[Vivre à Noailles] Le casse-tête de la gestion urbaine de proximité

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le 2 Mar 2016
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Deuxième épisode de notre série sur Noailles, la gestion urbaine de proximité consiste à améliorer le quotidien des habitants en limitant les dysfonctionnements. Appliqué à un quartier populaire doublé d'un grand quartier commerçant, le chantier est sans fin.

La place des Capucins où se tient le seul marché permanent de la ville.
La place des Capucins où se tient le seul marché permanent de la ville.

La place des Capucins où se tient le seul marché permanent de la ville.

GUP ! Ainsi fait Sisyphe quand il déglutit avant de pousser son rocher, rue d’Aubagne. Sous les trois petites lettres de l’acronyme se cache un casse-tête quotidien à Noailles, mieux connu sous l’appellation commune de gestion urbaine de proximité. Ce dispositif administratif “vise à améliorer le cadre de vie d’un quartier” et réguler ses dysfonctionnements. […]
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Commentaires

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  1. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    La plupart des villes moyennes ou des grandes villes de France ont des vrais marchés couvert avec une grande diversité de commerces de bouche et une certaine diversité de fréquentation de différentes couches sociales (car c’est aussi cela la fonction d’un vrai marché.

    Marseille “deuxième” ville de France n’en a pas. Je ne parle pas de ces marché couverts complètement artificiels comme celui de la “grande halle” des Terrasse du Port ou du marché Saint Victor d’Endoume …

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    • reuze reuze

      @néomars cette étude et son classement font mal. J’ai relevé en particulier la sous-catégorie Potentiel/Capital intellectuel:
      les villes s’égrènent de Toulouse (56) à Nice (27), la dernière position étant détenue par Marseille, bien décrochée avec… 7.

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  2. LaPlaine _ LaPlaine _

    Au-delà des problèmes d’incivilités et de non respect des espaces publics par certains des commerçants ou habitants, il est patent que l’absence de volonté publique au fils des années a entraîné cette dégradation. Gérer une ville c’est aussi être vigilant sur le devenir de ses quartiers historiques et pas seulement se focaliser sur les grands chantiers type Euromed. Aujourd’hui l’urgence est absolue tant ces lieux ont été laissés sans réel entretien depuis trop longtemps, et çà va coûter très cher à une époque où l’argent est plus rare.

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    • Lecteur Electeur Lecteur Electeur

      Pour qui l’argent est-il plus rare ?

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    • LaPlaine _ LaPlaine _

      L’argent est bien sûr plus rare pour la grande majorité des citoyens et des structures publiques…Cela n’empêche pas la minorité des décideurs de tout poil de s’enrichir toujours plus…

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  3. barbapapa barbapapa

    Parler de mieux ou d’amélioration de la propreté dans ce quartier relève de la négation. La rue des Feuillants est immonde, une puanteur de chaque heure, j’y ai vu des rats écrasés y demeurer plusieurs jours. La place des Capucins et la rue Longue sont toujours poisseuses, gluantes et puantes.
    Vu l’activité commerçante intense qui y règne, un énergique coup de karcher quotidien s’imposerait, mais on n’y voit que le ramassage d’ordures et très peu de nettoyage, des rares cantonniers dépassés par l’ampleur de la tâche

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    • Claudia Claudia

      La rue des Feuillants est dans un tel état que je l’évite hiver comme été (quel plaisir de patauger dans cette fange avec des chaussures découvertes…). Je ne comprends même pas comment on peut avoir l’idée saugrenue d’établir un commerce dans un environnement aussi répugnant.

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  4. corsaire vert corsaire vert

    Rares cantonniers oui, vous faites bien de le signaler
    Il en est ainsi dans tous les quartiers de Marseille :, 1 coup de balai mécanique mouillé en vitesse par jour et fini parti .
    sauf ,,, devant la mairie bien sûr où un cantonnier s’affaire en permanence !
    Les chantiers de la ville sont tous pareils : on casse, on laisse tomber pendant des mois, puis on revient, on répand du bitume liquide sans consolider le support , souvent dans des trous ( oui !oui! vu !)puis d’autres arrivent refont des tranchées car ils ont oublié quelque chose et rebelote , c’est reparti pour un gaspillage d’argent public versé dans des poches avides et le quartier reste toujours aussi moche et délabré .
    On se demande à voir l’état de la voirie dans des quartiers rénovés, à cette sauce, où se cachent les ingénieurs de l’équipement ( coucou ?) et si il y a un brin de cohésion intelligente et raisonnée dans tous ces travaux .
    Pompe à fric, cela est la seule certitude !!!
    Habitante de la zone Euromediterranée .

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    • LaPlaine _ LaPlaine _

      Quand on voit la restauration de la place Stalingrad (Pelletan) on se demande même s’il y a seulement un agent de maîtrise sur place tant ce chantier est apocalyptique et sens dessus dessous.

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    • Claudia Claudia

      Entièrement d’accord avec vous

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  5. LN LN

    …“espace longtemps délaissé par la gestion urbaine qui se ressaisit peu à peu mais avec ses habitudes sinon de cloisonnement entre services du moins d’absence de coordination véritable. Lorsque celle-ci s’opère, c’est par à coup, sans véritable mise en question des modes de faire”.
    Les habitudes…. Ah !!! Les habitudes…. Elles sont indécrottables (si je puis me permettre) et cela s’applique à l’ensemble de la ville

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  6. neomars neomars

    J’aime bien le souvenir de 2000, c’est assez typique: inauguration en fanfare, colère pagnolesque et puis … on laisse tomber pour 15 ans au moins

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