[Provence en toc] “Le risque n’est pas le mélange culturel mais l’uniformisation”
L'été en Provence est propice aux marchés touristiques où les savonnettes authentiques côtoient les cigales en plâtre. Marsactu enquête sur cette Provence en toc aux parfums de contrefaçon. Entretien conclusif avec Jacques Mouttet, chef de file du félibrige, qui fait la part des choses entre défense des traditions et récupération politique.
Jacques Mouttet, capoulié du Félibrige devant le buste de Mistral, à Aix.
Commentaires
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Plutôt sensé dans l’ensemble et équilibré dirait on!
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Le fond Provençal de cette région existe bel et bien , le préserver voire le développer est une bonne chose. Cet entretien avec J.MOUTTET est éclairant et corrige certaines idées reçues concernant le Félibres.
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Perso je trouve les questions de marsactu très orientées et de principe plutôt opposées au patrimoine provençal. HEUREUSEMENT qu’on peut voir des noms de ville ou de rues en provençal. Malheureusement cette langue devrait s’apprendre obligatoirement à l’école, car il ne faut pas oublier que jusqu’à la première guerre mondiale, 100% de la population parlait provençal, et moins de 30% de la population parlait vraiment le français dans la région!
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C’est étrange de parler de “traduction” en provençal des noms des rues ou des villes : ne sont-ce pas plutôt, à l’inverse, leurs noms vernaculaires qui ont été traduits en français standard ?
Le jacobinisme ambiant, et la francisation qui l’a accompagné, ont longtemps nié les particularismes régionaux, comme si la France était un être immanent et éternel issu d’un déterminisme historique. Rappeler symboliquement que l’Histoire d’Aix n’est pas celle de Saint-Malo ou de Colmar n’est pas du passéisme : c’est simplement une réalité.
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Avec le risque du glissement de la “nation” provencale au nationalisme etroit. Mefi!
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Voilà un entretien instructif et des paroles équilibrées.
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