Zones franches urbaines : au-delà du lobbying
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Le bilan des zones franches est loin d’être convainquant. Elles coûtent finalement cher à la collectivité pour une efficacité limitée. Elles n’ont pas uniquement entraîné des créations d’emplois, mais aussi des relocalisations. Et surtout, le coût de 30 000 euros pour des emplois somme toute peu qualifiés, pose une question majeure : les 400 M€ qu’elles ont coûté à Marseille aux contribuable, n’auraient-elles pas permis de créer plus d’emplois, plus qualifiés, par une autre mesure publique.
Voir ces deux excellentes analyses :
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2010/11/24/zfu-rester-lucides/
et
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2010/07/01/zones-franches-soyons-francs/
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Simple remarque d’économiste que je suis : la façon la plus efficace de créer des emplois peu qualifiés aujourd’hui est de créer des emplois qualifiés ! Si on crée un emploi non qualifié, on fait vivre une personne. Quand on crée un emploi d’ingénieur, cela induit 4 à 6 emplois. Donc ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre. Les articles que j’ai mentionné indiquent simplement que si l’on avait utilisé une partie des sommes consacrées au ZFU pour des emplois plus qualifiés, l’emploi total créé aurait été supérieur. Je partage ce point de vue qu’en la matière, c’est l’effet de levier qui doit être recherché et que ceci a été occulté.
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