À Belsunce, un homme abattu par la police après avoir blessé cinq personnes au couteau
Un homme est suspecté d'avoir blessé cinq personnes, dont une grièvement, dans le quartier de Belsunce. Il a été abattu de plusieurs coups de feu par les forces de l'ordre.
Le procureur de Marseille Nicolas Bessone sur le cours Belsunce après l'attaque. (Photo : CMB)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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les tasers étaient en panne ?
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Non : le procureur a précisé que les policiers les avaient utilisés.
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7 balles, 5 agents, le mec avait quant à lui deux couteaux… Je peux pas m’empêcher de penser que lui tirer 2 balles dans les jambes suffisaient largement à le neutraliser. On a vraiment un problème avec la police.
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Je me pose la même question: pourquoi ne pas tirer dans les jambes pour neutraliser le forcené ? La Police ne sait plus que tuer ?
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Pendant que des gens pissaient le sang et d’autres risquaient de mourir, certains portent plus d’intérêt à l’état de santé du criminel. Devoir gérer un cinglé irrécupérable après sa sortie de prison ? Les flics ont protégé la société aujourd’hui, mais surtout pour demain.
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Si vous me visez FromNow, vous visez comme un flic : ne pas tuer cet homme, c’est permettre de le juger, et répondre présents quant à ce que l’on est en droit d’attendre d’un pays supposément développé, ayant notamment supprimé la peine de mort. Robert Badinter l’a infiniment mieux développé que ces modestes lignes. Vos propos sont quant à eux sur la même ligne que des Duterte, Milei, Trump. Un pays dont la police assassine alors qu’elle peut neutraliser, et dont la politique est d’éliminer plutôt que juger n’est pas un pays évolué, ou à tout le moins, un pays en nette régression. Mais je vous rassure, la majorité des gens pensent comme vous, vous pouvez dormir tranquille.
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Oui, mais tirer dans les jambes ça fait souffrir aussi et on risque d’estropier le perturbé malgré lui. Il fallait lui faire des bisous car l’amour est plus fort que la mort.
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Toujours effarant de voir des profanes (quel que soit le sujet, la sécurité publique en conditions réelles de danger de mort imminent dans le cas présent) affirmer comment il aurait fallu faire.
Allez-y, mettez-vous face à un homme qui a perdu la raison et qui est en mesure de tuer, qui est là pour ça, et gardez la maîtrise de tous les paramètres (attitude de l’agresseur, positionnement, périmètre immédiat, foule alentour, etc.) pour, posément, viser ses jambes sans l’estropier ni toucher de point vital (artère fémorale par exemple).
La police a tué hier. Pour protéger le plus grand nombre. Les sous-entendus de certains consistant à laisser penser qu’ils se sont fait plaisir sont à vomir, tant vous n’imaginez pas l’impact d’une telle décision pour celui ou ceux qui l’ont prises.
Un peu de décence, s’il vous plaît.
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Ils étaient au moins 5 avec des flingues, il était seul. Répétez ça plusieurs fois, ça devrait finir par donner un truc intéressant, même si vous êtes un fan d’Hanouna.
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@Vand je vous laisse à vos propos politisés et partisans, excessifs et donc ridicules.
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@Vand: La police a grand besoin de gens comme vous.
Merci d’avance pour votre engagement.
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Figurez-vous tous deux que j’exerce depuis bien des années… dans une police. Et très régulièrement sur le terrain. Je vous laisse vivre avec cette terrible déconvenue : certaines personnes travaillant dans le régalien sont dotées de réflexion. Restez soudés tous les deux, le monde dont vous rêvez arrive à grand pas, nous ne sommes plus si nombreux, les “politisés”… Bonne continuation.
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@Vand: félicitations, alors.
Mais votre premier message (“on a vraiment un problème avec la police”, ce qui est vrai) laissait penser que vous ne vous sentiez pas vraiment du côté de ‘la” police… donc à moins de préciser de quelle police vous faites partie (judiciaire, municipale, police de l’eau?) , difficile de savoir si vous parlez en connaissance de cause lorsque vous commentez cette intervention.
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Total soutien aux propos ci-dessus de Vand et PatSEMP :
depuis bientôt 45 ans que la France a abolit la peine de mort, la police et la gendarmerie conservent le droit de tuer sans jugement même lorsque il est possible de neutraliser l’assaillant en le blessant seulement.
L’individu abattu hier était seul, il tenait une matraque et un couteau.
En face de lui, plusieurs membres des forces de l’ordre ( tous aguerris au combat au corps à corps ) avec en main des armes à feu, et on va essayer de nous faire croire qu’ils ne pouvaient pas tirer dans les jambes de l’assaillant puis dès qu’il s’affaisait un coup de teaser vers l’épaule puis un placage au sol ( qui fait choir le couteau et la matraque ) puis menotage et premier soins aux plaies aux jambes.
C’est facile de tuer,
c’est un peu moins facile de neutraliser sans tuer mais c’est possible sans risque quand on est plusieurs, entrainés et équipés.
Or, ils étaient plusieurs, ils étaient entrainés et ils étaient équipés.
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Je suis curieux par anticipation de voir votre réaction sur le moment le jour où un agresseur de cet acabit vous sautera dessus et qu’un équipage de police essaiera de le convaincre de s’arrêter à coups de bons mots et de figues molles.
Vous jugez sans savoir et donnez la météo de la veille en expliquant a posteriori ce qu’il aurait fallu faire. C’est consternant.
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réponse à la curiosité de Malleus Maleficarum :
figure-vous que ça m’est déjà arrivé dans le cadre de mon travail d’infirmier en service de psychiatrie ; 1 individu a menacé l’équipe soignante avec une longue planche en bois d’où dépassait des clous parce qu’il s’était persuadé qu’il était posseseur d’un fuseau horaire !!! ( il l’aurait vu sur son téléphone portable !!!!!! ) et qu’on l’empêchait d’accéder à son titre de propriété ; par le nombre de soignants arrivés en renfort ( 7 ou 8 ) , on est arrivé à le faire reculer puis déposer sa planche et se laisser plaquer au sol puis conduire en chambre d’isolement ( sans sa planche ) où nous lui avons administré alors un médicament psychotrope.
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Vos propos étant invérifiables, je ne les commenterai pas.
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2 eme réponse à Malleus Maleficarum :
un soir, il y a longtemps, à l’hôpital Edouard-Toulouse, un ex-patient entre dans un pavillon avec un pistolet à la main et menace avec ce pistolet les 2 infirmières qu’il croise ; la 3 eme infirmière présente en service appelle illico les renforts ( soignants des autres pavillons ) ainsi que le médecin-chef.
Celui-ci, dès son arrivée, arrive à convaincre cet ex-patient de venir dans son bureau et de rester seul avec lui ; eh bien, ça a fonctionné positivement même si l’ex-patient a négocié plusieurs heures avant de donner son arme.
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Contrairement à vos deux exemples, hier le gars était déjà passé à l’acte quand la police est intervenue. Je ne suis pas qualifié en psychologie / psychiatrie, mais il me semble que le dit passage à l’acte est un “cliquet” déterminant dans les solutions envisageables pour résoudre une situation de danger.
Je ne doute pas que votre expertise dans ce domaine vous aura permis d’apprécier cette différence essentielle, quand bien même votre obsession anti-policière vous impose de la passer sous silence pour cautionner vos propos.
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énième réponse à Malleus Maleficarum :
votre obsession à légitimer le tir à balles réelles dans le thorax d’un déséquilibré mental vous fait écrire des contre-vérités.
Les personnes qui comme moi réprouvent que ce soit la police française qui tue le plus de toutes les polices de l’UE, elles préconisent plutôt que la police ait le rôle préventif et anticipateur qu’elle a les moyens d’avoir.
Exemple : dans ce quartier Belsunce, le CMP Pressencé a du fermer parce qu’il n’a pas été donné d’ordre qu’il y ait la présence policière permanente ( et donc préventive ) devant
https://marsactu.fr/a-belsunce-lavenir-du-centre-medico-psychologique-menace-par-les-dealers/
Depuis que ce CMP a fermé, la délinquance s’est aggravée dans ce quartier et on en arrive à des tragédies comme celle d’hier.
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Selon le ministre de l’intérieur : ” il est sorti et il a fait deux autres blessés, non pas avec un couteau, mais il avait aussi une matraque.”
Pour l’instant on a encore assez peu de détails sur cette affaire.
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Bon… que l’IGPN et le procureur fassent leur boulot pour savoir si les policiers ont tiré en légitime défense ou pas… le sort des 5 blessés et le courage des clients du snack qui ont affronté l’agresseur armé méritent quand même plus de commentaires que ce qu’on lit. Non ?
Enfin, ce type était peut être (sans doute) dément et camé mais il a commencé à frapper ses premières victimes à l’issue d’un processus ciblé et réfléchi : il s’est fait virer de la chambre dont il ne payait plus le loyer et il a frappé l’occupant de son ancienne chambre et les gestionnaires de l’hôtel… d’après ce que je lis c’est une vengeance, pas le cas de la crise de démence du type qui voulait la propriété d’un fuseau horaire.
Honnêtement, c’est un bien triste fait divers dont on peut laisser les commentaires aux médias de Bolloré…
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