Un prof viré pour avoir parlé arabe dans une mosquée
Enseignant de langue et culture d’origine en écoles primaires à Salon-de-Provence, Sadok Haddad se bat depuis 3 ans pour sa réintégration. En 2013, l’éducation nationale a mis fin à ses fonctions. En cause : une vidéo sur internet montrant Sadok Haddad s’exprimant en arabe dans une mosquée. Il est depuis au centre d’un imbroglio juridico-religieux.
Sadok Haddad entouré de militants de Sud Education le 1er février
Commentaires
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Je n’aimerais vraiment pas qu’un enseignant de l’école primaire laïque de mes enfants, fut-il enseignant de langue arabe, soit dans le privé candidat islamiste en Tunisie et orateur en djellaba dans les mosquées. De la même façon que je n’apprécierai pas qu’un professeur d’anglais de l’école primaire laïque de mes enfants soit dans sa vie privé candidat sur une liste religieuse catholique ou autre et soit prêcheur en soutane à l’église ou en manteau noir et papillottes à la synagogue.
Pour la situation financière de ce monsieur, il peut essayer de réciter 2 fois plus de sourates, qui sait ?
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@barbapapa ce n’est pas tant ce qu’on aime qui est important … Il est probable que des tas d’enseignants ont des engagements politiques et/ou religieux que la majorité des parents d’élèves réprouve, et l’Education Nationale les conserve. Il n’y a qu’à parcourir la liste FN aux régionales par exemple qui compte un bon nombre d’enseignants.
Mais est-ce que cela remet objectivement en cause leur capacité à enseigner ? Il y aura un problème si ils utilisent leur position d’enseignant pour endoctriner les élèves, et là, je serai d’accord avec vous, ils n’auraient rien à faire dans l’Education Nationale.
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En même temps un “ELCO” en primaire n’est pas non plus l’ enseignant essentiel dans l’école, il a un rôle très marginal pour une discipline “facultative”.
La démarche est intéressante : une directrice d’école fait parvenir une vidéo…mais de quoi je me mêle !! elle a pas assez de boulot dans son école, c’est bizarre ils sont tjrs en train de se plaindre que le ministère “charge la barque” !!
Est ce qu’elle piste aussi dans les églises les cathos qui y vont tous les dimanches, dans les synagogues, les temples…etc !!??
C’est consternant cette mentalité d’une “directrice” d’une école a qui on confie nos enfants !! épouvantable ! digne pétainiste….ou FN peut être…..
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Je trouve que le licenciement, DE FAIT, par la France de ce professeur n’est pas juridiquement fondé : de quel droit peut on virer un prof pour parler de sa religion dans un costume traditionnel dans son église, pour avoir été candidat à une élection au sein de son église ??? Non. Ce licenciement me semble absurde.
Par contre, les accords franco tunisiens doivent prévoir un double agrément venant des deux pays. Autant de la France de le recevoir que de la Tunisie de le payer et de l’envoyer chez nous. Or, si on lit l’article, il est rappelé dans son pays et convoqué par son administration. Et là, les TA Français ne sont pas compétents.
En conclusion, si son licenciement DE FAIT par la France me semble juridiquement absurde, le déplacement par l’administration tunisienne de son salarié n’est pas contestable ni contestée devant le TA Français.
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…En cette période d’ETAT d’URGENCE que le gvt justifie par des PROJETS D’ATTENTATS DEJOUES mais sans dire lesquels, on vise large…(tiens d’ailleurs, il y avait une mosquée sympa à LAGNY…Vous connaissez LAGNY ?…
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De toute façon pas d’accord avec cet ELCO.
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