Associations : la région Paca ne sait toujours pas où va l'argent

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le 24 Sep 2013
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Associations : la région Paca ne sait toujours pas où va l'argent
Associations : la région Paca ne sait toujours pas où va l'argent

Associations : la région Paca ne sait toujours pas où va l'argent

S’il y a bien un domaine où le rapport de la Chambre régionale des comptes était attendu, c’est bien sur la question des subventions aux associations déjà largement critiqué dans le cadre de l’affaire puis du procès Andrieux. La période étudiée par les magistrats (2006-2010 avec une actualisation en 2011) est en effet la même durant laquelle la députée socialiste a géré la politique de la ville. Or, cette gestion lui a valu une condamnation en première instance à trois ans de prison dont un ferme pour détournement de fonds publics. Et leur constat démontre tout le laxisme qui entoure ces aides à l’hôtel de région délivrées, dixit la CRC, “dans des cadres d’interventions […] imprécis dans la définition des priorités de la politique régionale”.

En mars dernier, à la barre du tribunal, le président du conseil régional Michel Vauzelle était venu clamer combien les pratiques “clientélistes” lui étaient étrangères. Les “dossiers signalés” esquivaient les sas d’examen habituels pour emprunter des chemins de traverse. Recommandés par des élus, majoritairement socialistes, ceux-ci ne correspondaient parfois à rien de concret. Écartant les dossiers de politique de la ville – le domaine où exerçait Andrieux – la chambre démontre que ces signalements politiques existaient aussi dans d’autres domaines dont la culture et le sport. A ce sujet, la chambre pointe les dossiers dits “de proximité”.

L’exemple du sport est éloquent : “Sur 332 dossiers en juin 2011, 80 – soit un quart environ – étaient des dossiers dits de proximité”. “Jusqu’en 2010 tout du moins”, note la chambre, ces dossiers bénéficiaient d’une porte d’entrée dédiée, la commission d’arbitrage. Ils se passaient ainsi de deux filtres habituels : le conseil de délégation, réuni sous l’égide d’un vice-président et le comité de lecture dirigé le directeur général des services et le directeur de cabinet. Cette dernière instance servait pourtant à vérifier le respect des règles et l’historique des demandes de l’association. Mais depuis lors, la région assure que ces étapes ont été rétablies… tout en admettant que les dossiers signalés n’ont pas totalement disparu, au plus grand étonnement des magistrats de la CRC :

Les dossiers signalés feraient désormais l’objet d’un examen préalable en commission d’arbitrage. Dans ces conditions, l’intérêt de faire entrer certains dossiers par une étape supplémentaire, le conseil d’arbitrage, n’apparaît pas très clairement, sauf à ce qu’ils bénéficient d’un traitement prioritaire par rapport aux autres demandes de subvention, ce qui peut s’avérer essentiel dans le cadre de crédits limitatifs.

De manière générale, les entorses à la règle listées par la chambre sont très nombreuses : elle évoque même “une instruction technique défaillante”. Ainsi, se penche-t-elle sur le cas de trois associations pour lesquelles “il n’est pas à exclure que la région ait pu financer plusieurs fois une même manifestation” : le centre culturel Edmond-Fleg, le Comité de coopération Marseille Provence Méditerranée (CCMPM) et le Centre mondial du judaïsme nord-africain. Pour ces deux dernières, on retrouve “le même président et la même domiciliation”, notent les magistrats.

Un responsable socialiste dans le viseur

Ce président, Robert Bismuth, est loin d’être un inconnu dans la sphère politico-associative. Militant socialiste, il a été coordinateur du comité de soutien départemental à François Hollande et candidat sur les listes… Vauzelle aux régionales de 2010. Il est aussi très impliqué dans les relations franco-tunisiennes. Bismuth a beaucoup oeuvré du temps de Ben Ali dont il était un fervent défenseur, même s’il s’en défend aujourd’hui. Ainsi, en 2011, Mediapart relevait que l’association définissait ses actions comme s’inscrivant “dans le cadre de la Nouvelle Politique Sociale Tunisienne mise en place par le Président Ben Ali dès son élection en 1987”.

Contacté par téléphone alors qu’il est en Tunisie, Robert Bismuth assure qu’il a été “transparent. Si on veut tricher, on ne met pas les mêmes présidents et les mêmes sièges sociaux. On met un président de paille !” Pourtant, la CRC évoque des rapports produits “sans que les partenariats affichés par ces trois structures soient toujours précisés, avec des différences d’annonces sur les titres, dates ou lieux des manifestations”.

Robert Bismuth ne nie pas cela. Il évoque des “petits budgets autour de 15 000 euros” et renvoie l’institution à ses responsabilités. “Mais la région voit tout ça, elle savait que l’on faisait de la mutualisation ! Par exemple, une structure payait les déplacements et l’autre l’hébergement”, objecte-t-il. Problème, avant 2012, la région ne recensait dans aucune base de données les différentes fonctions des dirigeants associatifs ou l’historique des subventions. Et on comprend au fil du rapport que les différentes commissions qui avaient à traiter les budgets se transmettaient un tableau Excel qu’elles modifiaient au fur et à mesure, sans garder trace de l’étape précédente. De quoi effectivement grossir les mailles du filet du contrôle.

“Nous avons saisi la justice”

Le CCMPM n’est pourtant pas la première association venue, plutôt bien dotée par la région avec “724 000 euros de subventions entre 2006 et 2009 versées par cinq directions opérationnelles et sept services pour sept programmes, soit 23 dossiers de demandes de subvention”. Le CCMPM intervient ainsi sur les questions environnementales dans le cadre de la convention de partenariat entre la région PACA et le gouvernorat de Tunis, une des multiples opérations de coopération décentralisée initiée par Michel Vauzelle.

L’inspection générale des services a fini par y regarder de plus près et demander une série de remboursements à l’association en émettant des titres de recette. En l’absence de communication sur le rapport de la CRC de la part de la région, Robert Bismuth nous a donné sa version : “Il y a effectivement eu un contrôle critique de la région. Dans la convention que l’on a signé [elle] a bien noté que les partenaires tunisiens contribuent selon les modes qui régissent leur droit en vigueur. On partage les frais [avec eux].”

Dans ses demandes de subventions, son association intégrait des dépenses “prises en charge par ces partenaires tunisiens. Si on prend un budget de 100 000 euros, il y a 50 000 euros tunisiens. Ces braves inspecteurs ont dit : « Mais sur votre compte, il n’y a que 50 000 euros de dépenses ! »” Ainsi, avec 50 000 euros de subventions, la région contribuait à 100% aux dépenses de l’association. “Ils nous demandent donc de reverser 25 000 euros sur les 50 000 que nous avons reçus. Nous avons saisi le tribunal administratif pour régler cette histoire.”

Décidément loquace, Bismuth note même que “même [s’il l’a] compris plus tard”, depuis 2005, il répondait de fait “à une commande de la région qui avait fixé des objectifs à ce programme”. Comme souvent dans la coopération décentralisée, il apparaît que la région délègue son action à des associations qui oeuvrent alors pour son compte. L’association agit donc comme un prestataire, ce qui aurait normalement dû conduire à un appel d’offres… qui n’a jamais eu lieu.

“Nuitées à 700 euros à Cannes”

D’autres organisations ont été mises en cause par la chambre, qui n’a pourtant travaillé que sur un échantillon bien choisi et restreint d’une centaine de cas. Dans sa réponse à la chambre, Michel Vauzelle n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que les dossierss étudiés ne représentaient que “1,88 % des dossiers votés annuellement”. Deux autres associations de coopération décentralisée, Medcoop et l’Agence pour le co-développement franco-tunisien, ont elles aussi reçu des demandes de remboursement “des frais de déplacement et de missions réceptions exorbitants et sans lien avec l’activité subventionnée (à titre d’exemple des nuitées à 700 euros à Cannes)”.

D’autres organisations n’auraient quant à elles jamais dû recevoir d’argent parce qu’elles n’ont pas “un intérêt régional” telles les unions départementales CGT. La collectivité aurait dans le cas d’espèce pu intervenir sur l’échelon régional du syndicat. Enfin, quelques autres subventions ont dérogé au principe de neutralité sur les questions politiques ou religieuses. C’est ainsi qu’Attac pour un forum social ou le conseil de coordination des organisations arméniennes de France n’auraient pas dû être aidées par la région. C’est la même chose pour le Conseil représentatif des institutions juives de France qui a reçu indûment 200 000 euros de subvention sur la période étudiée dont 30 000 “pour l’organisation d’une réception privée en soirée au parc Borély commémorant le soixantième anniversaire de l’État d’Israël”.

La conclusion de la chambre régionale des comptes tombe alors comme un couperet : “Des pratiques de mauvaise gestion perdurent en dépit des alertes. Ce système présente des risques élevés en matière de sécurité juridique et d’image pour la collectivité. […] La quasi absence de contrôle d’exécution des subventions dont 80 % sont forfaitaires et payées en totalité dès notification, l’absence de tableau de bord nuisent au bon emploi des deniers régionaux.” Le vertueux Michel Vauzelle qui témoignait à la barre au procès Andrieux semble alors bien loin.

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Commentaires

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  1. ras_Casse ras_Casse

    Moi j’aimerai que l’on me parle des mauvaises habitudes associatives dans la ville d’Arles, le financement des corridas et des bodegas privées, le sauvetage financier d”associations par copinage camarguais et surtout du financement public de la Grande Halle d’Arles qui va être revendue à un projet privé…

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  2. pfff pfff

    et moi je voudrais bien qu’on nous explique et que les élus se penchent sérieusement sur l’emploi de + de 6 millions € alloués cette année au fonctionnement de la villa méditerranée surtout au vu de la programmation…

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  3. jdeharme jdeharme

    Mr alfonsi lui même dit que Mr vauzelle n’est pas souvent là, à l’assemblée nationale Mr vauzelle ne figure pas parmi les députés souvent présent et il est souvent en visite à l’estérieur mais que fait-il ailleurs puisqu’il est président de la région P.A.C.A semble t-il mais il est aussi chargé des relations avec l’euro méditerrannée d’après ce que dit la presse alors où est -il? Il doit contrôler ces dérives si dérives il y a Vu les indemnités d’un président de région est-e légitime de lui demander de s’occuper de sa région avant autre chose.

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  4. Jean Valjean Jean Valjean

    baah …

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  5. ALAIN PERSIA ALAIN PERSIA

    A rajouter la subvention de 90000 euros versée en 2012 à l’Union des familles musulmanes dirigée par la suppléante de MENNUCCI , NACERA BENMARIA et présidée par son époux NORDINE HAGGOUG.
    Cette association compte deux salariées permanentes …..les sœurs de dame BENMARIA ; Bref une association familiale?
    Le brigade financière enquête sur ce couple qui fait l’objet de poursuites , l’épouse sur UFM et son conjoint pour escroqueries à l’assurance.

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  6. Anonyme Anonyme

    Il va falloir qu’il trouve d’autres lampistes pour porter le chapeau de sa mauvaise gestion clienteliste, partiale et inefficace. Il va sans doute nous rejouer le refrain du je faisais confiance à mes élus, lui qui ne fait confiance à personne.
    On n’a pas fini de se marrer!

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  7. Anonyme Anonyme

    50.000 euros pour les tunisiens
    200.000 euros pour les Israéliens
    X euros pour les Arméniens (chiffre non précisé)etc…
    On parle de la Région Paca financée par l’argent du contribuable Marseillais ou d’une organisation de bienfaisance internationale? à moins que ce ne soit une nouvelle forme d’assistanat aux minorités ethno-religieuses. En tant qu’Ardéchois athée est ce que je peux tenter ma chance?

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  8. job13 job13

    A la lecture de l’article, il semblerait que Sylvie Andrieux ait été le bouc émissaire des turpitudes de la gestion Vauzelle : après elle il semble que le tour d’Alfonsi soit venu de payer pour les errements d’une collectivité qui s’avère au final être un outil clientélisme au profit de son seul président. Vauzelle fait honte aux Provençaux par ses agissements : j’espère qu’il remboursera toutes ces sommes détournées.

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  9. Ricou 24. Ricou 24.

    Comment on peut encore supporter ce type de politique professionnel,ce type de comportement outrancier et de sentiment d impunité.
    .Vauzelle doit penser être investi du mission divine auprès de caves,d agneaux,de gueux.
    Il a une chance énorme il est du bon côté de la lame.

    Ricou 24.

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  10. alcibiade alcibiade

    Contrairement à l’impression que peut donner ce rapport je trouve que les magistrats n’ont pas été très curieux.
    Il est vrai que recenser les millions accordés à une constellation d’associations n’est pas chose facile
    Néanmoins rien que dans les Alpes de Haute Provence il y a matière à des qualifications pénales

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  11. Anonyme Anonyme

    et moi j’aimerai bien comprendre pourquoi en PACA des associations aussi petites soient elles motivées sous le couvert “culture taurine” “manifestations culturelles” perçoivent des subventions et pourquoi celles-ci sont utilisées par leur Président à des fins personnelles… sur le seul critère qu’il y soit enregistré en mairie son association loi 1901 du coup virtuelle… les fonds sont utilisés par le Président lui même pour y organiser des fêtes “privées” chez lui et qui du coup ne lui coûtent rien c’est encore du sort du contribuable… vérifiez mes dires du côté de St Martin de Crau c’est un des exemples type !

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  12. compadiou compadiou

    Que de clarté dans ce monde là…La main gauche ignore ce que fait la droite et tout le monde y trouve son compte!

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  13. PC PC

    Finalement Taubira a peut-être raison de ne plus vouloir envoyer les délinquants en Prison.
    Que pésent les misérables braquages à 30 Euros au regard des ces détournements gigantissimes de notre argent .
    Avec impunité garantie, et honneurs assurés.
    Que faudra t-il prendre aux citoyens Français, pour qu’ils disent Basta!

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  14. Marseillaus Indigné Marseillaus Indigné

    À titre liminaire il faut souligner que Madame Nacera BENMARNIA est présumée innocente et que les accusations portées contre elle, notamment par « Le Point » étaient mensongères. Une conférence de presse aura lieu le 3 octobre 2013 dans les locaux de l’UFM Rue Nationale a côté de l’Alcazar Surtout L’Union Des Familles Musulmanes, association, qui revendique sa laïcité, a fait un excellent travail, non seulement en faveur des déshérités, des jeunes, mais aussi pour mieux faire connaître la culture de nos concitoyens d’origine maghrébine et plus généralement du pourtour sud de la Méditerranée et favoriser le Vivre ensemble. Les événements programmés à l’occasion du festival « l’Aïd dans la cité » étaient très éclectiques : c’est ainsi qu’il fut possible d’entendre sœur Marie KHEROUZ et son orchestre composé de palestiniens, d’ israéliens et de chrétiens L’orchestre Divertimento sous la baguette de Zaia ZIOUANI a permis de découvrir le travail remarquable de cette jeune femme pour former des jeunes « des banlieues » à la musique classique. Le festival fut aussi l’occasion d’écouter des chanteurs ou des chanteuses de Chaabi , Cette musique à l’origine, était l’équivalent du blues pour les travailleurs algériens exilés en France Elle fut aussi rendue populaire par les juifs d’Algérie, qui jouaient avec leurs camarades musulmans tel Lili Boniche Robert Castel etc. (cf. El Gusto) certaines chansons d’Enrico MACIAS s’en inspirent Les Derviches Tourneurs, le théâtre d’Albert Camus, Ghaleb BENCHEIKH furent aussi à l’honneur.. Enfin il y avait la grande fête au Dôme qui réunissait des gens joyeux et détendus autour de multiples attractions, chanteur ou orchestre issus des quartiers On peut se demander si les activités de l’UFM en faveur des Gazaouis , où l’invitation de la fille d’un sous-officier mort au combat en Algérie, qui a écrit un livre « à deux mains » avec le fils d’un moudjahidin disparu, n’ont pas déplu à tous ceux qui font leur fonds de commerce de la haine de l’Autre, du FN aux barbus. Aucun texte n’interdît à une association loi 1901 de recruter des personnes de la famille des dirigeants, pas plus qu’il n’est interdit, à ce jour à nos élus de recruter leurs proches comme attaché parlementaire. Ou même de recruter leurs maris comme directeur de cabinet, ou encore faire élire leur fille sénatrice. La disparition du festival « l’Aïd dans la Cité, une fête à partager » qui devait fêter son 10éme anniversaire en 2013 année de « Marseille capitale européenne de la culture »est désolante Elle n’est pas à l’honneur de nos décideurs.

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  15. Marseillaus Indigné Marseillaus Indigné

    Voir la version internet
    Communiqué de presse
    Communiqué de Mme Nasséra Benmarnia, en réponse à l’article du point et de la Provence

    Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, l’Union des Familles Musulmanes des Bouches du Rhône, est l’objet d’une campagne de déstabilisation basée sur la rumeur et la diffamation.
    Jusqu’ici, afin de préserver l’association, mon attitude a toujours consisté à traiter ces allégations avec le mépris qu’elles méritent et de ne pas y répondre publiquement.
    Malheureusement, je ne peux rester silencieuse devant les dernières attaques dont une certaine presse a cru bon de faire état.

    L’Union des Familles Musulmanes existe depuis 1996 et bénéficie depuis 1998 de subventions publiques de toutes les collectivités publiques, qu’elles soient dirigées par la droite ou la gauche. Les multiples contrôles et audits diligentés par les pouvoirs publics ont toujours conclu à “une gestion saine, désintéressée, un train de vie modeste et un fonctionnement conforme à l’objet social de l’UFM”.
    Dans le cadre des activités de l’association, durant toutes ces années, nous avons reçu de la même manière, tous les représentants de toutes les collectivités, quelle que soit l’étiquette politique de ceux-ci.

    Dès mon engagement en politique,aux côtés de Patrick Mennucci, je me suis mise en congé de ma fonction de directrice de l’association afin de respecter l’indépendance de celle-ci alors que rien ne m’y obligeait.

    Le Conseil Régional PACA a toujours été un de nos financeurs, en nous attribuant depuis 1998 une subvention au fonctionnement de nos différentes activités quotidiennes, ainsi qu’une subvention pour le festival ” l’Aïd dans la Cité, une fête à partager”, depuis sa création soit en 2003.
    En d’autres termes, le festival “l’Aïd dans la Cité, une fête à partager” était accompagné par la Région 7 ans avant l’arrivée de Patrick Mennucci, en tant que Vice Président chargé de la culture en 2010, et 9 ans avant mon engagement en politique!!!

    La conséquence concrète de ces rumeurs nauséabondes est que, l’UFM n’ayant perçu aucun financement public en 2013, se voit contrainte, faute de moyens, d’interrompre ces activités au service des familles et de l’intérêt général. Entre autres, outre les festival, l’UFM mène comme actions:
    Espace femmes: alphabétisation, initiation à l’informatique…
    Diwan 3ème: espace dédié aux vieux migrants.
    Soutien scolaire
    Entraide familiale: colis alimentaire, vestiaire
    Accès aux droits: nationalité, regroupement familial…

    De fait, l’UFM, créée en 1996, seule association musulmane agréée par le mouvement familial français depuis 1998 et reconnue d’intérêt général depuis 2011, est tout bonnement menacée de disparition.*
    Le comble, est que le festival “l’Aïd dans la Cité, une fête à partager”qui devait fêter ses 10 ans, unique en son genre en France, qui mêle toutes les cultures, générations et communautés, ne pourra pas pas se tenir l’année” Marseille capitale culturelle”!

    Pour le reste, personne n’est dupe du fait que ces rumeurs soient relayées quelques semaines avant un échéance importante pour Marseille, alors que toutes les enquêtes d’opinions placent Patrick Mennucci en très bonne position pour l’emporter.
    C’est sous estimer gravement l’intelligence des marseillais que de croire que ces procédés influeront sur leur opinion.
    Ceux qui ont pris la responsabilité de cette campagne minable et nauséabonde n’ont en fait réussi qu’à causer du tort aux centaines de bénéficiaires des actions aux quotidiens menées par l’UFM aux services de tous, notamment des plus démunis.

    Je suis fière d’avoir construit il y a 18 ans, avec l’équipe des bénévoles et salarié(e)s ainsi qu’avec le concours de la centaine d’associations participant au festival “l’Aïd dans la Cité, une fête à partager” un outil efficace qui met en avant ce que Marseille a de meilleur.

    MON ENGAGEMENT DE 25 ANS DANS LE MOUVEMENT ASSOCIATIF M’ONT CONFÉRÉE UNE LÉGITIMITÉ SUR LE TERRAIN N’EN DÉPLAISE AUX JALOUX, AUX AIGRIS ET AUX IDIOTS UTILES.
    LA POPULATION AINSI QUE LES INSTITUTIONS M’ACCORDENT LEUR CONFIANCE SUR LA BASE DE MON TRAVAIL AU QUOTIDIEN ET NON PAS D’UN QUELCONQUE FAIT DU PRINCE OU DES ALTERNANCES POLITIQUES!!!

    C’est avec confiance et sérénité que j’attends le résultat des investigations en cours et que je poursuivrai le combat pour le vivre ensemble au service de tous les marseillais.

    Nasséra Benmarnia, 06 70 17 73 52.

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  16. l'observatoire de marseille l'observatoire de marseille

    Coopération décentralisée, chère à Monsieur Vauzelle : montant des aides versées à l’étranger. Qui contrôle leur utilisation et comment ?

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