Rejets en mer d’Alteo : Hollande organisateur de la cacophonie gouvernementale ?

Boueux
Bref
le 7 Sep 2016
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Alors que les rejets en mer d’Alteo refont parler d’eux suite à l’émission Thalassa, le Canard Enchaîné donne dans son édition du jour un nouvel éclairage sur la passe d’armes qui a suivi entre Ségolène Royal et le premier ministre. “Si Valls est aussi ferme, écrit notre ami palmipède d’après un “proche du chef de l’Etat”, c’est parce qu’Hollande a approuvé, en son temps, la décision de ne pas fermer l’usine”. Toutefois, une autre source indique que le président aurait également encouragé Ségolène Royal à porter le combat écologique contre les rejets en mer de l’industriel. Le président, grand organisateur de couacs ?

Agacé, comme on l’a vu, par la détermination de sa ministre de l’Environnement, le chef du gouvernement aurait par ailleurs, toujours selon le Canard, confié en privé : “C’est elle qui a poussé Thalassa à faire un reportage sur les boues rouges”. France Télévisions appréciera la remarque.

A consulter sur le sujet, notre dossier  Des boues rouges au large de Cassis : une saga industrielle et écologique

Source : Le Canard enchaîné
Clémentine Vaysse
Ex-journaliste aujourd'hui agricultrice

Commentaires

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  1. Regard Neutre Regard Neutre

    On notera le silence assourdissant du député de Gardanne, adepte de l’économie circulaire, élu sous la bannière des écologistes et qui se dirige désormais vers une 《macronisation 》opportuniste. La mangeoire républicaine n’a pas d’arsenic …

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    • Marc Marc

      On l’a encore entendu, cette semaine répéter l’équilibre de la solution mise en oeuvre.
      Une usine qui dans son activité est la moins polluante au monde, qui a réduit ses rejets de plus de 99% et qui continue ses efforts, la dynamique est la bonne.

      Commed it FM LAmbert: “si tout le monde le faisait la même chose en France, il y aurait beaucoup moins de pollution”.
      Et de fustiger ceux qui “agitent le chiffon rouge” : “les promoteurs immobiliers” qui cherchent à récupérer le site de l’usine, “les pêcheurs” qui ont fait d’Alteo le “bouc émissaire” unique de la perte de la biodiversité, et ceux qui “font leur pelote politique” sur cette pollution sans s’intéresser aux problèmes locaux. “Dans six ans, conclut-il, “ce sera réglé grâce à de nouvelles technologies de dépollution, ou fermé. Quel autre site peut en dire autant ?”

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