Saint-Louis scelle la fin du sucre marseillais

Actualité
le 18 Fév 2019
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Le groupe Sudzücker, propriétaire de Saint-Louis sucre a annoncé son intention de réduire l’activité du site marseillais où les 58 salariés ne seront plus que 5 d’ici 2020. Un coup presque fatal pour l’une des dernières industries du nord de la ville, ancrée dans le quartier du même nom.

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L'usine Saint-Louis sucre dans le 15e arrondissement de Marseille.

L'usine Saint-Louis sucre dans le 15e arrondissement de Marseille.

Les 11 hectares adossés à la rue de Lyon où se trouve l’usine Saint-Louis sucre avaient déjà perdu de leur éclat depuis quelques temps, à coup de réorganisations et plans sociaux au fil de ses 162 ans d’existence. Cette fois, le coup est presque fatal. La filiale du groupe allemand Sudzücker depuis 2001 a annoncé jeudi la réorganisation de trois de ses sites français, à savoir ceux de Cagny dans le Calvados, Eppeville dans la Somme et donc Marseille. À Saint-Louis, l’activité sera recentrée sur la production de sucre liquide. “Nous nous attendions à des annonces lors du comité central d’entreprise, mais pas cette ampleur”, réagit Fabien Trujillo, salarié depuis 19 ans et délégué central CGT. “Nous payons les choix de la direction qui a voulu beaucoup ...
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Commentaires

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  1. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    La concurrence libre et non faussée, si chère à nos décideurs, dont l’ultralibéral Gaudin, fait encore ses ravages. Après l’adoption d’un traité de libre-échange avec le Canada et tout récemment avec Singapour, les élus de la droite européenne au Parlement de Strasbourg, et notamment les sympathisants marcheurs, risquent d’avoir des surprises L’Europe pourquoi pas ,à condition que ses élus mettent un terme au dumping fiscal et social ,et cesse de s’aligner sur les étasuniens !

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  2. Alceste. Alceste.

    A quand la prochaine victime sur Marseille, HARIBO peut être ?
    Mais je me pose une question avec la fermeture de St Louis , comment vont-ils sucrer les fraises à la mairie.

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  3. Germanicus33 Germanicus33

    I y a 100 ans, mon grand-père travaillait comme ingénieur aux Raffineries Saint-Louis, usine Saint-Charles, où se trouve maintenant la Friche de la Belle-de-Mai…
    L’entreprise était alors florissante sour la direction de la famille Desbiefs.
    Je déplore d’autant plus sa disparition programmée.
    Chaque fois qu’une entreprise allemande achète une entreprise française elle est sacrifiée.
    C’est ce qui serait arrivé à Alstom si ce groupe avait fusionné avec Siemens.
    Avec Angela Merkel, c’est l’Allemagne qui gagne toujours et Emmanuel Macron n’est que son vassal…

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  4. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Pourquoi reprocher à Macron d’être le collaborateur de Madame Merkel ? Après Hollande n’a-t-il pas pour seule ambition d’être « le bon élève de l’Europe » ? Il a peut-être l’espoir de poursuivre son plan de carrière, en accédant à tout prix à de hautes responsabilités à la tête de « L’Union » ? Au demeurant l’avenir de l’industrie française et les emplois qu’elle crée « dans les territoires » est-elle sa priorité ? L’affaire Alstom en est un bel exemple ! Que la région PACA devienne un des bronze Q de l’Europe ne le dérange pas.

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  5. Tarama Tarama

    Nestlé, Rivoire&Carré, Saint Louis sucre…
    On aura plus vite fait de compter ce qui reste encore ouvert : une petite partie de Fralib, Panzani sur le port peut-être, et la brasserie Heineken (anciennement Phoenix).

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