"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

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le 30 Déc 2013
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"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"
"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

Marsactu : Peut-on considérer que les citoyens du territoire de la capitale culturelle se sont globalement appropriés la programmation ?

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Élodie Crézé
Journaliste

Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Approche intéressante, dans la mesure où la chercheuse tente d’embrasser avec recul, le tout de l’évènement, y compris ses séquences contestataires comme à la Busserine, ou des oublis majeurs comme le rap ou le hip hop, alors qu’ils sont peut-être devenus plus populaires que le théâtre classique ou certaines de ses expérimentations modernes ?
    Si la diversité de l’offre a su globalement intéresser les Marseillais, avec un certain intérêt pour ce qui se passait dans l’espace public (où l’on était avec tout le monde), par rapport au public très minoritaire des représentations en salle, qui forment le menu habituel d’une culture dont les intermittents du spectacle font partie, et dont on peut légitimement évaluer l’étendue du divorce avec le public.
    Le subventionnement de la culture devrait s’interroger sur ce divorce et s’intéresser davantage à la création nouvelle. Je sais bien qu’on a parlé de « foutage de gueule » pour certaines réalisations, surtout lorsqu’on connaissait le montant de la subvention. Mais il faut peut-être chercher davantage de ce côté-là.
    Si l’analyse de la chercheuse permettait de s’interroger sur ce divorce entre la culture qui ne concerne plus qu’une extrême minorité, et des formes nouvelles d’expression qui se popularisent au sein d’une population faussement jugée appartenir à une « sous-culture ».
    Les circuits de prise de décision dans l’attribution des subventions, ne sont-ils pas occupés par quelques relais obligés qui sont davantage ouverts aux expérimentations de ceux qu’ils connaissent et fréquentent, qu’ils ne réussissent à détecter ce qui vient de nouveau sur le versant populaire de la création. Très vite on me dira « Fiesta des Suds », mais ce n’est pas ce que je voulais dire.

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  2. athe athe

    Je ne comprends pas toujours son point de vue. L’absence du public n’est pas toujours un échec en soi, mais just le fait d’une production artistique absolument pas à la hauteur. Je pense au FRAC par exemple, un lieu que j’aime beaucoup par ailleurs. Il y a un marché de l’art complètement déconncté, où la côte de certains artistes reste strictement spéculatif.
    Il me semble tout à fait illusoir aussi de penser qu’on pourra amener tout le monde à l’art. Je connais pas mal de gens, plus ou moins aisés aussi, qui restent complètement hermétiques à l’art, et sa mise en scène aussi.
    Puis il y a les jeunes aussi, très ouverts à certaines formes d’art comme la musique ou le cinéma, et complètement fermés à toute forme d’art plastique.
    Tout cela correspond à la diversité des gens aussi, et ne peut pas être automatiquent considéré comme échec, il me semble.

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  3. Affranchi Affranchi

    ça coûte un bras aux contribuables ce genre de conneries.
    Le Musée d’histoire a été livré en milieu d’année!!
    le Mucem n’a pas de contenu cohérent!
    Le Mémorial de La Marseillaise n’a pas de contenu du tout!!!
    Pareil pour le Palais Longchamp, Borelly et Pastré…
    cherchez l’intérêt général…

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  4. hommedesbois hommedesbois

    La formulation du titre annonçant l’interview avec une chercheuse, me fait immédiatement penser au titre du film ” Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil “.
    Cette formulation, pour le moins ambigüe, me fait aussi penser politiques qui élus avec un score étriqué variant entre 50 et 55% se gargarisent de leur succès tout en refusant de comptabiliser les abstentionnistes, ce qui au final ramène leur victoire à un score réel à 20 ou 25% des électeurs, et ce, à condition de se baser uniquement sur le nombre d’inscrits sur les listes électorales. Pour ces élus donc, une représentativité toute relative qui ne prend pas en compte la réalité du terrain et qui ne modère en rien la satisfaction née de la « victoire », même si elle est obtenue aux forceps….
    Tout au long du calendrier de MP 2013 il y a eu de beaux succès et quelques échecs, mais alors pourquoi vouloir mettre tout le monde dans le même sac en considérant que l’entièreté de la population concernée (au sens le plus large possible) s’est appropriée ces nombreuses manifestations, alors que comme partout il y a eu des contestataires et opposants manifestes aux choix proposés au public, et ce, pour des raisons très diverses ? Les enquêtes de terrain devraient permettre de connaître les raisons avancées par ces mécontents pour éviter de reproduire les mêmes causes qui engendreront, forcément, les mêmes effets.
    D’autre part, (et c’est peut-être prévu) il serait intéressant d’affiner un peu les chiffres afin d’avoir une meilleure connaissance sur la manière dont le public, c’est-à-dire l’homme de la rue (par opposition aux élites politiques, culturelles et autres) s’est senti concerné et s’est approprié toutes ces expos et manifestations qui ont rempli l’année 2013, et pas seulement les manifestations comme les feux d’artifice ou la transhumance. D’abord les Marseillais certes, mais aussi ceux qui vivent à 50 ou 100 km de Marseille (à Toulon, Arles, Avignon, etc.)et qui s’intéressaient à MP 2013.
    Un beau travail en perspective dont les conclusions seront, je l’espère, accessibles au grand public.

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  5. Anonyme Anonyme

    a quand la publication des comptes ?
    merci

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  6. Dazibaos Dazibaos

    MP2013 capital de la culture ÉLITISTE cette année ne fut en rien culturelle, ni populaire mais surtout commercial ( Les hôteliers et les commerçants du vieux port sont les seuls bénéficiaires )

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  7. Alter Off 2013 Alter Off 2013

    Pour écouter le débat du 18 décembre 2013 :Année 2013 capitale européenne de la culture avant, après, réussite ou échec ?
    Merci aux participants de cedébat:

    Sabrina-Elsa Bjärnek styliste et sourde

    Claire Bullen chercheur (Université de Manchester)

    Julien Blaine artiste ;(liaison téléphonique en direct de Mulhouse suite à un contretemps)

    Stéphane Sarpaux , Marseille 2013 le Off

    Louis Alesandrini Alter Off 2013,

    Le Journal Ventilo présent et aux participants du public.

    à Aicha Sif qui n’a pu venir à cause forte fièvre mais ça n’est que partie remise.
    ainsi qu’a Monsieur Cavalier de s’être déplacé sans participé au débat.

    Bernard Gillet qui a animé le débat
    l’émission décolonisons la culture (Radio Galère 88,4 fm)
    Radio Galère pour son aide.
    Merci aussi aux amis techniciens sans qui ce débat n’aurait pas eu lieu.
    Un grand merci à Richard Martin d’avoir accueilli ce débat dans son théâtre un cours délai suite aux lourdeurs et lenteurs municipales

    L’Alter Off 2013

    http://youtu.be/RKpGqNOzzaE

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  8. JL41 JL41

    Marsactu : peut-on en savoir un peu plus sur les résultats du travail de Sylvia Girel ?

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