutre du monde !

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  22. cani cani

    a t on de nouvelles de l’association : U.F.M. ??

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  23. Silas Silas

    la saga des rigolos continue et s’accélère.
    hou ! le vilain Menucci, au piquet et tu feras 200 lignes, “je ne dois pas tenir des propos incorrect en public” en privé tu peux.

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  24. jml13 jml13

    L’éditorial d’Olivier Mazerolle dans la Provence est très bien…
    Extraits : “Non, Patrick Mennucci n’est pas raciste. Oui, Patrick Mennucci est travailleur. Mais, tout simplement, il ne s’est pas mis au niveau. (…) Il se complaît dans ce registrede “grande
    gueule” que l’on entend aux quatre coins de la ville, incapable
    de tenir compte des avertissements que constituaient ses gaffes antérieures.
    Patrick Mennucci est venu parader dans une assemblée en pleine délibération, offrant ainsi à la droite l’occasion rêvée pour le provoquer. Elle l’a houspillé, moqué. Et il a dit: “Arabe”. Ce mot n’est en rien une insulte. Il peut être le contraire, le symbole d’une méritocratie particulière dans un contexte difficile. Encore faut-il ne pas chercher à nier l’avoir prononcé (…). Mais, pour compter gagner, Patrick Mennucci avait le devoir de rassembler. Pas de traiter Eugène Caselli de “menteur”. Marie-Arlette Carlotti “d’incapable”. Et Samia Ghali de “givrée” (…) Un accident? Une simple gaffe? Il n’y a personne au PS pour y croire. On dit “C’est Mennucci!”, comme on dit “C’est Marseille!”, avec un soupir fataliste. Ses compagnons de route, qui n’en disent rien publiquement, redoutent déjà la prochaine embardée. Les troupes socialistes vont partir à la bataille en doutant du capitaine.
    Parce que celui-ci parle encore plus vite qu’il ne réfléchit.”
    Et je rajouterais “parle sans réfléchir”.

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  25. savon de Marseille savon de Marseille

    On le jugera sur la durée. Il a été piégé par son tempérament : son caractère entier, c’est son talon d’Achille sur les question sociétales. Mais ce caractèe fort sera sa force sur les questions économiques et sociales. La Droite a surjoué la scène pour faire du bruit, donc je m’en fous, c’est une théâtralisation. Donc je ne “brûle” pas Mennucci parce qu’il a fait un faux pas : on verra à l’usure du temps ce qu’il vaut vraiment. Le sujet est clos pour moi.

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  26. savon de Marseille savon de Marseille

    On le jugera sur la durée. Il a été piégé par son tempérament: son caractère entier, c’est son talon d’Achille sur les questions sociétales. Mais ce caractère “fort” sera son atout sur les questions économiques et sociales. La Droite a sur joué la scène pour faire du bruit, donc je m’en fous ; c’est une théâtralisation. Je ne “brûle” pas Mennucci parce qu’il a fait ce faux pas : on verra à l’usure du temps ,ce qu’il vaut vraiment. Le sujet est clos pour moi.

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  27. Anonyme Anonyme

    tous dehors … et après … des leçons aux autres … qu’ils retournent à la maternelle ….

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  28. Citoyen de L'estaque Citoyen de L'estaque

    Patrick Menucci, vous êtes député et maire de secteur qui pouvait, à ces deux titres, bretter parfois avec des petites frappes locales comme par exemple Bruno Gilles. Mais désormais en tant que représentant désigné par les électeurs du Peuple de gauche vous devez faire montre d’une exemplarité républicaine irréprochable. Votre adversaire politique se nomme Jean Claude GAUDIN, un monument national. Votre responsabilité est si grande; qu’elle impose un dépassement de soi, une exigence de retenue de langage, du respect pour l’adversaire même le plus virulent, un dépassement de soi. Votre candidature ne vous appartient pas, vous en êtes que seulement temporairement dépositaire.
    Les citoyens de gauche vous observent, avec une espérance de lendemains meilleurs.

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  29. Karim Karim

    Quelle honte cette bande de cumulards incompétents qui se crient à la figure “tu l’as dit”,”je l’ai pas dit” comme dans un match de foot à l’école primaire…

    Et le ballon c’est encore l’Arabe…

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  30. Karim Karim

    Attention accrochez-vous, je vais dire des gros mots :

    – chiffres ARABES
    – persil ARABE
    – institut du monde ARABE
    – calligraphie ARABE
    – printemps ARABE

    J’arrête là car avec tant de gros mots, je cours droit à la censure du modérateur.

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  31. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Revenons à l’essentiel. Puisque la droite marseillaise est désormais très à cheval sur les valeurs humanistes et sur l’élégance du vocabulaire, que fera-t-elle dans l’hypothèse où M. Gaudin serait réélu sans majorité ? Est-ce que ces valeurs excluent toute alliance de sa part avec le FN, bien que M. Gaudin ait déjà de l’expérience en cette matière ?

    Un magazine estime (http://www.marianne.net/Marseille-ces-questions-qu-on-n-ose-pas-poser_a232075.html) que “(…) si, comme beaucoup le prédisent, Jean-Claude Gaudin est réélu pour la quatrième fois, mais sans majorité absolue. Alors une nouvelle alliance avec l’extrême droite ne lui fera sans doute pas peur.” M. Gilles peut-il démentir cette hypothèse ?

    Autre question, pour Mme Boyer, qui se plaint de ce que M. Mennucci “porte tort à l’image de Marseille” : cette image étant déjà très dégradée, y compris dans les Bouches-du-Rhône comme l’a montré le débat sur la métropole, estime-t-elle qu’après 18 ans à la mairie, M. Gaudin n’y est vraiment pour rien ?

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  32. Pour Voir Pour Voir

    Au fait, c’était quoi le sujet du jour ? L’eau ? La DSP de l’eau ? Ah oui, oh, boff…

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  33. anonyme anonyme

    le mennucci, ca l’a pas déranger de prendre les voix de Masse, le guériniste. Là, il n’y a plus de probléme. tout le monde trouve ça normal. Pas un commentaire des journalistes pourtant d’habitude si ” clairvoyants”. En avant le systéme!On oublie tout. Maintenant,Mennucci doit être en train de négocier avec Narducci. vous allez voir qu’elle va se retrouver sur ses listes. j’attends de voir ce que va nous dire la gauche “bien pensante” et tous les alliés du système

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  34. Placeauxjeunes Placeauxjeunes

    N’importe quoi. Mennucci ne se reniera jamais avec Narducci. Il a meme deposé plainte contre elle. C est allé trés loin. Il ne peut pas faire ça ou il perd sa crédibilité. D ailleurs, il a dit qu il envoyait Caselli dans le 2/3 pour battre Narducci.

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