La Nuit du bien commun avortée à Aix après mobilisation et grève des techniciens
Prévue ce lundi 6 octobre au 6MIC, la Nuit du bien commun d’Aix-en-Provence a finalement été annulée, une heure avant le début prévu du gala de charité. Comme le révèlent La Marseillaise et La Provence, cette décision des organisateurs fait suite à l’occupation de la scène par des techniciens en grève toute la journée. Ils ont été rejoints à partir de 18 heures par un cortège d’associations, de syndicats et de groupes politiques qui s’est constitué devant la salle de concert municipale, parmi lesquels la CGT spectacles, des membres du Collectif aixois contre l’extrême droite et le PCF.
Le gala a finalement été retransmis en ligne, comme les participants en ont été informés, via un mail que La Provence a pu consulter. “Nous ne céderons pas ! Mais nous ne voulons pas que votre intégrité physique soit menacée, c’est la ligne rouge que nous ne franchirons pas”, informe l’organisation. Associations et syndicats protestent depuis plusieurs jours contre la tenue de cet événement lancé par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Ils pointent du doigt les liens idéologiques de la soirée caritative. Le milliardaire s’est officiellement mis en retrait de la structure, mais cette levée de fonds à destination d’associations locales reste organisée par la plateforme Obole, qu’il a créée en 2017.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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“Avortée”, j’adore… vous avez trouvé pile la bonne expression pour les horripiler davantage !
Bonne nouvelle, et bravo aux gens qui ont fait grève !
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Bravo aux techniciens ! Quand les pouvoirs publics ferment les yeux et laissent tranquillement l’extrême-droite noyauter toutes les causes, il est bon que la réaction vienne “d’en bas”.
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C’est vraiment pas d’obol’ pour cette charmante soirée …..
Plaisanterie à part, Obole, comme nom d’œuvre caritative, ça sonne mal je trouve. L’obole, c’est la pièce qu’on donnait aux pauvres à la sortie des églises, souvent pour les écarter je crois. ça a un côté condescendant, je me trompe ?
Coluche n’aurait pas nommé les resto du cœur “mange ton os” ou “prends tes miettes” …
Le langage, ça en dit des choses quand même.
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Tout à fait !
Il y a maintenant 50 ans quand Giscard d’Estain a dit à Mitterand « vous n’avez pas le monopole du cœur », ce dernier à raté l’occasion de répondre : « Voila bien une différence fondamentale entre la gauche et la droite et qui traverse l’histoire : quand la droite parle de charité, la gauche elle, répond “justice sociale” ». Mais Mitterand était-il vraiment de culture de gauche, on peut en douter un peu au vu de son parcours.
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Yesss, Pascal L, je partage pleinement. je redoute même un retour de cette forme de “solidarité” qui consiste plus en une charité qu’une réelle redistribution de richesse. Laquelle est produite par le collectif, mais de plus en plus captée par des individualités, selon les études économiques.
Tout ça dans l’allégresse bien pensante des nantis qui se donnent bonne conscience en donnant des … “oboles” … “aux gueux” ….
Va falloir former leurs confesseurs à plus d’authenticité dans la lecture des évangiles !
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C’est sans doute à ce petit sou ‘de charité’ que renvoie leur nom déposé.
Cela dit, bien avant la ‘sortie des églises’, l’obole en Grèce antique est une unité de poids et, donc, monétaire = un-sixième de drachme, poids variable selon les villes mais, par exemple, Athènes de Solon à Démosthène 1DR = 4,36 grammes d’argent fin. Solidarité citoyenne, c’est ce que percevaient les moins aisés pour la journée qu’ils consacraient aux délibérations de l’Assemblée, des tribunaux populaires ou au Théâtre, afin de compenser leur journée de travail perdue et pour éviter que les ‘riches’ y soient sur-représentés.
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Bravo aux techniciens
Vous vous êtes renseignes sur quelle boîte d événement organisés cette soirée ?
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Merci aux commentateurs de nous aider à situer le bien et le mal…c’est mal quand c’est la droite qui “noyaute” comme cela été écrit mais bien quand c’est la gauche…
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Il n’y a quand même pas tant que ça de milliardaires de gauche qui arrosent des évènements choisis de leur économies dues aux optimisations fiscales (bel exemple de novlangue). Ni qui rachètent des médias pour y seriner le “Capital” à longueur de journée dans les oreilles du bon peuple.
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Ce n’est pas tant une question de bien et de mal qu’une question de valeurs. Libre évidemment à chacun de ne pas voir la différence entre la droite républicaine et l’extrême-droite, et de considérer que cette dernière, qui s’avance le plus souvent masquée pour imposer une idéologie raciste, homophobe, sociétalement ultra-conservatrice, porte des “valeurs” acceptables.
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comment ça : situer le bien et le mal ???
il s’agit de valeurs républicaines qui n’ont rien à voir avec la “charité” préconisée par les organisateurs.
sterin est largement positionné à l’extrême droite, ou à la droite extrême, les deux termes sont valables. et c’est largement documenté, de même que sa plateforme “obole”.
proposez nous, Neomarseillais, s’il vous plait, des exemples de “noyautage” de la gauche ?
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