[Vivre à la Busserine] Après les tirs, le club de foot suspend l’entraînement des minots
Mercredi, le club de football de la Busserine a décidé d'annuler, jusqu'à nouvel ordre, les entraînements des joueurs les plus jeunes. Par sécurité, suite aux tirs du 21 mai. Mais l'association, dont l'action va bien au-delà du sport, signale également sa fatigue et ses petits moyens. Deuxième épisode de notre série sur la Busserine.
Pierre Piccioloni, Saïd M'Houdini, Mohamed Mourimoudou et Ali Mohamed Abdallah, éducateurs à l'AS Busserine, devant la grille fermée du stade (Photo Julie Le Mest)
Commentaires
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Evidemment je suis en colère, évidemment la piscine est fermée en Août, évidemment lire le nom de Miron m’exaspère… Comme tous ces jeunes qui se mobilisent et s’impliquent magnifiquement, je ressens ce qu’il disent : la fatigue et le dégoût. Evidemment, le départ de JCG ne réglera pas cette problématique d’un seul coup. Est-il encore temps d’ailleurs…
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bravo pour vos articles d’investigation et de terrain ! toute cette énergie positive dans ces quartiers face aux réseaux narco, aux stigmates et à l’inertie ça reste formidable…
il est plus qu’urgent que ça change, mais ça fait tant d’années que c’est urgent …
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Oui, remarquable article. Merci de donner à voir de ce quartier autre chose que les faits divers tragiques qui font les gros titres pendant deux jours, et provoquent quelques réactions officielles de façade (sauf celle du maire, qui s’en fout) auxquelles succède l’oubli habituel. Ces gens qui se battent quasiment à mains nues pour éviter que les minots aillent “sur le trottoir d’en face” sont admirables.
Mais en creux, on voit aussi l’abandon de ce quartier par les autorités censées gérer *toute* la ville. Les difficultés de transport, la piscine fermée l’été, le centre social “submergé”, le soutien scolaire organisé par des structures dont ce n’est pas la vocation initiale, les bénévoles qui y sont de leur poche… Et la ville qui, pour solde de tout compte, attribue une subvention royale de 9000 €, avec Miron-Petit-Patapon toujours très content de lui.
J’ai envie de vomir.
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la piscine ? Plutôt les piscines sont fermées.
La patinoire ? C’est 8€ l’heure + 2€ pour accompagner l’enfant !
La plage ? Passé 14h on n’y fait plus tomber une aiguille, et d’ailleurs, depuis la Busserine, ça fait un sacré circuit !
Pour les plus petits, essayez donc de trouver un jardin où les emmener histoire de s’aérer en blaguant entre parents ! Un carré de plastique bordée d’une voie rapide et d’une tour d’où peuvent tomber des ovni (ceux qui connaissent sauront de quoi je parle).
Tout ça pour dire le travail de colmatage social auquel doivent se livrer les habitants pour faire face au manque d’équipements publics.
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“…Mais ce n’est pas parce que vous avez une activité qu’elle a vocation a être financée avec de l’argent public. » signé richard miron qui ne comprends rien à la justice sociale.
Et oui ça coûte “un pognon fou” le social !
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