Face au RN, la leçon des européennes est l’appel au rassemblement dans tous les camps
Même si le scrutin des Européennes affiche toujours des résultats singuliers, à Marseille, les partis en tirent déjà des leçons pour les municipales. L'heure est au rassemblement dans tous les camps. Non sans mal.
Le référent départemental Bertrand Mas-Fraissinet félicite Sylvie Brunet, élue députée européenne.
Commentaires
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“Ce n’est pas notre camp, ça.” Si, à gauche, certains s’obstinent à prononcer des excommunications dans tous les sens parce qu’untel n’est pas assez à gauche, ou trop à gauche, ou pas de la gauche comme il faut, on va être mal barré.
Il doit tout de même être possible de se mettre d’accord sur les quelques priorités absolues du prochain mandat municipal. La première étant de mettre un terme au système Gaudin et de moderniser la démocratie locale.
On ne peut pas appeler au rassemblement en dictant a priori les conditions de celui-ci.
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Bien entendu !
Au delà des divergences sur la politique nationale, ce que l’on voit à Marseille n’est quand même pas très compliqué : nous sommes dans la ville la plus polluée, la plus embouteillée et la plus inégalitaire de France ; la Ville n’est plus administrée depuis des années, les services publics qui en dépendent ne sont plus assurés par une administration gangrénée par le clientélisme et épuisée par l’absence de management.
On n’en est pas à débattre sur des détails ou à savoir si en politique nationale ceci ou cela : à Marseille ce n’est quand même pas très compliqué de s’entendre sur un programme de redressement unissant celles et ceux qui ne veulent ni des fachos ni des héritiers (plus ou moins ingrats) de Gaudin !
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@Felix Weygand et tous ceux que cela intéresse
Après analyse des rapports de force électoraux des derniers scrutins, il semble effectivement qu’une coalition de type « gauche plurielle » pourrait être en mesure de l’emporter à Marseille en 2020. Plus facile à dire qu’à réussir, bien sûr. Cette alliance doit-elle être étendue à En Marche ? Je pense que non pour les raisons suivantes :
En Marche s’est durablement installée et positionnée à droite. En gros, elle a repris le fonds de commerce de l’ancienne UDF – Modem et la moitié de celui de LR. En tant que formation de droite, elle n’a donc pas sa place dans une alliance de gauche, surtout si celle-ci souhaite intégrer la LFI.
Les électeurs de « la droite du parti socialiste », qui ont voté Macron à la présidentielle, sont repartis en nombre. On les retrouve ici et là, et pour une bonne part chez EELV où ils ont trouvé refuge. C’est particulièrement flagrant quand on observe les cartes électorales comparées, à Paris ou à Marseille, du vote Macron au premier tour de la présidentielle et celle du vote Loiseau aux Européennes. Ce vote a nettement migré vers les beaux quartiers, les plus riches (ouest parisien, sud marseillais : 6e,7e,8e,9e arrondissements). Ainsi, En Marche a maintenu son score en valeur absolue mais la structure de son électorat a profondément changé : les socialistes perdus ont été remplacés par des bataillons de déçus de LR séduits par la politique du gouvernement et rassurés par la présence de Philippe à Matignon, ou de Darmanin et Lemaire aux finances.
De toute façon, LREM, forte de son bon résultat à Marseille, refusera de jouer les supplétifs de la gauche ou de LR. Il n’y a donc pas vraiment de question à se poser avant le soir du premier tour, car LREM ira seule et au bout du compte, elle peut espérer ravir au moins la mairie du 6-8 et pourquoi pas une ou deux autres (du côté du 9/10 ou du 11/12 mais ce sera plus compliqué pour eux).
Sa présence amoindrira le score de LR dans tous les secteurs. N’oublions pas que le total LR + LREM + divers droite est historiquement faible, avec 32 % à Marseille (contre 40 % au premier tour de la présidentielle et 48 % au premier tour des législatives 2017). Tous les espoirs sont permis à la gauche ¬ si elle sait faire taire ses dissensions et décourager les démarches solitaires à la Diouf ¬ car elle réunit de son côté, en gros, 35 % des suffrages. Trois secteurs sont à portée de sa main (2-3, 4-5, 1-7) ; le 13-14 où la gauche fait jeu égal avec le RN est reprenable ; le 15-16 peut être conservé. Théoriquement.
D’abord, il faudra définir un projet sérieux, qui présente une vision d’avenir pour la ville et porte des valeurs sur lesquelles toute la gauche devrait facilement tomber d’accord. Ensuite, il faudra réunir une équipe crédible pour le porter. Cette équipe pourrait rassembler des sympathisants de tous les partis de gauche (je dis bien les sympathisants, pas seulement les vieux caciques, même s’il ne faut exclure personne a priori), sans distinction d’origines, de LFI jusqu’aux orphelins du parti socialiste revenus de leur escapade chez En Marche – je vous rejoins là-dessus¬, en passant par EELV, le PS canal historique, le PC et les Hamonistes de Generation.s.
Mais cette affaire n’est-elle pas trop sérieuse pour laisser les professionnels de la politique s’en occuper ?
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Ce n’est pas se rassembler qu’il faut, mais changer la société.
Parce que quand il seront 51% (des votants), on pourra se rassembler tant qu’on veut, ils auront le pouvoir.
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Marseille a besoin de beaucoup d’humilité chez les gens de gauche, chez les verts et même ailleurs pour s’unir et gérer la ville dans le bon sens. Ce serait un tout petit pas vers le “changement de société” que veulent certains, mais surtout un grand bienfait pour la vie quotidienne des marseillais dans les prochaines années
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+1 !
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Il n’y avait pas beaucoup de Monde à la Coque hier soir car nous tenions les bureaux de votes ou centralisions les résultats avec plus de 250 assesseurs presents a Marseille, ce qui contredit les propos dédaigneux de M .Moraine la semaine dernière, sans compter les résultats sur son secteur avec 8200 voix (29,66% et largement en tête sur la plupart des bureaux) sur le seul huitième.
Quant au RN il est haut à Marseille mais moins qu’en 2014, son score est contenu dans les secteur du Sud de la ville ( sauf 9/10, pauvre Teissier) et ce type d’élections le favorise toujours.
La suite sera une autre histoire mais aujourd’hui carpe diem
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Cher FELIX , Soyons clair , je ne vote pas RN/FN
Les choses sont au moins dites.
Je suis tout à fait d’accord sur le fait que des héritiers nous en avons soupé et largement , mais où vous faites une erreur c’est sur l’emploi du terme fachos concernant les gens qui votent RN /FN.
Bien sûr une partie de ces votants sont des fachos purs et durs , aucun doute là dessus. En revanche posez vous la question pourquoi des gens “bien” arrivent à le faire. Abordez donc les vraies questions sur la captation de la Démocratie en France, sur le niveau de vie, la précarité, l’immigration, la corruption , les inégalités, l’éducation, la santé, etc.
Le RN/FN n’a aucune solution , mais regardons nous en face et plus particulièrement sur le plan de la Gauche marseillaise.
Pas très glorieux et pas très rassurant sur l’avenir.
Alors traiter les gens qui arrivent à voter RN/FN de fachos en mettant tout le monde dans le même sac est une “erreur fatale”. Vous excluez de facto , alors que le fondement de la Gauche est de n’exclure personne et de ne laisser d’aucun sur le bord du chemin.
Alors plutôt que de rejeter , soyons convaincants par le projet , par les femmes et les hommes qui doivent incarner cette fameuse Gauche et nous ramènerons les gens bien .
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On est d’accord Antoine. Je ne visais d’ailleurs pas tant les électeurs que les élus et les leaders.
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Si les En marche locaux mettent un frein à la vente de la ville aux promoteurs par exemple, je pourrais voter pour une coalition où ils seraient présents. Mais j’ai des doutes.
On ne peut pas mettre de côté les orientations programmatiques, nationales ou locales…
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Tout à fait . Je redoute d’ailleurs qu’un LR réduit aux acquêts en 2020 et paniqué à l’idée de perdre le contrôle de la ville soit tenté de conclure un pacte de deuxième tour avec le RN en partant du principe que ses électeurs ne sont pas si infréquentables. Il y a malheureusement des précédents à Marseille et des signes de compatibilité (et de convergence idéologique) entre les deux formations ont déjà été donnés, localement comme nationalement. Une tel attelage était tabou il y a trente ans (quoique), il ne l’est plus aujourd’hui. Méfi !
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Puisque la touche « répondre » ne répond toujours pas chez moi…..
Je voulais revenir sur « ce n’est pas notre camp, ça ! »
Oui, je trouve un peu maladroit d’ « excommunier »……certes.
Cependant, on a logiquement tous entendu jadot pendant sa campagne. Ces propos sur le fait qu’à l’assemblée européenne il était souvent d’accord avec lrem….il a aussi déclaré, ailleurs, qu’il fallait une réforme profonde du statut des fonctionnaires : pas très normal les différences avec le secteur privé…. (Suis-je seul à avoir entendu/lu ça ?) et quelques autres déclarations un peu feutrées mais suffisamment claires. Comme d’autres têtes de gondole d’eelv ils sont macron-compatibles et ça, c’est pas mon camp.
Il faut prendre la peine d’entendre…. La balade avec ghali ne me gène pas. C’est ghali et ses choix politiques personnels qui me gènent trop pour avoir confiance en jadot…..s’est-il baladé par hasard ?
Mais, personne n’a besoin d’un gourou éventuel pour représenter eelv ou d’autres composantes de gauche. Je crois fermement que les électeurs d’eelv sont majoritairement hostiles au libéralisme de macron. Donc attachons nous plutôt à tenter de réunir les « bonnes volontés » pour sortir notre ville de la galère dans laquelle depuis 30-40 ans les équipes en place l’ont plongée.
M’amuse beaucoup les satisfecit des “têtes de gondole” des partis ou mvts divers, mais la moitié des électeurs ne se sont pas déplacés hier……c’est consternant.
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Sans vouloir polémiquer une fois de plus avec vous, Julijo : Comment peut-on à la fois dire cela : “Donc attachons nous plutôt à tenter de réunir les « bonnes volontés » pour sortir notre ville de la galère dans laquelle depuis 30-40 ans les équipes en place l’ont plongée.” et ceci : “Comme d’autres têtes de gondole d’eelv ils sont macron-compatibles et ça, c’est pas mon camp.”
Dans la très petite moitié de marseillais qui ont voté (43%), l’essentiel de ceux et celles qui n’ont pas voté pour la droite (8%) ou l’extrême droite (26%) ont voté pour EELV (14%) ou pour LREM (21%) (et idem au niveau de la métropole). La somme des 4 partis de gauche (PCF, LFI, PS, Génération), ça fait 20% de plus. Il n’y a donc pas de majorité à Marseille sans faire la somme de l’essentiel de ces électorats là.
Qu’est-ce qu’on en a à foutre de Jadot, Mélenchon et Macron quand on s’empoisonne en respirant, qu’on ne peut pas aller de la crèche à son appartement avec un bébé en poussette, qu’on vit dans un taudis ou qu’on cohabite toujours avec ses parents en étant adulte faute de logement décent ?
Un anticapitaliste et un progressiste libéral, respirent le même air !
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Pour ma part, je persiste et je signe, bien que certains ici pensent que je fais fausse route. Ça doit être ma culture en partie germanique, mais je suis persuadé que les Allemands, qui ne sont pas plus cons que nous, n’ont pas tort quand ils font fonctionner des coalitions locales qui ne sont pas à l’image de la coalition fédérale.
Ça marche, car ils sont capables de dissocier les enjeux locaux des enjeux nationaux – auxquels nous ramenons systématiquement, avec un grand simplisme, toutes les élections – y compris celles des conseillers municipaux (sic) ! Je plaide d’ailleurs pour que les élections municipales, départementales et régionales n’aient pas lieu à la même date partout, pour éviter de les dévoyer en référendum anti-gouvernemental, au prix d’ailleurs de l’absence de débat sur les projets à l’échelon des collectivités locales concernées. On se souvient qu’en 2014, Gaudin avait très intelligemment qualifié Mennucci de “candidat socialiste du gouvernement” pour capitaliser sur l’impopularité de Hollande au lieu de présenter un projet plausible pour Marseille.
Ça ne me dérange pas que Jadot et Mélenchon s’engueulent au niveau national si, au niveau local, leurs représentants savent se retrouver sur une analyse commune de l’état de la Ville et sur quelques priorités d’action.
De toute façon, vu l’état de la gauche, avons-nous le choix ? Je réponds d’un mot : non.
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Si Gilles et Vassal se présentent tous les 2 et si certains s’obstinent à s’octroyer le droit de distribuer les badges “de gauche ” (“ce n’est pas notre camp”), le prochain maire sera RN.
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Felix weygand, pas de polémique virulente dans ce cas.
Je pense la même chose que vous, mais en moins….eucuménique (?).
Cependant quelques “politiciens” au sens négatif du terme me gênent vraiment. Et les jadot… canfin…de rugy….hamon et même les melenchon…. voire les macron, je les écoute quand ils s’expriment, je les vois pour certains agir….et je me permets donc de penser et de juger si ils sont de bonne volonté ou pas…..pour moi.
Et les macron-compatibles me font gerber par leur façon de s’approcher du manche !!
Sur les 43 % de votants, et sur vos additions, ce ne sont pour moi que des maths ! pas si sûr avec la loi PLM que ce soit de cette façon là que s’organisent….et les électeurs et les additions. Nous venons de vivre des élections “européennes” ni nationales, ni locales, pas si simple….
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Hélas (?) Julijo, avec le découpage en secteur c’est encore plus net : le RN écrase les 3 secteurs des quartiers Nord qui sont aussi celui où les partis “de gauche” au “sens strict” font leurs meilleurs scores (et où l’abstention “cartonne”, si l’on peut dire), la majorité est à portée de main d’une “grande coalition” des électorats (à défaut des organisations) sur les autres secteurs. Le même raisonnement vaut pour la métropole : la sociologie et la géographie enferment abstention, vote RN et vote “rouge” dans les mêmes espaces mais créent une chance raisonnable pour une coalition des bonnes volontés écologistes et progressistes (allant de ceux et celles qui pensent comme vous à ceux et celles qui pensent comme moi).
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En marche est-il “progressiste” quand il adopte les positions de Salvini sur les réfugiés, casse le contrat social, défend la chasse, le glyphosate et compagnie, fait charger les troupes contre les manifestants, met des journalistes en garde à vue, etc. etc.
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Le danger FN est un réel danger pour la Ville de Marseille mais la seule façon d’y faire échec consiste à bâtir un projet susceptible de mobiliser réellement les électeurs et à le bâtir avec eux alors que la plupart des commentaires évoquent des accords d’appareils au sein d’une classe politique qui s’est toujours déconsidérée davantage depuis au moins 50 ans.
N’oublions pas que Gaudin est l’héritier de Deferre et de son système de pouvoir tout comme le PS conserve encore aujourd’hui aussi ses héritiers du système Guérini (voir https://www.lepoint.fr/politique/marseille-serie-noire-au-ps-23-09-2010-1242757_20.php ) et ce sont eux qui ont nourrit la bête immonde et que la classe politique actuelle continue à alimenter.
Pour le député Saïd Ahamada “Cela conforte ceux qui pensent au sein de LREM qu’une grande alliance est possible, du centre aux écologistes, en y associant largement des membres de la société civile», d’autres aspirent à y mêler «une coalition des bonnes volontés écologistes et progressistes». Mais comment de véritables progressistes, s’il en existe, pourraient-ils rester progressistes en s’alliant avec les plus redoutables acteurs de la régression et de la répression sociale, de la régression des libertés publiques du droit de manifester à la liberté de la presse, (avec les atteintes au secret des sources), de l’irresponsabilité écologique, de la production permanente des fake news gouvernementaux et présidentiels.
En fait le pouvoir municipal et les mandats locaux ont toujours été le point de départ des carrières politiques nationales sauf pour Macron qui est parti sans et en ressent aujourd’hui la nécessité pour ses partisans. Pour lui le vrai enjeu des municipales de 2020 à Marseille comme ailleurs, ce sont les présidentielles de 2022.
« Il faut que tout change pour que rien ne change », telle était la devise de Macron et telle est la devise de tous nos « fédérateurs macron-compatibles» et des notables de la «société civile» aspirants politiques.
Mais quel projet réel pour les marseillais présentent-ils ?
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Très bien dit !
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C’est écrit, rien ne dissuadera LR et En Marche de présenter chacun leur liste. Ces listes se partageront un électorat principalement à droite et réaliseront ensemble un tiers des voix. Le RN séduira un petit tiers (entre 15 et 35% selon les secteurs) et “les forces de progrès” réunissant toutes les composantes de la gauche pourraient rassembler le reste (un gros tiers) si elles parviennent à s’unir autour d’un projet et à s’entendre sur le choix de quelques leaders. Même en réussissant cet exploit, la ville ne sera pas gagnée. Il faudra encore remporter les 1-7, 4-5 et 2-3 qui sont à portée de main, conserver aussi le 15-16 (et qu’on l’aime ou non, il faudra compter avec Samia Ghali pour cela) et last but not least, reprendre le 13-14 qui, s’il reste au RN, permettrait à la droite (ou à LR, ou à une coalition LR-LREM) de garder une majorité relative en ne gagnant que 3 secteurs fortement peuplés et représentés.
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Bref, ça va être très très compliqué pour tout le monde…
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En ce matin d’élections européennes, vous auriez pu rappeler ceci aux jeunes et vieux lecteurs de Marsactu, dont beaucoup ont voté pour des candidats qui veulent revenir à l’Europe des nations du XIXème siècle : il y a exactement 75 ans jour pour jour, au matin du 27 mai 1944, 1800 marseillais tombaient en quelques minutes sous les dernières bombes de la deuxième guerre mondiale concluant 150 ans de nationalismes européens. Message pour ceux qui sont obsédés par la sécurité : les rues de Marseille n’ont jamais été aussi sures que depuis cette terrible journée et ceci grâce à la paix en Europe, construite par des hommes et des femmes intelligents et qui n’étaient pas habités par les haines et les rancœurs qu’on voit renaitre aujourd’hui ça et là sur le continent et en France
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Rappel toujours utile, merci
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Correctif de mon message ci-dessus : Le message ne s’adresse pas spécifiquement aux lecteurs de Marsactu , dont je présume que peu ont donné leur voix aux nationalistes , mais aux Marseillais en général à la vue du score du RN
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