Après le rachat d’Ascométal, pas de licenciement immédiat mais peu de garanties

Ce lundi matin, les représentants des syndicats d’Ascométal à Fos-sur-Mer ont rencontré pour la première fois leur nouveau patron, le PDG de Schmolz & Bickenbach, qui vient de racheter le sidérurgiste. Et ils sont ressortis de cette réunion matinale avec une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : finalement, il n’y aura pas de licenciement dans l’immédiat. Les vingt licenciements prévus dans un premier temps se sont en effet transformés en 6 démissions et 6 départs volontaires. Les quatre postes restants seront supprimés par le biais de départs volontaires avec une indemnité de 6000 euros minimum.

La mauvaise : aucune réponse n’a été apporté en ce qui concerne la fermeture envisagée à moyen terme par le repreneur du “service fils”, qui emploie près d’un tiers des salariés d’Ascométal à Fos. Selon les syndicats, aucune garantie n’a pas non plus été apportée sur le montant des investissements prévus, dans l’outillage notamment. “Les gens veulent partir, on ne sait pas si les départs vont être remplacés, ça va finir par poser des problèmes de sécurité”, commente Bernard Gallardo, délégué CGT, au sortir de la réunion.