Philippe Pujol : “On crée des situations de vulnérabilité et la conséquence c’est des morts”
Elles parlent à visage découverts, avec douleur mais aussi courage. Trois mères marseillaises racontent comme elles ont vu leurs fils sombrer dans les réseaux de trafics, parfois jusqu'à la mort, dans le documentaire Marseille : Ils ont tué mon fils. Philippe Pujol, qui co-signe la réalisation et l'écriture du documentaire, revient sur la situation de ces familles, et sur l'urgence à entendre leur parole.
Image tirée du film "Marseille : ils ont tué mon fils".
Commentaires
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Les “quartiers nord”, litanie de décennies d’abandon, de mépris, d’oubli… Oeuvre de toutes les municipalités depuis la Libération. La Palice conseillerait “de transférer la population du nord au sud”… J’espère me tromper en pensant qu’il est peut être tard pour redresser la situation. Juste au sujet des ZFU, dans un article précédent, l’auteur soulignait “Les zones franches urbaines ont été une escroquerie pure, ce sont des zones de défiscalisation. Ça n’a pas donné lieu à des créations d’emplois qualifiés, qui auraient pu en créer d’autres”. Il a parfaitement raison, mon entreprise en a profité en son temps, deux ou trois emplois non qualifiés pris sur place justifient que tout le
personnel existant de l’entreprise passe sous le nouveau régime : charges sociales et autres ultra minorées…
“IIs se tuent entre eux”, non, ça ne peut pas continuer comme cela!
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Je lis l’article seulement maintenant. Comment peut-on voir le documentaire? Y-aura-t-il des projections ?
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Bonjour,
il n’est pas trop tard ! Voici un lien vers la rediffusion en ligne de France 2 https://www.france.tv/france-2/infrarouge/13163-infrarouge-nos-meres-nos-daronnes.html
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Le film est vraiment réussi. Outre son intérêt documentaire, il est émouvant et beau. Ce qui, selon moi, est aussi rare qu’important
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Bonjour,
Que dire, après avoir vu un extrait on ne peut s’empêcher d’avoir les larmes coulées parce que cette réalité est difficile à supporter. Les quartiers perdus de la république ! pourquoi ? Parce qu’en fait tout a été abandonné depuis plus de 30 ans. Parce qu’on a parqué les familles entre-elles dans des endroits isolés. En théorie de belles paroles de nos politiciens mais en pratique rien. Quelques associations dans les années 70 jusqu’en 85 avec des éducateurs, des animateurs, du soutien scolaire etc…. à mes yeux rien d’ambitieux par la suite. On a oublié la bienveillance à leur endroit. Jadis, on demandait aux jeunes de s’investir bénévolement dans des actions mais rien en retour si ce n’est en compensation la gratuité du trajet et de l’ébergement pour les sorties et puis plus rien si on avait de la chance c’était la prise en charge du BAFA.
Difficile de vivre pleinement son enfance et sa jeunesse quand on a rien pour s’enrichir, pas de médiatèque, ni de lieu culturel, quartiers fermés toujours faisant la une des journaux dès qu’il y a des faits graves. La police n’intervient pas non pas parce que les gens font la loi mais parce qu’on leur a interdit d’intervenir et cela depuis toujours….QU’ILS SE BOUFFENT ENTRE EUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cela a toujours été.
Quant aux plaintes…….toujours classées sans suite..
Ces jeunes n’ont que la souffrance comme héritage, les grands parents sont venus parce qu’ils fuyaient la guerre ou parce qu’ils étaient venus pour travailler.
Les écoles de la républiques étouffent, les parents même s’ils n’ont pas les moyens inscrivent leur enfant au privé parce qu’ils veulent les voir réussir. On a formaté le cerveau des gens pour nous désigner comme les responsables presque de la destabilisation de la FRANCE !
Le plan ANRU, oui on a investit des millions d’euros mais cet argent est loin d’avoir servi les quartiers, le projet n’a jamais été mis en pratique entièrement. on a démoli des cités, éclaté les familles et après qu’est ce qui a été fait ? on souffle le chaud et le froid, diviser pour mieux régner voilà la devise appliquée..Les familles n’ont jamais demandé à vivre du RSA mais préfèrent travailler et se sentir valorisées aux yeux de leur enfant plutôt qu’à passer leur temps à tourner en rond.
J’ai rencontré les personnes formidables, des créatrices, des dessinateurs, des informaticiens…, des bénévoles en droit juridique qui donnent sans compter de leurs expériences mais qu’on a laissé sur le banc de touche au lieu de les aider à créer leur propre projet. Je rêve que ces personnes racontent leurs parcours parce qu’elles sont méritantes mais aucun projecteur ne les met en lumière.
Alors que l’on parle d’idées lumineuses, depuis longtemps dans ces quartiers il y a eu :
l’écovoiturage on prenait bénévolement les personnes qui allaient au même endroit sans avoir une application, il suffisant de se parler et d’entretenir un bon voisinage.
Il y avait des ateliers de couture j’ai le souvenir d’une personne qui apportait des vêtements et les transformer, on peut voir qu’actuellement cette pratique est valorisée pour éviter le gaspillage et limiter “LA DEPENSE ENERGENIQUE ET ENVIRONNEMENTALE” etc… tout le blabla
Il y a aussi le partage des plats cuisinés car au lieu de jeter à la poubelle, on préferait donner à son voisinage GRATUITEMENT alors qu’actuellement on passe par une application pour vendre.
le scandale des EPAHD, dans la cité les personnes âgées étaient entourées par le voisinage, pour lui faire les courses, lui ramener les plats, etc mais le plus important c’était la chaleur humaine.
Des associations sans subventions qui s’occupaient des jeunes dans la création de théâtre, de recherche de son identité culturelle, de préparation de spectacle, de dîner à thème mais cela n’a pas duré longtemps à mon grand regret. Enfermement totale de ces quartiers avec dégradations, familles éclatées etc…
Ce commentaire a été fait le samedi avant de voir le reportage
samedi 28 avril 2018, 10:23:53
Après avoir vu le reportage en replay c’est vraiment la douche
froide , vraiment merci pour ce reportage vraiment criant de vérité , de douleurs, j’en suis malade.
Je connais ces femmes de vu et j’ai dû les croiser plus d’une fois. J’ai reconnu le clip de l’enlèvement sauf erreur de ma part il me semble que c’était au printemps 2012 tourné à la Cité des Créneaux vers les 16/17 H. Je sortais du bâtiment pour aller récupérer mon fils et effrayée devant la scène, je me suis mise à crier ils m’ont rassurer très gentiment en me disant que c’était de fausses armes et juste un tournage de clip.
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désolée pour les fautes d’orthographe. ils m’ont rassurés
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