Judith Aziza, l’histoire de Marseille par le canal officiel
Historienne de Marseille suivie par des dizaines de milliers de personnes, Judith Aziza est devenue incontournable sur ce sujet. Elle se pose en chercheuse libérale, au service de sociétés comme des institutions. Au risque de présenter une image lisse de la ville.
Judith Aziza sur les plages du Prado. (Photo : Emilio Guzman)
Commentaires
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Au nom du “Patrimoine”, beaucoup d’officines privées mais aussi publiques blanchissent l’histoire populaire, et en fait la salissent . Cette utilisation politique pour gouverner , pour aménager, nous emmène vers “un programme de désordre absolu” comme l’explique très bien Françoise Vergès , théoricienne féministe decoloniale , dans un livre du meme nom que je vous recommande
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C’est toute la complexité et les limites d’une histoire réduite à la prestation de services. L’urbanisme, c’est profondément et évidemment politique. C’est du pouvoir sur les vies, les quartiers, les déplacements, les expulsions, les délogés, les mémoires, les vies des familles, les équipements publics, et le sens de notre société. S’en tenir à l’anecdotique, au patrimoine aimable et aux récits lissés, c’est choisir de ne pas voir les rapports de force, de ne pas les nommer parce que “politiques” justement (on y lit même une contradiction sur l’appréciation de la profondeur, certainement selon le point de vue que l’on soit en bas ou en haut, que l’on soit prestataire ou prestateur, …). Et cela revient, hélas, à les valider. Refuser de regarder les conflits, les ruptures, les injustices, c’est laisser le libéralisme raconter seul la ville. Tristitude. A quand l’article sur Nicolas ? Ça redonnera du baume au coeur et de la couleur.
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Le public n’est pas niais. Il faut prendre le travail de Judith pour ce qu’il est : une formidable source d’information historique et iconographique participative (c’est important), qui permet aussi de rassembler des publics qui jamais ne se seraient intéressés à l’histoire de notre ville sans cela. Le reste nous appartient : aller faire des balades avec notre bien aimé montreur d’ours en béton ou d’autres, qui ont des discours beaucoup plus orientés (et pas toujours rigoureux). Après ça, chacun fait sa sauce. L’important c’est de rester curieux et de ne pas se cantonner à une seule source.
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C’est totalement utopique de croire qu’aujourd’hui ( sinon les théories,du complot et l’infox ne triompheraient pas) les gens s’informent aupres de plusieurs sources!
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Les gens ne sont pas niais, mais les décideurs le sont, ou le deviennent par leur fonction, et les conséquences sont gravissimes
C’est ainsi qu’arrive le fascisme, on le voit à l’international tous les jours, et dans notre ville aussi
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