Un pacte national, pour quoi faire ?

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le 6 Sep 2013
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Un pacte national, pour quoi faire ?
Un pacte national, pour quoi faire ?

Un pacte national, pour quoi faire ?

Pour la première fois, la victime d'un règlement de comptes a un nom. Les autres n'ont toujours eu que des prénoms. Abattu jeudi dans sa voiture près de la station métro Frais Vallon, Adrien Anigo était le fils du directeur sportif de l'OM. Deux symboles s'entrechoquent. Alors qu'il réagit rarement à ce genre d'événements, Jean-Claude Gaudin rédige un communiqué et présente ses condoléances à José Anigo. Pour les élus, la différence est grande : tous connaissent le père de la victime. Plus tôt dans la journée, un autre Marseillais est aussi tombé sous les balles à La Ciotat mais on en a beaucoup moins parlé. Dans son communiqué, le maire de Marseille ne l'a même pas mentionné.

Dans ce même communiqué, il appelle "tous ceux qui aiment cette ville [à] prendre leurs responsabilités et unir leurs efforts pour endiguer cette criminalité que je combattrai de toutes mes forces". Quelques temps auparavant, il a eu Manuel Valls au téléphone et ils se sont mis d'accord pour un rendez-vous des grands élus marseillais sous l'égide des préfets de région et de police. Le ministre de l'Intérieur appelle cela "un pacte national pour Marseille". Le président de la communauté urbaine Eugène Caselli, dans un vocabulaire martial, y voit le premier pas vers "l'union sacrée" qu'il réclame.

"Une réunion de travail"

La préfecture avait la lourde charge de définir cet élan. Il s'agit d'"une réunion de travail sur la sécurité, traitée dans une approche globale comprenant l'éducation, la santé, l'emploi, l'habitat et le volet social", a-t-on finalement traduit dans l'équipe du préfet Michel Cadot. L'"approche globale", c'était il y a un an jour pour jour l'idée force du comité interministériel pour Marseille. Depuis, comme Marsactu l'a déjà souligné, la réponse sécuritaire a peu été suivie d'effets dans les autres domaines.

La durée de mise en route de ces mesures – sans parler des premiers effets – est de toute façon bien éloignée. À l'image de la métropole, votée mais créée seulement en 2016. Jean-Marc Ayrault devait bien venir en octobre annoncer un contrat listant des projets sur lesquels l'État s'engagera financièrement dans les prochaines années. Mais octobre, c'était peut-être déjà trop loin au regard de la pression politico-médiatique autour des faits divers…

"Cette réunion sera l'occasion, d'une part, de réaliser un constat partagé sur l'état de la délinquance dans la cité phocéenne et, d'autre part, d'échanger sur la mise en œuvre d'un PACTE [ndlr, les capitales sont d'origine] pour Marseille sur la sécurité et son développement futur, condition d'une meilleure coordination des actions de l'ensemble des acteurs locaux pour favoriser le développement de la ville de Marseille", poursuit le communiqué de la préfecture.

Masse veut suspendre les primaires

Il faut alors partir du constat tacite : la coordination est défaillante. Mais de quoi parle-t-on alors ? Des médiateurs de la région aux abords des lycées, de ceux du conseil général dans les collèges ou des policiers municipaux de la mairie de Marseille ? Difficile de savoir en quoi les interactions dysfonctionnent. Ou du moins, en quoi elles dysfonctionnent plus que d'habitude. À entendre les différents acteurs de ce raout, il s'agirait surtout de mettre en sourdine querelles et petites phrases, Christophe Masse proposant même de "suspendre pendant 72 heures" les primaires socialistes pour décréter "la mobilisation générale".

Sur le fond par contre, on peine à voir ce qui différencie encore actuellement élus PS et UMP sur la question sécuritaire : tous croient aujourd'hui au renforcement des polices municipale et nationale, tous appuient la politique de vidéo-surveillance… La liste pourrait être longue. "Je n'ai pas le sentiment qu'il y ait un seul clivage fondamental entre les partis de gouvernement, l'UMP et le PS, ni à Marseille ni à Paris. Les politiques sont en train de payer 15 ans d'ultra-politisation de ces questions là, qui nous on progressivement coupés du diagnostic et de la réflexion apaisée, pour devenir un enjeu de guerre politique", abonde ainsi Laurent Mucchielli, sociologue à l'origine de l'Observatoire régional de la délinquance.

"Le clivage droite/gauche ne fonctionne pas de la même manière au niveau local, ajoute le politiste Nicolas Maisetti. Cela a toujours été différent à l'image de Deffere qui met la droite et la gauche ensemble. Derrière tout cela, il y a l'idée de l'attractivité économique. Un critère dont on considère qu'il ne se discute pas, alors qu'évidemment, il se discute", analyse le chercheur, membre du laboratoire Cherpa de l'IEP d'aix-en-Provence.

"Un patriotisme de la ville"

"Aujourd'hui, la vraie division consiste à reconnaître ou pas qu'il y a une situation particulière de violence à tout Marseille. Dans quelle mesure ils sont prêts à le reconnaître ?  C'est difficile car il y a une forme de patriotisme de la ville. Ils se sentent tous dépositaires de l'image de la ville. Du coup, ça les ennuient de dire que la ville va mal", poursuit-il. On pense alors bien sûr au Marseille bashing tant dénoncé ces dernières semaines par Jean-Claude Gaudin. Mais accepter que Marseille mérite un pacte national revient pourtant à faire l'aveu d'un problème local, d'un particularisme.

Pour Laurent Mucchielli, cette urgence à réagir et à convoquer un nouveau rendez-vous solennel "traduit certainement le sentiment d'impuissance d'une partie des acteurs qui se renvoient la balle les uns les autres. On imagine aisément le ministère de l'Intérieur dire : « moi j'ai déjà fait tout ce que je pouvais en terme d'effectifs », je peux pas passer mon temps à déshabiller Paul pour habiller Jacques. On imagine aisément la mairie de Marseille disant : « moi j'ai mis des sommes incroyables pour recruter des policiers municipaux et mettre des caméras partout, après le reste c'est votre boulot ».

Un autre chercheur, le politiste au CNRS à Grenoble, Alain Faure, veut pourtant voir une opportunité dans un tel événement. "Après Marseille la culturelle, Marseille la meurtrière, c'est un peu violent comme contraste. Mais il est souvent plus facile pour un territoire de se remobiliser sur un traumatisme que sur une victoire. Je fais ce pari pour Marseille." Alors coup d'épée dans l'eau ou moment fondateur ? Début de réponse demain.

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Commentaires

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  1. SARAZIN13 SARAZIN13

    Et blablabla……. pour ce qui me concerne les dispositif mis en place par les dealers de mon quartier le 10° arrondissement de Marseille ; fonctionne 24h sur 24 et 7 jours sur 7 !!!!!!!!!!

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  2. Pauvre Marseille Pauvre Marseille

    Valls et les élus locaux peuvent toujours se réunir, parler, faire des effets d’annonce la seule solution pour Marseillle est la Tolérance ZÉRO comme à New York. Sauf que le gouvernement actuel et Taubira ne se dirigent pas vers cette option bien au contraire elle désire vider les prisons. Donc la situation ne pourra pas s’arranger mais bien au contraire elle se dégradera de plus en plus pour que l’on devienne “banlieue 13”. Nos enfants ont beaucoup de souci à se faire.

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  3. PC PC

    Il vaut mieux prendre le pacte d’en rire!

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  4. Alex Alex

    et après on dit que les jeunes sont fainéants….

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  5. kerozene kerozene

    quand on voit les efforts deployés pour faire payer les amendes de stationnement
    quand on voit le temps de travail des policiers taché par des missions non prioritaires
    on comprend qu’il n’y a pas de volonté sincère d’eradiquer le traffic de drogue ou d’armes.
    A quand une operation de fouille systematique des vehicules entrant et sortant par les quartiers nord ?

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  6. antipropagande antipropagande

    Il serait peut-être utile de rappeler que les règlements de comptes à Marseille ont reculé de 50% en 40 ans …. Mais cela n’empêche pas la nécessité de vouloir un consensus pour lutter contre tous les trafics générateurs de violence……

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  7. Anonyme Anonyme

    Cette vie ils la choisissent ! être une petite frappe est une gloire pour ce genre d’individu ! ne s’en ventes ils pas des leur sortie de prison !!! des l’age de 10 : 12 ans dans les cites ils font le guet et gagnent déjà des sommes astronomiques et que l’on ne me dise pas que les parents ne le voit pas !plus de police n’y fera rien . plus la justice sera sévère plus il l’a craindrons l’impunité les encourages des sanctions sévères prison ferme , pour tous même pour les mineurs (maisons de redressement)!

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  8. Jdeharme Jdeharme

    Encore une réunion mais depuis 20 ans les réunions ne servent plus à rien car depuis l invention du politiquement correct empêche toute idée intelligente de voir le jour. Et malheureusement ce politiquement correct fait le lit du FN. À moins que cela ne soit au final le but recherche car les solutions ne sont pas dans une énième réunion puisque tous les participants connaissent les problèmes qui ont conduit à ces situations ils en connaissent aussi les solutions mais la peur l absence de poser les vrais questions et d oser expérimenter les conduira encore vers des déceptions enfin pas pour eux mais pour ceux qui vivent ces situations. Au fait la dépénalisation et la vente contrôle par l état sera t elle un jour aborde par les politiques sans démagogie ?

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  9. puic puic puic puic

    un pacte avec GUERINI??

    C’est vrai, il s’y connait en pacte en tout genre.

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  10. julijo julijo

    oui à un pacte qui envisage des solutions pour
    – la situation de l’emploi dégradée : plus de 50 % de ces jeunes sont au chômage,
    -la situation scolaire, nombreux, trop, sont les décrochages ; les enfants déscolarisés deviennent très vite des “ouvriers” des trafics
    -la situation des logements sociaux et du secteur locatif, oser expulser les familles entières qui posent problèmes aux voisins qui sont galères, certes, mais qui ne participent pas aux trafics
    – la sécurité enfin, les ilotiers ne réglaient pas tout, mais au moins ils étaient présents.
    -la dépénalisation du cannabis porterait un coup d’arrêt non négligeable…ne serait-ce que le temps de se retourner aux trafiquants pour dealer d’autres substances, permettrait aussi de briser une des sources de cette économie souterraine.

    Arrêter également de stigmatiser la Ville dans tous les reportages, les statistiques donnent allègrement la ville d’Avignon plus dangereuse que Marseille !!!
    Enfin, et c’est bien triste, aura-t-il fallu que soit assassiné un jeune “connu” à divers titres pour que soit envisagée une réunion d’importance ?
    Alors, Vive le prochain pacte ???

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  11. ALAIN PERSIA ALAIN PERSIA

    En entendant les propos de certains élus marseillais ce matin sur une radio nationale donner leurs solutions pour combattre l’insécurité j’ai été révolté .
    Tout Marseille sait que des élus UMP, PS et même un EEV fréquente des trafiquants de drogue ou des caïds de cités qui à chaque élection deviennent leurs agents électoraux ou leurs colleurs d’affiches.
    Alors comment ces élus là peuvent-ils être crédibles? Cette réunion va seulement permettre à ses participants de se faire un coup médiatique ou un brevet de virginité à peu de frais.
    Dommage que M.VALLS ne soit pas informé de tous ces tripatouillages développés par des élus peu soucieux de l’avenir de Marseille .

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  12. puic puic puic puic

    Présent à la “réunion de crise” sur la violence à Marseille ce matin en préfecture, le président PS de la région, Paca Michel Vauzelle, a estimé qu'”il faut cesser, par des systèmes d’associations qui sont subventionnées par de l’argent public, de soutenir des réseaux mafieux. Il faut que la Région, le CG, la Ville et l’Etat fassent très attention à ça”. LA PROVENCE

    C’est que VAUZELLE s’y connait en subventions déversées dans les quartiers nord pour cause de clientélisme…. une autre aussi, et elle réclame ensuite l’intervention de l’armée….
    Il faut TOUS les virer. Ce sont EUX qui nous ont mis la où nous en sommes. Et comme nous n’avions pas d’autre choix que de voter pour les têtes de listes des partis républicains, nous avons voté pour eux. La racine du mal, à Marseille, réside dans les partis politiques locaux.

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  13. Anonyme Anonyme

    Attention, à ne pas tomber dans les clichés anti- Marseillais qui font tant de mal à notre ville !

    Je ne suis pas sûr du tout que la violence soit beaucoup plus élevée à Marseille qu’à Paris, Roubaix, etc, mais la façon dont la presse relate le moindre fait divers se déroulant chez nous n’est pas du tout la même.

    En plus, la tendance est à agrandir terriblement la ville lorsqu’il s’agit de lui attribuer un méfait. Un exemple : la Ciotat citée comme banlieue de Marseille dans plusieurs journaux —

    La vérité est que toutes les villes possèdent l’équivalent des quartiers nord, mais qu’il n’est pas politiquement correct de réfléchir sur les raisons de leur situation

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  14. canale canale

    La présence de JNG à cette réunion est assez savoureuse , en effet

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  15. frankie frankie

    Je viens de lire sur le blog de Boulesteix la declaration qu’il vient de diffuser avec Jean Viard “12 propositions pour Marseille”. Remarquable comme d’hab.
    Ca nous sort des chicayas politiques.

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  16. Ricou 24. Ricou 24.

    Réunion terminée,un bon petit resto,les chauffeurs dans les bagnoles,ce soir re resto,costumés et pompes de marques.
    Enfants placés,parents soignés,logés, vacances terminées.
    Politiques à vie pour la plus part et carrière pour les autres à protéger en rêvant de la légion d honneur comme aboutissement.
    Plus aucune crédibilité pour cette classe sociale consanguine ,dans les cités on les aurait invectivé: “ho bouffons passe ton chemin…..”
    Faire vivre deux tranches de population qui vivent dans la même ville,à la même époque mais qui sont tellement éloignés en terme d espoir,d éducation,de bagage,de vision de la vie et de demain est impossible.
    Comment vivre avec 1200 € ,voir 1500€ si l on travaille les we,comment trouver un logement,assurer sa voiture et éduquer ses enfants.
    Penser retraite,soins,dentistes,assurances,devenir propriétaires est impossible.
    Ce n est que le début d une nouvelle forme de révolution ,le plus grave pour notre démocratie ( avec tout le respect et la tristesse que nous pouvons avoir pour les familles des victimes) c est les faits de l hôpital nord le traitement fait par les autorités et la fusillade place de l opéra “ou n importe”qui a failli mourir.
    Vous êtes la cause des votent extrêmes comme bouée et espoir,vous êtes associés ( à nous) à tous ces échecs.
    Moi les dealers ( et TOUS leurs clients,donc certains de nous) ne me gêne pas ,sans eux certains les magasins de fringues du centre ville déposeraient le bilan,le terme économie sous terraine n est plus valable,c est une économie parallèle ………..sans garde fous.
    Aucun des noms et fonctions présents à cette réunion, à part celui de Gaudin,sont connus dans les cités et les jeunes d ailleurs……cela veut tout dire non?

    Ricou 24.

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  17. Electeur du 8e Electeur du 8e

    “… recruter des policiers municipaux et mettre des caméras partout…”, c’est mettre un sparadrap sur une tumeur. Si on soigne les effets, mais pas les causes, on sera toujours au même point dans 20 ans. Il faut aussi engager, en y associant les habitants, une vraie politique d’urbanisme et de reconquête économique et sociale dans les quartiers difficiles, mal reliés à la ville dont ils font partie, dépourvus d’équipements municipaux et abandonnés à eux-mêmes. C’est ce qui aurait pu être fait depuis 20 ans, n’est-ce pas M. Gaudin ?

    Il y a des exemples ailleurs dont on peut s’inspirer, comme le renouvellement urbain dans le quartier des Minguettes, à Vénissieux, ou encore à Lisbonne (http://www.terraeco.net/Les-Lisboetes-pansent-et-repensent,50862.html). Mais ce sont des processus lents, qui ne s’accommodent pas du court-termisme de nos élus dont l’horizon se limite à la prochaine échéance électorale…

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  18. Anonyme Anonyme

    Avant l’union sacrée de ce matin et concernant la tragédie marseillaise, une question me taraude quand même….Il n’est venu à l’esprit de personne d’aller voir du côté du Roi M6 si l’herbe était réellement verte ou séchée. Pourquoi, depuis des années, quand on évoque les règlements de comptes à Marseille, on oublie ce détail important. Pour qu’il y ait trafic, il faut, en dehors du grossiste/vendeur/revendeur/ un client et un producteur. Or, le traitement global mis en œuvre depuis une année à Marseille souffre d’une insuffisance. On ne s’attaque pas au producteur. La question mériterait d’être posée. Pourquoi ne met-on pas la pression sur le Maroc, pays voisin, proche historiquement et géographiquement, pour faire le ménage chez lui. Pourquoi laisse-t-on une région entière, le Rif, prospérer grâce à la culture du cannabis ? Pourquoi ne s’intéresse-t-on pas aux terres qui appartiennent au roi (premier agriculteur, banquier, industriel du pays)…
    Je pose la question mais j’ai déjà la réponse. Personne n’ira chercher des poux sur la tête du Roi M6 parce que tout le monde a été acheté. La complicité de la classe politique française, de droite et de gauche est de notoriété publique. Qui passe ses vacances d’hiver à Marrakech ? Qui possède palais et villas au Maroc ? Sarkozy a offert le TGV à son ami le roi, mais il aurait pu conditionner ce cadeau, fait sur le dos des contribuables français, à une lutte contre la production de cannabis, une vraie lutte, pas une descente médiatique dans tel ou tel village du RIF. Les journalistes sont complices, les grands patrons aussi, donc nul ne parlera et ne poussera à aller chercher une partie de la solution dans cette direction.

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  19. puic puic puic puic

    Ce matin, en regardant I TELE, j’ai failli recracher mon café: j’ai vu pour la première fois les images de cette “réunion”. Non seulement GUERINI était là – on pouvait s’y attendre, malgré ses 3 mises en examen, il n’a pas été jugé- mais il y avait aussi Sylvie ANDRIEUX… condamnée par le Tribunal Correctionnel. Alors, certes, elle a interjeté appel…mais , quelle image pour nous, quelle tragédie pour Marseille… Que voulez vous que l’on puisse penser à Paris des “politiques locaux” de Marseille?

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  20. paul rouyer paul rouyer

    le pacte national me fait rire jaune des le depart… en reunissant des gens condamnables mais toujours blanchis. Pourquoi les voyous, qui n’ont guere plus de réprimandes, se generaient ils devant de tels exemples d’impunité?

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  21. Candide Candide

    @”anonyme” : (lequel ?…)
    “La drogue assure une bonne prospérité au Rif et je ne pense pas que le Roi désire changer quelque chose à cela.”
    Le Roi n’a AUCUNE leçon à recevoir des IVROGNES du bordelais et de la valée du Rhône : Imagine-t-on UNE SEULE seconde la France remettre en question sa mono-économie de la PIQUETTE au prétexte que’elle est interdite ailleurs ?
    Et puis faudrait effectivement arrêter de stigmatiser les “quartiers” comme seuls bénéficiaires du biz’ de shit : à port Saint Louis les pêcheurs ramènenet pas que des balots chargés de tellines, HEIN, et les JETS SKIS qui nous POURRISSENT la vie le long de la côte bleue AUSSI ce sont des go-fast, entre les méthaniers d’Algérie et les discrets garages de la REDONNE.
    MAIS CHHUUTT, ça c’est des bons français, ils ont le droit…
    A POIL LES CABANONS, balançons-leur l’armée à eux aussi, on va rire….

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  22. Candide Candide

    (vous voyez Méjean ? GRAND méjean, pas le petit : suivez le sentier des douaniers sur disons, deux criques : vous y trouverez un point de débarquement à flanc de côte, avec poutre cimentée pour l’amaragge et tout et tout…)
    HA LES TARTUFFES !!!!!!!

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  23. Candide Candide

    « La délinquance et la grande criminalité sont deux choses différentes, qui nécessitent deux traitement différents.
    La délinquance se fait contre la société, et contre le pouvoir.
    Le crime organisé a pour but de contrôler la société, avec l’appui du pouvoir.
    Les moyens de lutte contre la délinquance sont inutiles contre le crime organisé. »

    MONSIEUR le Juge Giovanni FALCONE, assassiné en service.

    Demandez-vous POURQUOI, en France, on refuse de doter la justice des outils qui lui seraient nécessaires pour lutter contre le crime organisé.

    Cette réunion, au delà de la photo de famille, est un BRAS D’HONNEUR au Peuple.

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  24. PC PC

    Après la réunionnite, la commissionnite, voila le pacte.
    Qu’est -ce qu’on est con dans ce pays pour ne pas savoit que pour résoudre ce genre de problème il suffit de changer de mot.
    Mais je crois qu’ils ont oubliés de se faire une inscision, et de mélanger leur sang pour que le pacte soit sincère.
    Une sorte de scoutisme, pour grande personne,( grand par l’âge, pas de confusion).
    Au point ou on en est!

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  25. Ricou 24. Ricou 24.

    Et voilà pour les sceptiques qui est vraiment Viard.
    Le fameux sociologue ou l homme politique ? A vous de voir.
    Le sociologue qui nous explique quoi faire alors qu il est présent au coté du Président d’MPM depuis 2007.
    On nous prend pour des cons.
    Arrêtons ce mélange des genres qui frôle l’escroquerie intellectuelle.
    Lu sur le site de la Provence:
    “Il y a huit jours, Patrick Mennucci dégainait Robert Vigouroux. L’ancien maire socialiste (1986 – 1995) de Marseille président de son comité de soutien, le coup est joli dans la course aux primaires. En sortant demain Jean Viard de son chapeau, Eugène Caselli n’aura pas à rougir.

    En termes de légitimité, le sociologue apparenté PS, conseiller municipal et communautaire, principal artisan d’un Vieux-Port oxygéné en tous points, est peu contesté. Ses détracteurs pourront lui reprocher d’avoir été aux manettes lors de la campagne de Jean-Noël Guérini aux municipales 2008, avec qui il avait écrit “Marseille le temps d’un projet”. Mais quel socialiste n’était pas au côté du président du Conseil général, plusieurs fois mis en examen depuis ?

    Économiste de formation, directeur de recherches au centre de recherches de la vie politique, Jean Viard est un spécialiste de l’aménagement du territoire, mais aussi du temps libre. Eugène Caselli évitera de le consulter sur la deuxième option.

    En revanche, après l’avoir souvent écouté sur la mobilité, l’urbanisme ou l’évolution sociologique de la ville, le président PS de la communauté urbaine joue une carte qu’il avait laissée de côté jusque-là.

    Après avoir repositionné son discours, habituellement consensuel, sur une forme de rupture et sur la capacité à prendre des risques en tentant une percée vers les quartiers Nord, Eugène Caselli retrouve son naturel. Jean Viard n’est pas un militant, mais un visionnaire politiquement modéré. Il peut donc attirer les centristes de gauche.”

    Ricou 24.

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  26. Ricou 24. Ricou 24.

    Après il font des exercices pour apparaître crédibles.
    Lu dans Bachsich info:
    …………” Eugène Caselli, président de la communauté urbaine, mis en garde à vue 36 heures durant au cours de l’instruction sur les affaires Guérini, la ministre Marie-Arlette Carlotti, ancienne porte parole de Jean-Noël Guérini,………”
    Tout est dit là.

    Ricou 24.

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