Une œuvre d’art éphémère pour dénoncer les dispositifs anti-SDF dans l’espace urbain
Ce 28 mars, une jeune plasticienne a installé un banc orange et noir devant la porte-fenêtre d'un bâtiment. Objectif de ce happening ? Dénoncer la présence des dispositifs anti-SDF qui éclosent pour empêcher les personnes sans domicile de s'asseoir ou de s'allonger dans l'espace urbain.
Caroline a imaginé une œuvre éphémère pour dénoncer les dispositifs anti-SDF. (Photo : Ellissar Mokadim)
Ellissar Mokadim
J’ai cru qu’on était le 1er avril tellement cet article ressemble à un canular … Pourquoi ne pas avoir fait “une oeuvre d’art” qui aurait pu, en plus servir de banc ? Cela aurait ajouté à la “dénonciation” un aspect utile que les sans-abris en question auraient apprécié, non ?
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Ce magnifique engin pour éveiller les consciences est construit sur le modèle de la machine à couper les œufs durs en rondelles. Le SDF s’assied sur partie orange, qui s’affaisse brusquement et la partie métallique lui tranche le dos. Le spectateur endormi dans son petit confort bourgeois reçoit un choc émotionnel qui éveille sa conscience. Merci Caroline
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je pensais que macron devait éradiquer la pauvreté afin qu’il n’y ai plus de gens sans domicile en france
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Les dispositifs anti-SDF sont à la lutte contre la pauvreté ce que les promesses de Macron sont à la vérité.
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Bravo Caroline pour ce très beau geste
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Et ce n’est pas un geste gratuit. https://marsactu.fr/bref/hausse-de-60-des-procedures-contre-les-decharges-sauvages-en-2023-selon-la-ville/
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L’action de l’artiste est sympathique et elle est également touchante de naïveté.
On en tient pour preuve “le sans-abri” (il n’a pas de nom?) qui a voulu s’asseoir sur l’objet.
Donc, au-delà du narratif sur son action, est-ce que l’auteur de l’article a demandé à Caroline :
– si elle avait déjà dû ramasser les excréments et autres fluides corporels qu’une personne sans-abri avait laissés dans ou devant son hall d’immeuble?
– ce qu’elle ferait personnellement si une personne sans-abri s’installait régulièrement devant son commerce, faisant fuir la clientèle et baisser son chiffre d’affaires?
– ce qu’elle pense des chiffres de la Fondation pour Le Logement (ex-Fondation Abbé Pierre) qui nous apprennent que les personnes sans papier sont surreprésentées parmi les personnes sans-abri?
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